Pocket Cinéma : entrez dans la nouvelle ère de la miniaturisation de la vidéo projection

321 – Sa coque en aluminium renferme la technologie LCos d’une durée de vie de 20 000 heures soit plus de 6 heures d’utilisation des lampes par jour pendant 10 ans, performances surprenantes,détrônant les vidéos projecteurs traditionnels qui nécessitent le changement d’une lampe fragile et onéreuse toutes les 3 000 à 5 000 heures en moyenne.

Il intègre une interface simple, avec une fonction d’enregistreur numérique, 2 Go de mémoire interne, et possède une autonomie de 1 h 30, s’allume en quelques secondes et évite une installation compliquée !

Vous pourrez ainsi stocker et sauvegarder plusieurs milliers de photos au format JPEG, mais aussi plusieurs heures de clips vidéos aux formats MPEG-4 ou H.264 : il suffit de connecter le Pocket Cinéma V10 Plus à votre ordinateur via le port USB et de charger les fichiers dans sa mémoire interne.

Pour encore plus de simplicité, les ingénieurs d’Aiptek ont également intégré :

– un lecteur de cartes SD permettant aux personnes ayant d’autres produits numériques comme un appareil photo, de l’utiliser très simplement : il suffit de glisser votre carte mémoire pouvant aller jusqu’à 8 Go, dans le Pocket Cinéma V10 Plus (formats : SD / SDHC / MMC /MSPro) et vous pourrez alors accéder directement à tous vos fichiers ;

– une entrée vidéo offrant de larges possibilités en se connectant à tout autre produit comme votre Ipod, IPhone, appareil photo, caméscope, lecteur DVD ou directement même à votre téléphone portable pour visionner vos photos et vidéos ;

– pour une stabilité parfaite, le Pocket Cinéma V10 Plus est livré avec un trépied en aluminium orientable et une télécommande infrarouge qui vous permettra de naviguer à distance dans le menu.

En conclusion, ce pico projecteur que vous emmènerez partout avec vous, révolutionne le monde de la vidéo projection pour moins de 300 €.

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Côtes de Provence Domaine des Nibas « Ingénue » 2004 – Nicolas Hentz, 83550 Vidauban

La tradition vinicole provençale remonterait à plus de 2 600 ans, mais, bien que la région continue à bénéficier de conditions climatiques idéales pour la vinification, la qualité est rarement au rendez-vous, nombre de viticulteurs misent sur la quantité privilégiant les rosés, afin d’approvisionner la multitude de restaurants azuréens, se perdant dans des assemblages complexes et parfois folkloriques, maîtrisant mal les années difficiles.

Passons rapidement sur les rosés, dont le fleuve (145 millions de bouteilles annuelles) déferle sur les touristes assoiffés, mais peu exigeants. Ã mon humble avis, la majorité des rosés provençaux est médiocre et leurs accords gastronomiques se limitent à l’accompagnement d’un barbecue sous un soleil torride ou à la dégustation d’un poisson grillé sur la plage…

La Provence produit d’excellents vins blancs musclés et charnus dans des appellations très limitées : Bellet, Palette, quelques viticulteurs de Cassis et Côtes-de-provence.

En fait, la bonne surprise vient des rouges qui ne cessent de croître en qualité : vins typiquement méditerranéens, dont les Bandol sont la figure emblématique. Mais certains viticulteurs de l’appellation Côtes-de-provence produisent aussi de remarquables vins rouges. Nicolas Hentz, d’origine alsacienne, dont il tire probablement le sérieux et la rigueur dans son travail de vinificateur, parfaitement amariné sur les côtes méditerranéennes, exerce sur un petit Domaine de 5 hectares au coeur de la plaine des Maures. Il s’assure des conseils d’un oenologue à chaque étape de la vinification de ses différentes cuvées et s’est mis à la conversion Bio depuis 2006.

Les vendanges sont manuelles en caissettes permettant d’emblée les assemblages.

Sa cuvée spéciale « Ingénue » 2004 est un assemblage complexe : syrah 25 %, grenache 25 % (avec des rendements de 35 hl/hectare faibles pour la région), cinsaut, carignon et un peu de cabernet-sauvignon qui assure l’excellente qualité des tanins.

La vinification est très artisanale, mais particulièrement soignée, les marcs ne sont pas pressurés, l’élevage est réalisé en petites barriques de bois qui sont tournées manuellement, pour permettre la gravitation et l’homogénéisation, et dure 9 mois. Cette cuvée est peu filtrée et non collée.

