Des consultations médicales directement dans l’iPhone ? Apple veut médicaliser son appli mobile Santé avec l’IA

(What’s up Doc?) Le géant Apple pourrait intégrer à son application mobile Santé un assistant médical virtuel alimenté par l’intelligence artificielle, capable de conseiller médicalement son utilisateur. Un procédé qui pourrait voir le jour dès le printemps 2026…… [Lire la suite]




Déserts médicaux : « Notre proposition de loi, ce n’est pas la remise en cause de la liberté d’installation, c’est le fait de la réguler », tempère la députée écologiste Delphine Batho

(franceinfo:) L’élue estime que sa proposition permet toujours aux médecins de s’installer « dans 87% du territoire français »… [Lire la suite]




Comment l’infirmier de pratique avancée gère l’hypertension artérielle

(Medscape – Jean-Bernard Gervais) Le Conseil national professionnel cardiovasculaire (CNPCV), représentant les cardiologues hospitaliers et libéraux, vient de publier un mémo, en collaboration avec la société francophone d’hypertension artérielle (SFHTA), sur la prise en charge de l’hypertension artérielle (HTA) par l’infirmière en pratique avancée (IPA)… [Lire la suite]




Baisse des indemnités journalières dès le 1er avril

(Medscape – Jean-Bernard Gervais) La loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour 2025 était à peine définitivement adoptée par le Sénat ce 17 février que le ministre du Travail confirmait la mise en application, le 1er avril prochain, de l’une de ses dispositions les plus décriées : la baisse des indemnités journalières… [Lire la suite]




Les échographies réalisées avec l’IA mettent deux fois moins de temps à détecter les anomalies

(What’s up Doc?) L’intelligence artificielle est capable de détecter des anomalies fœtales près de deux fois plus rapidement que la technologie actuelle, selon les résultats d’un essai britannique publié jeudi…[Lire la suite]




Alertes sur le manque de preuves d’efficacité clinique de la télésurveillance

(TICpharma – Luu Ly Do Quang) A un an de la réévaluation des lignes génériques de télésurveillance par la commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé (Cnedimts), des responsables de la direction générale de l’offre de soins (DGOS) et de la Haute autorité de santé (HAS) ont alerté sur le manque de données démontrant son efficacité clinique dans plusieurs aires thérapeutiques, tandis que les industriels demandent une adaptation des critères d’évaluation aux spécificités des dispositifs médicaux (DM) numériques… [Lire la suite]




Greffe d’organes de porcs génétiquement modifiés… et maintenant le foie

(Medscape – Quentin Haroche) Après le cœur et le rein, des chirurgiens chinois sont parvenus à « greffer » un foie de porc génétiquement modifié à un patient en état de mort cérébrale… [Lire la suite]




L’IA dans le cabinet du futur : retour sur deux interventions



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Propos recueillis par Nathalie Zenou

Parmi toutes les interventions faites à Aix, nous vous proposons de revenir plus particulièrement sur celles du Dr François Diévart, président du CNCF, et du Dr Thierry Garban, Secrétaire général du SNC

François Diévart : « Que pourra être l’apport de l’IA à la pratique dans le cabinet du futur ? »

Conjuguée à la commande vocale, à l’interopérabilité des données provenant de logiciel, l’IA va contribuer à modifier la pratique médicale et l’organisation du cabinet cardiologique à court terme.

En fonction de ses symptômes, le rendez-vous du patient sera inséré dans l’agenda du cardiologue et du biologiste, dans des délais déterminés par l’analyse des agendas connectés en réseau numérique avec les médecins généralistes.

Le patient entrant dans le cabinet de cardiologie sera pris en charge par un assistant faisant en quelques minutes la mesure de plusieurs constantes vitales (PA notamment), l’ECG et l’échocardiographie, le tout interprété par IA.

Lorsque le patient pénétrera dans le bureau du médecin, ce dernier aura déjà tous les résultats et les probabilités de divers diagnostics sur son écran. Il pourra dialoguer avec le patient, lui exposer ces probabilités et la conduite à tenir. Au terme de ce dialogue, sans que le médecin ait saisi aucune note, un compte-rendu sera généré automatiquement et les RV du patient pour d’éventuels examens complémentaires arriveront directement dans l’agenda de son smartphone…

Thierry Garban : « Atouts et limites de l’intelligence artificielle »

Comme toute technologie, l’IA offre des applications et pose de nombreux défis dans le domaine médical, particulièrement en cardiologie.

