Brexit : un ARM sur le médicament est souhaitable

Auditionnée par le Parlement européen, la directrice générale de la Fédération européenne des associations et industries pharmaceutiques (EFPIA), Nathalie Moll, a affirmé que le plus important en vue du Brexit sans accord à la fin de l’année est que le Royaume-Uni et l’UE parviennent à un Accord de Reconnaissance Mutuelle (ARM) sur le médicament. Un tel accord permettrait de ne pas devoir mettre en œuvre de nouvelles dispositions pour les inspections relatives aux bonnes pratiques de fabrication et d’éviter les contrôles et tests des lots importés.

Et d’éviter ainsi 1,3 milliard d’euros de coûts supplémentaires pour l’industrie, selon Nathalie Moll, qui estime qu’en l’absence d’un tel accord, les patients de l’UE pourraient connaître des retards allant jusqu’à six semaines dans l’accès aux médicaments fabriqués au Royaume-Uni.

45 millions de lots de médicaments traversant chaque mois la Manche, la directrice de l’EFPIA juge impossible d’envisager une industrie européenne distincte de celle du Royaume-Uni alors même qu’ « elles ont toujours été étroitement liées ».

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