Le vin à la robe pourpre cardinalice dégage au nez des arômes de fruits noirs : cassis, mûre, et de poivre assez caractéristique de la syrah, mais aussi des arômes méditerranéens grâce aux cépages grenache et cinsaut : épices, garrigue : thym, romarin. En bouche, on apprécie une matière dense et des tanins déjà bien fondus, souples et soyeux.

Ce Côtes-de-provence accueillera volontiers une viande rouge, un cabri ou un chevreau tout juste rôtis, mais il peut solliciter des mariages plus subtils avec un osso bucco, un lapin aux pruneaux et, pour les amateurs d’accords : poissons – vins rouges : un beau rouget ou une fricassée de supions à l’encre.

Nicolas Hentz ne produit cette cuvée spéciale que dans les années réunissant les conditions optimales, mais sa vinification très artisanale peut entraîner d’assez importantes différences qualitatives. Ainsi, son « Ingénue » 2004 m’est apparue un peu « coriace » avec des tanins âpres et rudes, mais il est très probable que cette cuvée se « civilise » avec le vieillissement.

En revanche, vous pouvez, sans aucune hésitation, acquérir ses blancs et ses rosés proposés à des prix très doux._

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. Ã consommer avec modération.(gallery)




Châteauneuf-du-Pape blanc 2005 – Domaine du Vieux Télégraphe, 84370 Bédarrides

La dénomination de Châteauneuf-du- Pape, qui a toujours été très porteuse sur le plan commercial, est parfaitement expliquée historiquement : Clément V dût transférer le Siège de la Papauté de Rome en Avignon en 1309 sous la pression de la Couronne de France « fille aînée de l’église » qui menaçait le Saint Siège d’un schisme. Ce Clément V était probablement un fin oenologue ayant, lors d’un passage dans le Bordelais, contribué à l’élaboration d’un grand vin de Graves, toujours connu sous le nom de « Château Pape-Clément » et il ne lui déplaisait probablement pas de s’installer en Avignon, les vignobles des Côtes du Rhône méridionales ayant déjà une flatteuse réputation. Son successeur, Jean XXII (Jean XXIII est venu beaucoup plus tard !) construisit un grand château dans la localité, pour s’éloigner de l’atmosphère chaude et pesante d’Avignon.

Les Châteauneuf-du-Pape rouges sont universellement reconnus pour leur richesse explosive, leur puissance et leur opulence. Nombreux sont les viticulteurs, parmi les plus de 300 recensés, qui produisent d’excellents vins et, pour certains, d’exceptionnels : Rayas, Beauvastel, Bonneau.

à l’opposé, les Châteauneuf-du-Pape blancs, représentant une production très minoritaire (7 % du total), souffrent d’une certaine déconsidération : vins très corsés, très alcooliques, monolithiques, parfois oxydés par défaut de fermentation malolactique.

Mais il existe de belles exceptions, dont fait partie ce Vieux Télégraphe blanc 2005.

Le domaine du Vieux Télégraphe, conduit depuis plus d’un siècle par la famille Brunier, est actuellement dirigé par Pierre et Frédéric Brunier. La propriété doit son nom au fait que Claude Chappe, inventeur du télégraphe optique, avait installé, fin XVIIIe siècle, un de ses sémaphores sur le plateau de la Crau qui allait être ensuite complanté de vignes par Hippolyte Brunier. Ce plateau bénéficie d’une situation géoclimatique exceptionnelle avec une épaisse couche d’argile très chargée avec les fameux galets roulés qui permettent une concentration dans les sous-sols de la chaleur torride de la journée.

Les raisins sont l’objet de soins méticuleux : ébourgeonnage manuel, vendange au vert, effeuillage permettant des rendements sévèrement contrôlés, les vendanges sont manuelles avec un double tri sévère. Les raisins sont pressurisés pneumatiquement et la fermentation est réalisée pour 60 % en cuves, 40 % en barriques, l’élevage pour partie en cuve, pour partie en barrique.

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L’assemblage très atypique en Châteauneuf-du- Pape blanc comporte peu de roussane (15 %) mais privilégie la clairette (40 %), le grenache blanc (30 %) et un peu de bourboulenc (15 %).

Ce Châteauneuf-du-Pape blanc 2005 est enthousiasmant : ce qui est bien évidemment lié au millésime exceptionnel, mais également et surtout au tour de main expert du vinificateur.