L’IA, définie par l’OMS comme « une branche de l’informatique utilisant des algorithmes pour accomplir des tâches et présenter des comportements comme l’apprentissage et la prise de décision », offre des avantages significatifs en diagnostic assisté pour diverses modalités d’imagerie cardiovasculaire.

Parmi les atouts

L’approche RAG (Retrieval-Augmented Generation) se distingue par sa capacité à maintenir l’actualité des informations, réduire les hallucinations, fournir une expertise spécialisée et améliorer la traçabilité des informations. Elle permet également une adaptation rapide aux nouvelles connaissances sans réentraînement et une meilleure conformité réglementaire.

Cependant, l’IA présente des limites importantes

  • Qualité et représentativité des données d’entraînement.
  • Risques de biais algorithmiques.
  • Manque de transparence des algorithmes complexes et validation clinique insuffisante.

Les défis pratiques incluent l’intégration aux systèmes existants, la formation des professionnels, les coûts d’infrastructure et l’impact écologique. S’ajoutent à cela des questions éthiques et réglementaires concernant l’équité, la responsabilité médicale et l’adaptation aux directives en constante évolution (RGPD, HDS, CNIL, IA Act).

© Depositphotos – Agsandrew




« Il faut explorer les alternatives non-médicamenteuses avec le patient, notamment avec les IPP et les benzodiazépines »

(What’s up Doc?) Bien prendre en charge ses patients, ce n’est pas que prescrire ! Au contraire, il faut aussi savoir trouver les alternatives non-médicamenteuses. C’est ce que défend le Dr Érik Bernard, généraliste à Saint-Herblain… [Lire la suite]




Des centaines de médecins demandent justice pour les Padhue

(What’s up Doc?) Plusieurs centaines de médecins de tous bords, professeurs, hospitaliers, libéraux, responsables ordinaux et syndicaux publient dans What’s up Doc une tribune pour réclamer une réforme immédiate du statut des praticiens à diplôme étranger exerçant en France (Padhue), afin de leur garantir une « reconnaissance à la hauteur de leur engagement » [Lire la suite]




Le nombre de médecins continue d’augmenter en France, mais ils restent inégalement répartis sur le territoire

(franceinfo: – Florence Morel) Dans l’édition 2025 de son atlas démographique, l’Ordre des médecins recense 241 255 praticiens en activité au 1er janvier. C’est 3 955 de plus qu’il y a un an… [Lire la suite]




Moins de pénuries de médicaments en pharmacie en 2024, mais à des niveaux toujours élevés

(franceinfo:) Au 31 décembre, on comptait « environ 400 présentations en rupture de stock », indique la DREES, qui a réalisé une étude que franceinfo dévoile jeudi, contre 800 sur la période 2022/2023…… [Lire la suite]




Et si le contrôle de la glycémie dépendait du système immunitaire ?

(Medscape – Liam Davenport) Les cellules immunitaires provenant des intestins se déplacent vers le pancréas pour stimuler la production de glucagon dans les cellules alpha du pancréas, contribuant ainsi à la régulation de la glycémie, suggère une étude portugaise sur des souris qui a suscité un débat dans certains milieux… [Lire la suite]




Agonistes du GLP-1 et Parkinson : quand l’espoir se heurte à la réalité

(Medscape – Dr Philippe Tellier) L’exénatide n’a montré aucun bénéfice clinique dans la maladie de Parkinson lors d’un essai contrôlé de phase 3. Ces résultats contrastent avec des études préliminaires prometteuses, soulignant l’écart entre expérimentation et réalité clinique… [Lire la suite]




A Aix, la cardiologie fait sa révolution numérique avec le CNCF



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Propos recueillis par Nathalie Zenou
Face aux bouleversements liés à l’apparition de l’intelligence artificielle, le CNCF a fait évoluer son congrès de printemps en « Ateliers de la pratique et du numérique », en partenariat avec le Syndicat national des cardiologues, afin d’accompagner les professionnels de santé dans cette transition. Retour sur les 14 et 15 mars.

L’intelligence artificielle (IA) s’impose progressivement dans le paysage médical, redéfinissant les pratiques et les parcours de soins. La mise à disposition de ChatGPT en novembre 2022 a marqué une prise de conscience de la puissance et des implications de l’IA dans le domaine de la santé. Le congrès des 14-15 mars derniers a permis de revenir sur ces enjeux et de proposer aux cardiologues de nombreux ateliers pratiques.

Une révolution pour la pratique médicale

De multiples enjeux accompagnent l’intégration de l’IA au sein de la pratique en cardiologie, à commencer par la compréhension et la maîtrise de l’outil. Elle induit également la réorganisation des cabinets et des parcours de soins, l’IA permettant d’optimiser les diagnostics, le suivi des patients et la gestion administrative.

Enfin, l’IA nécessite également de s’emparer des questions liées à la sécurité et à la réglementation, avec la nécessaire adaptation des cadres législatifs et éthiques pour garantir un usage sécurisé et efficace.

Un programme enrichi et innovant

Parmi les temps forts du congrès, les cardiologues ont pu assister à des conférences plénières évoquant les enjeux présents et futurs de la cardiologie libérale, y compris en matière d’e-réputation et de gestion des cyberattaques, une lecture sur l’IA au cours de laquelle Marc Cavazza a analysé les avantages et les limites de l’intelligence artificielle appliquée à la médecine et même un speed data numérique, c’est-à-dire une présentation rapide de solutions innovantes.
Des ateliers pratiques ont permis aux participants de se frotter concrètement à l’IA dans l’imagerie médicale, de tester l’usage de l’IA conversationnelle (ChatGPT) dans la pratique quotidienne et de découvrir comment optimiser la télésurveillance et la téléexpertise grâce à l’IA.

Une acculturation nécessaire à la transformation numérique

Ce congrès a permis à tous d’échanger et de se former pour aider les cardiologues à intégrer l’IA dans leur pratique quotidienne afin de favoriser une médecine plus efficace et personnalisée tout en préservant la qualité du lien médecin-patient. L’IA, loin de remplacer les praticiens, devient un outil complémentaire pour améliorer le diagnostic, la prise en charge et le suivi des patients.

© Depositphotos – Agsandrew




Face à la réduction des sources d’informations publiques, les médecins américains trouvent des alternatives

(Medscape – Heidi Splete) En raison de la suppression de données médicales sur les sites internet gouvernementaux, de l’arrêt de campagnes d’information grand public sur des sujets sensibles tels que la vaccination, et des nouvelles restrictions imposées à la publication des recherches scientifiques, les sociétés savantes proposent d’autres sources d’information aux médecins et à la population… [Lire la suite]




“Et on remet 50 euros dans le nourrain !”

C’est à cette expression rendue célèbre par Maître Capello – les nostalgiques des années 80 s’en souviendront, les autres regarderont sur Chat GPT – que fait penser le rapport Igas sur le DPC (Développement professionnel continu) des soignants, récemment rendu public, et qui montre indirectement l’échec de la formation médicale continue.

Au-delà de l’échec du DPC, pour les salariés notamment et de ses insuffisances pour les libéraux, et de la nécessité d’unifier les dispositifs et de synchroniser les périodes calendaires (3 ans d’un côté, 6 de l’autre), on ne peut qu’être dubitatif quant aux trois propositions faites : création d’une nouvelle agence, création d’un service au sein de l’appareil d’état ou intégration au sein de l’HAS.

Est-il si compliqué de ne pas réinventer l’eau tiède, mais simplement de s’inspirer de systèmes existants et qui fonctionnent, comme par exemple au Canada pour les médecins ou les pilotes si l’on regarde du côté de l’aviation civile ?

Comme nous ne pouvons pas transiger avec la qualité et la pertinence des soins :

  • Accompagner par la profession,
  • Centrer sur les pratiques,
  • Intégrer les mutations technologiques,
  • Gratifier ou sanctionner en cas d’insuffisance – bonus-malus (assurances professionnelles) ou espace de liberté tarifaire,

nous semble être les 4 points cardinaux à respecter comme socle du modèle de la formation continue du XXIe siècle.

Au lieu de cela, je prends le pari devant vous, sans grand risque, que les réunions de palabres et les atermoiements des décisions politiques vont faire florès et ne résoudront rien à la crise actuelle de notre système de santé.