Il exhale de superbes parfums d’agrumes miellées et de fleurs d’acacias, en bouche d’abondantes notes de fruits : poire, ananas. Il recèle un gras et une puissance étonnants pour ce type de vin.

J’ai réussi, dans le même week-end, un accord quasi-parfait avec d’abord des ris de veau truffés légèrement crémés, puis avec un gratin de homard « Prince Wladimir », grâce aussi, il faut le dire, aux talents culinaires de mon épouse.

Ce vin magnifique épousera certainement avec tendresse des plats méditerranéens : coquilles Saint-Jacques provençales, rougets grillés aux herbes, la fricassée de coquillages au thym de Senderens ou des petits chèvres type Banon.

Je pense qu’il ne repoussera pas une quenelle de brochet ou une blanquette de veau et toute préparation à base de truffes.

à signaler que, contrairement à leurs homologues rouges, ces Châteauneuf-du-Pape ne sont pas aptes à un long vieillissement et que la garde ne doit pas excéder 4 ou 5 ans.

« L’usage de vin est affaire de modération. La sobriété n’est pas abstinence, c’est la mesure de cette boisson délicieuse. » (Saint Thomas d’Aquin)(gallery)




Klein Constantia 2002 : Vin de Constance – Constantia 7800 South Africa

Revers de la médaille : les nombreux historiens partisans de la thèse de l’empoisonnement de Napoléon 1er à Sainte Hélène soutiennent que l’arsenic avait été versé dans un tonneau de vin de Constance, dont l’empereur raffolait et dont il s’était réservé l’exclusivité.

Le Gouverneur du Cap, Simon Van Der Stel, avait, dès 1685, choisi Constantia, pour en faire le berceau de la viticulture Sud-Africaine. Ce site, proche de la ville du Cap, bénéficie d’un micro-climat adouci et humidifié par les vents de la False Bay, d’un sol granitique apte à produire des vins de dessert fins et parfumés, à très long potentiel de garde, qu’aucun autre terroir d’Afrique du Sud n’a jamais atteint.

Ce vin légendaire disparut début du XXe siècle à la suite de l’épidémie du phylloxera qui dévasta les plantations, mais aussi parce que les responsables de l’époque ne croyaient plus en l’avenir des vins liquoreux. Il renaît depuis 1980 par la volonté des nouveaux propriétaires Duggy et Lowell Jooste qui essayent de reproduire à l’identique ce vin, tel qu’il y a 300 ans, avec les mêmes méthodes artisanales et les mêmes sélections draconiennes.

Le « sweet, luscious and excellent wine of Constantia » est un vin liquoreux de muscat élaboré à partir de vendanges tardives sublimées par la pourriture noble. Il ne s’agit pas d’un vin « fortifié », dont la vinification a été bloquée par l’ajout d’alcool et, à ce sujet, on peut regretter que la plupart des Muscat français : Baumes de Venise, Frontignan, Rivesaltes, Cap Corse, aient suivi cette voix plus facile et lucrative, plutôt que d’essayer, comme nos voisins Italiens ou Espagnols, d’élaborer de grands Muscat de vendanges tardives…

La dégustation d’un verre de Klein Constantia est un grand moment : magnifique robe orangée, nez de miel, d’abricot sec, d’épices : cannelle, curry, raffinement, élégance, puissance et longueur en bouche avec une caudalie comparable à celle d’un vieux cognac. Avec un tel nectar, les accords culinaires s’avèrent difficiles, car ce vin est un dessert à lui seul. Je pense qu’il vaut mieux éviter toute base chocolat qui s’accomode mieux des vins mutés, type Porto ou Banyuls, mais des figues rôties et tarte à la cannelle, des coings pochés, un feuilleté de mirabelles à la crème d’amande, une tarte fine aux pommes et cannelle devraient épouser le Klein Constantia, sans pudeur. Je précise qu’en l’occurrence, c’est le mets qui doit accompagner le vin et non le contraire… J’ai tenté un accord avec un foie gras poêlé, discrètement vinaigré, accompagné de raisins et pommes caramélisées qui ne m’a pas vraiment enthousiasmé.

Ce vin est introuvable en France (sauf peutêtre chez Lavinia). Profitez d’un passage au Cap, pour en prélever quelques bouteilles chez un caviste averti.