Le DMP a pris 20 ans et pour quel résultat ? La Certification périodique est bien partie pour battre ce record…

Cardiologiquement Vôtre !
Dr Vincent Pradeau. Président du SNC




« Taxer la santé, c’est amputer son avenir », l’alerte des patrons des complémentaires

(What’s up Doc?) Dans une tribune publiée dans La Tribune Dimanche, Éric Chenut, président de la Mutualité Française, Béatrice Augier, secrétaire générale de la Mutualité Française et 19 présidents de mutuelles alertent sur les dangers d’une augmentation de la taxe de solidarité additionnelle sur les complémentaires santé, dénonçant une mesure « inefficace » et « injuste » qui fragiliserait le système de protection sociale sans résoudre son déficit structurel…… [Lire la suite]




Manque de médecins : le ministre de la Santé veut « supprimer le restant de numerus » pour « récupérer nos étudiants français » partis à l’étranger

(franceinfo:) Le numerus apertus, consistant à admettre les étudiants en deuxième année de médecine en fonction des capacités d’accueil des organismes de formation, qui remplace le numerus clausus, « est encore beaucoup trop restrictif », reconnaît lundi Yannick Neuder sur franceinfo… [Lire la suite]




Doc TikTok ou Doc Deepfake?

(Tic Pharma – Wassinia Zirar, Jullie Richard, Vincent Granier) TikTok, ce merveilleux laboratoire d’expériences où des influenceurs s’improvisent médecins et, armés d’intelligence artificielle (IA), rivalisent d’ingéniosité pour créer du contenu… [Lire la suite]




Urgences : la moitié des patients attendent 45 minutes de plus qu’il y a 10 ans

(Medscape – Quentin Haroche) La dernière enquête de la Drees confirme les difficultés grandissantes des services d’urgences pour prendre en charge un nombre toujours plus important de patients… [Lire la suite]




Lutte contre la fraude : les stratégies gagnantes de l’Assurance Maladie

(Medscape – Christophe Gattuso) En 2024, 628 millions d’euros de fraudes ont été détectées et stoppées par l’Assurance maladie, un niveau record, en hausse de 35 % comparé à 2023. 263 millions d’euros de fraudes ont été évitées par les services de l’agence, en hausse de 55 %. Retour sur les moyens mis en place pour lutter contre faux audioprothésistes, arrêts de travail frauduleux, ou autres fausses ordonnances… [Lire la suite]




FORXIGA : remboursé chez l’adulte avec une IC chronique symptomatique à FE modérément réduite et préservée

(Medscape – Stéphanie Lavaud) Déjà remboursable dans la prise en charge de l’insuffisance cardiaque à FEVG réduite, l’inhibiteur du SGLT2 (dapagliflozine, FORXIGA, AstraZeneca) a obtenu, le 14 mars 2025, un remboursement dans le traitement de l’IC chronique symptomatique modérément réduite et préservée (FEVG > 40 %) chez les patients adultes… [Lire la suite]




Un nouveau score de risque pourrait prédire les hémorragies intracrâniennes sous anticoagulants

(Medscape – Anushree Chaphalkar et Aude Lecrubier) Un nouveau modèle s’appuyant sur six facteurs identifiés dans les dossiers médicaux des patients pourrait prédire de façon assez fiable le risque d’hémorragie intracrânienne (HIC) sous traitement anticoagulant, d’après une nouvelle étude chinoise publiée publiée en ligne le 22 janvier dans Frontiers in Neurology… [Lire la suite]




L’Académie nationale de médecine appelle à une réponse collective au désengagement des Américains

(Medscape – Serge Cannasse) l’Académie nationale de médecine a adopté une déclaration officielle exprimant sa position face aux décisions du « gouvernement américain de se désengager de ses actions en faveur de la santé mondiale, et de supprimer la plupart de ses dépenses s’y rapportant »… [Lire la suite]




DPC : l’IGAS recommande la suppression du dispositif



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Propos recueillis par Nathalie Zenou

L’Inspection générale des affaires sociales (Igas) a examiné plusieurs scénarios pour réformer l’Agence nationale du développement professionnel continu (ANDPC), chargée du maintien et de l’amélioration des compétences des professionnels de santé.

Depuis 2009, 1,9 million de professionnels de santé doivent suivre une formation continue (DPC), mais cette obligation – sans sanction – n’a été respectée que par 5 % d’entre eux entre 2020 et 2022. L’ANDPC finance principalement les libéraux et les salariés des centres de santé (453 800 personnes) mais peine à généraliser le dispositif : seuls 22 % des 453 800 professionnels financés par l’ANDPC ont validé leur DPC entre 2020 et 2022.

En parallèle, une nouvelle obligation, la certification périodique (CP), a été instaurée en 2021 pour les professions à ordre (1,125 million de professionnels). Plus stricte que le DPC, elle inclut aussi des exigences sur la relation avec les patients et la santé des praticiens, avec des sanctions possibles en cas de manquement. Toutefois, sa mise en œuvre à partir de janvier 2023 reste incomplète (référentiels non harmonisés, absence de contrôle et de financement clair).

Les recommandations de l’IGAS pour améliorer l’efficacité du dispositif et simplifier son organisation.

  • Supprimer l’obligation de DPC pour les professions à ordre et la maintenir pour celles sans ordre.
  • Créer un droit de tirage financier individuel pour assurer le financement des actions obligatoires de la CP.
  • Revoir le circuit de financement, en le confiant directement aux financeurs sans passer par l’ANDPC.
  • Harmoniser les dispositifs DPC et CP, en uniformisant les critères d’éligibilité des actions et en créant un label commun d’agrément des organismes de formation.
  • Dissoudre l’ANDPC et transférer ses missions à la Haute autorité de santé (HAS) pour plus de cohérence et de rationalisation avec ses autres missions (certification des établissements et accréditation des professions à risque).
  • Reporter l’application de la certification périodique pour ajuster les mesures législatives nécessaires.


Consultez le rapport

© Depositphotos – Svershinsky




2024 : une année contrastée pour le syndicat



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Propos recueillis par Nathalie Zenou
Lors de l’Assemblée générale du 15 mars, le Dr Vincent Pradeau, président du SNC, est revenu sur les défis et les avancées de 2024 et les perspectives pour 2025.

Un nouveau départ

Parmi les changements notables, le déménagement du siège vers un espace de coworking (Wojo) a permis de réaliser des économies tout en offrant un cadre de travail plus moderne et adapté aux nouvelles pratiques de travail. Cette transition, menée avec efficacité, symbolise une nouvelle dynamique pour le syndicat.

Une visibilité renforcée

Le syndicat a multiplié les interventions sur la scène professionnelle. Sa présence s’est affirmée lors des grands rendez-vous médicaux comme les JESFC, les JFIC, les JSFHTA, les journées Echographie de Bordeaux, ou encore les journées Innov’Cardio. Son influence institutionnelle s’est également renforcée, avec des représentants occupant des postes clés au CNPCV, au Haut-comité à la nomenclature et à la FSM. Autre avancée majeure : la création d’une commission exercice libéral au sein de la filiale insuffisance cardiaque, témoignant d’un engagement fort pour la profession. Enfin, il faut saluer le renforcement des liens avec le CNCF.

Des avancées sur la formation

Malgré un contexte réglementaire complexe, notamment lié aux décisions de l’ANDPC et du FAF, le syndicat a su maintenir une dynamique de formation. La dynamique des GAP se poursuit et la mise en place du programme MSU est une réussite qui ouvre de nouvelles perspectives pour l’avenir.

Des négociations conventionnelles en demi-teinte

Sur le front des négociations, le bilan est plus contrasté. Certaines revendications ont été entendues, aboutissant à des augmentations tarifaires pour certains actes techniques. En revanche, des demandes cruciales, comme la possibilité d’associer une consultation à un acte technique, n’ont pas été obtenues, tout comme la levée de certaines contraintes liées au parcours de soins.

Des défis financiers et structurels

Le syndicat doit aussi faire face à des difficultés. La baisse du nombre de cotisants pèse sur les finances et impose une réflexion sur les orientations stratégiques à venir. Par ailleurs, la fermeture de l’ESS Nouvelle-Aquitaine dans le cadre de l’expérimentation Cardio+ met en lumière les défis du déploiement de ces structures, notamment dans certaines régions.

Si 2024 fut une année mouvementée, elle a aussi renforcé les fondations du syndicat. L’objectif pour 2025 sera de pérenniser ces avancées tout en trouvant des solutions aux défis en cours.

Pour cela, le SNC sait pouvoir compter sur l’engagement de nombreuses personnes, notamment ses salariées Jessie, Dominique, Kassia et Anissa, son secrétaire général Thierry Garban (Cercle sommeil de la SFC, numérique, IA), Benoît Lequeux (Commission numérique du syndicat, GIC, SFHTA, Cercle de l’IA), Marc Villacèque (CNPCV), Frédéric Fossatti (HCAN, FSM, UNPS), Jean-Baptiste Caillard et Patrick Assyag (CSMF), Arnaud Lazarus (Comité de refonte de la CCAM en cardiologie), Yves-Michel Florès et Pierre Marette (FormatCœur), François Diévart (CNCF) et Éric Parrens (ESS Nouvelle-Aquitaine), et sans oublier son président, Vincent Pradeau (GIE-SesamVitale, Comité exécutif du conseil numérique en santé, Collège du conseil de la certification périodique).

© Depositphotos – Dmitry Poch




Accès aux soins : les Français manifestent leur inquiétude et exigent des changements, les chiffres qui fâchent

(What’s up Doc?) Le dernier baromètre de la Fédération Hospitalière de France (FHF) révèle une inquiétude croissante des Français concernant leur accès aux soins. Les chiffres témoignent d’un système de santé qui, malgré quelques améliorations, continue de susciter de vives préoccupations au sein de la population, qui réclame des changements forts… [Lire la suite]




FORXIGA : remboursé chez l’adulte avec une IC chronique symptomatique à FE modérément réduite et préservée

(Medscape – Stéphanie Lavaud) Déjà remboursable dans la prise en charge de l’insuffisance cardiaque à FEVG réduite, l’inhibiteur du SGLT2 (dapagliflozine, FORXIGA, AstraZeneca) a obtenu, le 14 mars 2025, un remboursement dans le traitement de l’IC chronique symptomatique modérément réduite et préservée (FEVG > 40 %) chez les patients adultes… [Lire la suite]




AVC non-diagnostiqué : les médecins ne sont pas responsables aux yeux de la justice

(What’s up Doc?) Une médecin régulatrice du Samu et un généraliste de SOS Médecins ont été relaxés mardi par le tribunal correctionnel de Nantes. Ils étaient jugés pour blessures involontaires après n’avoir pas diagnostiqué l’AVC dont était victime un patient… [Lire la suite]




La recherche clinique stagne en France et décline en Europe, d’après l’enquête annuelle des entreprises du médicament

(franceinfo:) La recherche stagne en France, positionnée troisième derrière l’Espagne et l’Allemagne au niveau européen, d’après l’étude publiée mardi, comme chaque année, par ce syndicat professionnel français, qui défend les intérêts du milieu pharmaceutique… [Lire la suite]




Doctolib et Phast s’allient pour optimiser le suivi des dispositifs médicaux en cardiologie

(Tic Santé – Wassinia Zirar) Doctolib et Phast, spécialiste français de l’interopérabilité des dispositifs médicaux (DM), ont annoncé le 10 mars une collaboration visant à optimiser le suivi des patients porteurs de DM cardiaques en cardiologie de ville… [Lire la suite]




Le risque hémorragique des anticoagulants diminuerait avec le temps

(Medscape – Dr Philippe Tellier) Le traitement anticoagulant prescrit dans le traitement de la MTEV expose à un risque hémorragique qui varie au fil du temps. C’est au cours des six premiers mois du traitement que ce risque semble être le plus préoccupant. Par la suite, il diminue nettement au point peut-être d’influer sur le rapport bénéfice/risque… [Lire la suite]




L’IGAS propose de supprimer l’obligation de DPC des médecins

(Medscape – Christophe Gattuso) Avis de tempête dans le monde de la formation continue. Les premières bourrasques avaient soufflé en septembre dernier, la Cour des comptes déplorant la trop faible part de médecins ayant satisfait à l’obligation triennale de DPC. Les vents mauvais ont repris, jeudi 12 mars, après que l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) a rendu public un rapport consacré à l’avenir de l’Agence nationale du DPC (ANDPC) dans laquelle elle invite à une complète remise à plat… [Lire la suite]




Sur les réseaux, médecins et soignants main dans la main contre la désinformation

(What’s up Doc?) Médecins généralistes, urgentistes, pédiatres, kinésithérapeutes ou gynécologues… De plus en plus de professionnels de santé développent « une autre facette » : la création de contenus pour combattre la désinformation médicale, omniprésente sur les réseaux sociaux… [Lire la suite]




Covid, réseaux sociaux : comment la culture complotiste a fait son nid en France

(The Conversation – Olivier Guyottot) Selon un certain nombre d’enquêtes, l’épidémie mondiale de Covid-19, associée à l’usage des réseaux sociaux, aurait joué un rôle clé dans la diffusion de la culture complotiste. Désormais, cette dernière n’est plus strictement minoritaire. En 2023, 51 % des électeurs de Marine Le Pen et 50 % de ceux de Jean-Luc Mélenchon déclaraient croire aux théories du complot. Aux États-Unis, 55 % des citoyens adhèrent à ces théories… [Lire la suite]




5 ans après la pandémie de COVID-19, la capacité de réponse de plusieurs grandes agences de santé pourrait être menacée

(The Conversation – Katherine A. Foss) Au début du XXe siècle, en l’absence de grandes agences de santé publique, les épidémies avaient le champ libre. Cinq ans après la pandémie de Covid-19, alors que les financements de plusieurs d’entre elles sont menacées par la nouvelle administration des États-Unis, un rappel historique s’avère nécessaire… [Lire la suite]




La Cnil autorise l’EMA à exploiter les données françaises mais alerte (encore) sur leur hébergement

(TICpharma – Wassinia Zirar) La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a publié le 12 mars deux délibérations autorisant l’Agence européenne du médicament (EMA) à utiliser les données du système national des données de santé (SNDS) pour analyser l’usage des médicaments et mener des études épidémiologiques en France mais alerte une nouvelle fois sur l’hébergement des données de santé tricolores par Microsoft, prestataire du Health Data Hub (HDH)… [Lire la suite]




Compléments alimentaires contenant la plante Garcinia cambogia : des effets indésirables qui peuvent être fatals

(Medscape -Fanny Le Brun) L’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) nous alerte sur les risques liés à la consommation de produits contenant la plante Garcinia cambogia Desr (atteintes hépatiques, psychiatriques, digestives, cardiaques et musculaires… [Lire la suite]




Sous la pression, Donald Trump retire son candidat pour diriger la principale agence de santé publique américaine

(franceinfo: – AFP) La controverse montait jusque dans le camp républicain face aux positions anti-vaccins de David Weldon, choisi par Donald Trump pour diriger les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies… [Lire la suite]




Des spécialistes retraités renfilent la blouse dans un centre de santé parisien

(Medscape – Christophe Gattuso) Le centre de spécialités médicales Odon-Vallet qui vient d’ouvrir ses portes à Paris (13e) présente deux originalités : il est composé de professeurs et praticiens hospitaliers retraités et il offre des soins spécialisés en secteur 1… [Lire la suite]




Faut-il avancer l’âge de dépistage du CCR en cas de diabète ou de syndrome métabolique ?

(Medscape – Caroline Guignot) Une étude allemande qui s’est penchée sur les données de différents pays, dont celles de la France, suggère que le dépistage du cancer colorectal (CCR) pourrait être anticipé de 3 à 4ans en France pour les patients diabétiques ou atteints de syndrome métabolique… [Lire la suite]




L’infirmier nouveau est arrivé



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Nathalie Zenou
Déposé à l’Assemblée nationale le 3 décembre par 138 députés représentant 8 groupes parlementaires, le projet de loi a été discuté en séance publique le 10 mars, et adopté le 11.

Un périmètre qui ne répond plus aux besoins des patients

L’exposé des motifs insiste sur le champ de prescription des infirmier(e)s, limité à certains produits de santé et au renouvellement d’ordonnances, sous conditions précises. Leur exercice est encadré par un décret d’actes jugé trop rigide, ce qui restreint leur autonomie et leur capacité à répondre aux besoins des patients de manière plus flexible.

De nouvelles missions pour les IDE

Le texte redéfinit la profession d’infirmier(e) en précisant ses missions et en élargissant son champ d’action. L’article 1 introduit quatre missions socles :

  • La réalisation et l’évaluation des soins infirmiers (préventifs, curatifs, palliatifs et relationnels).
  • La contribution à la prévention, la promotion de la santé et l’éducation thérapeutique.
  • L’organisation des parcours de soins et l’orientation des patients vers d’autres professionnels de santé si nécessaire.
  • La formation des étudiants en soins infirmiers et la recherche.

L’article 1 précise également que l’infirmier pourra poser un diagnostic infirmier et prescrire des produits de santé et des examens complémentaires, selon une liste définie par arrêté ministériel.

Un nouveau cadre pour les IPA

L’article 2 modifie le cadre de la pratique avancée, notamment en ajoutant de nouveaux lieux d’exercice pour les infirmier(e)s en pratique avancée (IPA) : les services de protection maternelle et infantile (PMI), la santé scolaire et l’aide sociale à l’enfance. Un cadre juridique plus précis est également prévu pour ces évolutions.

Une polémique : l’Académie nationale de médecine comme décideur

Le texte voté par l’Assemblée nationale accorde un rôle central à l’Académie de médecine dans la validation de la liste des prescriptions autorisées pour les infirmiers. Ce choix est contesté par plusieurs acteurs du secteur, qui estiment que d’autres instances, comme la Haute Autorité de Santé (HAS) ou la Fédération des spécialités médicales (FSM) regroupant tous les Conseils nationaux professionnels (CNP), auraient pu être impliquées.

Cette décision, qui peut sembler paradoxale, pourrait s’expliquer par des raisons pratiques ou budgétaires.

Le texte doit maintenant être examiné par les Sénateurs.


Consultez le dossier législatif

© Depositphotos – Dmitry Poch




La carte Vitale dématérialisée désormais disponible dans toute la France pour les utilisateurs de France Identité

(franceinfo:) Les détenteurs des nouvelles cartes d’identité au petit format peuvent désormais utiliser ce service. A terme, il deviendra accessible à tous les usagers de l’Assurance-maladie… [Lire la suite]




Les députés approuvent le texte sur la refonte du métier d’infirmier, avec « consultation » et droit de prescription

(Le Monde – AFP) L’Assemblée nationale a approuvé, lundi, en première lecture une réforme redéfinissant les missions des professionnels de santé, qui leur donne notamment l’autorisation de « prescrire » certains produits dont la liste sera définie par arrêté… [Lire la suite]




Cardiomyopathie non ischémique et risque de mort subite : la génétique devenue incontournable

(Medscape – Vincent Richeux) Chez les patients présentant une cardiomyopathie non ischémique, la décision de poser un défibrillateur automatique implantable (DAI) s’appuie désormais sur plusieurs scores de risque basés sur la génétique. Au cours des Journées Européennes de la Société Française de Cardiologie (JESFC 2025), une présentation a fait le point sur ce changement majeur… [Lire la suite]




Réduire le sel dans notre alimentation : a-t-on atteint le point de bascule ?

(Medscape – Marcia Frellick) En France, après étude de la littérature et des recommandations européennes et américaines, la société française d’hypertension artérielle (SFHTA) s’est accordée pour recommander moins de 5 grammes par jour, ce qui se traduit dans les urines par environ 90 mmol de sodium… [Lire la suite]




Une photographie française de la cardiopathie ischémique

(Medscape – Caroline Guignot) L’analyse des données 2022 du Système national des données de santé montre que 242 227 personnes ont été hospitalisées pour une cardiopathie ischémique aiguë en France et 31 391 personnes en sont décédées. Cela conduit à une prévalence de la maladie ischémique – aiguë ou chronique – égale à 5,6 % au sein de la population adulte française… [Lire la suite]




Des chercheurs tentent de concevoir une neuroprothèse capable de détecter une « intention de mouvement » pour les victimes d’AVC

(franceinfo: – Anne Le Gall) Ces prothèses neuronales permettraient, si elles voient le jour, d’accélérer la rééducation des patients victimes d’AVC. Les premiers essais cliniques sont espérés entre 2027 et 2030… [Lire la suite]




Un apport élevé en calcium pourrait réduire le risque de cancer colorectal

(Medscape – Megan Brooks) Un apport plus élevé en calcium que ce soit par l’alimentation ou par supplémentation est systématiquement associé à une réduction du risque de cancer colorectal (CCR) dans les 9 à 20 ans qui suivent, d’après une étude américaine publiée en ligne dans JAMA Network Open [Lire la suite]