Mais laissons conclure Charles Baudelaire qui, dans les Fleurs du Mal, le décrit comme « l’expression ultime de la sensualité »…

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé (même pour les poètes).

|| |Le Manor House, corps principal de la propriété de Groot Constantia. _ Constantia fut la première et la plus grande exploitation viticole d’Afrique du Sud. _ Elle fut séparée ensuite en plusieurs propriétés : Klein Constantia, Constantia Uitsig et la plus grande Groot Constantia.|(gallery)




Chambolle-Musigny 1er Cru Les Baudes 2000 – Sérafin Père et Fils, 21220 Gevrey-Chambertin

Mais ma conversion définitive vient de ma rencontre avec Henri Jayer, « le pape du Pinot noir », dont la disparition récente a été déplorée par tous les oenologues : j’eus l’honneur, grâce à lui, de déguster et d’apprécier la sublimité que peuvent atteindre les vins des Côtes de Nuits.

Les Bourgogne rouges, monocépages de Pinot noir, sont cependant des vins d’une complexité et d’une variabilité déroutantes. D’un climat(Climat en Bourgogne désigne une petite zone géographique déterminée par le sous-sol, l’exposition et le microclimat.) l’autre, parfois distants de quelques dizaines de mètres, d’un producteur à son voisin, d’un millésime raté ou réussi, vous pouvez déguster des bouteilles sublimes, correctes ou franchement médiocres.

Le classement en appellations communales (Vosne-Romanée, Gevrey-Chambertin, Nuits-saint-Georges, etc.), en premier cru ou en grand cru (Chambertin, Clos Vougeot, etc.) n’est, en aucune façon, une garantie, car tout dépend de la qualité du viticulteur et de celle du millésime. Le Pinot noir, « bête à chagrin », disait Henri Jayer, réserve continuellement des surprises, parfois agréables, mais souvent très décevantes.

Ainsi, je considère que, parmi les multiples producteurs (près de 300 en Côtes de Nuits), 25 % sont dignes d’intérêt et moins de 15 % élaborent avec régularité de bons, voire d’excellents vins. Il faut enfin souligner que les grands ou les très grands viticulteurs, au nombre d’une quarantaine en Côtes de Nuits, sont quasiment inaccessibles pour le particulier, soit par leurs tarifs prohibitifs (Romanée-Conti, Clos de Tart), soit par la rareté de leur production (E. Rouget, Domaine D. Mortet).

C’est pourquoi je tiens à vous recommander une des vedettes des Côtes de Nuits, encore, je crois, relativement accessible.

Christian Sérafin est un personnage singulier, d’abord difficile : bourru, « taiseux », il ne se découvre pas au premier venu. Ce n’est qu’à ma troisième visite que j’ai pu commencer à appréhender sa riche et, au demeurant, très sympathique personnalité. J’ai compris qu’il est assez timide, mais aussi étonnamment modeste ; ne vous confie-t-il pas au détour de la conversation que « certes son Gevrey, Les Cazetiers, était arrivé en tête d’une dégustation à l’aveugle à New-York, parmi toutes les autres bouteilles de Côtes de Nuits, mais que plusieurs de ses collègues méritaient tout autant que lui cette distinction ».

Il dédaigne et refuse la publicité des grands guides oenologiques français, en partie du fait de la limitation des disponibilités sur un petit domaine de 5,5 hectares et d’une demande massive de l’étranger où part près de 80 % de sa production. En définitive, la vente au particulier en France plafonne à 10 %…

Christian Sérafin soigne méticuleusement ses vignes de la façon la plus naturelle possible. La vinification de ses premiers crus se fait, pour 80 %, en fûts neufs. Ses vins ne sont, ni filtrés, ni collés.

Tous les crus qu’il produit et que j’ai eu l’honneur de déguster, sont remarquables et son habileté lui permet de gommer les difficultés de certains millésimes et de maintenir un niveau qualitatif quasi-constant. J’apprécie toute sa gamme de Gevrey-Chambertin : Villages, premiers crus : Corbeaux, Fonteny et le quasiintrouvable Cazetiers, mais mon coup de coeur actuel est décerné à son Chambolle-Musigny 1er Cru Les Baudes 2000.

Le Chambolle-Musigny est considéré comme le vin le plus fin des Côtes de Nuits : vin de dentelle, vin de « femme ». Peut-être, mais pas pour la production de Christian Sérafin : puissance, ampleur, mais aussi élégance le caractérisent. La robe rubis aux reflets lumineux est inhabituelle pour un Pinot noir, nez de petits fruits rouges : cerise griotte, framboise et également pruneau et violette, on retrouve en bouche de copieuses saveurs de mûres, d’épices et de truffes.

Sa délicatesse charnue ne l’empêche pas de conserver une structure solide et durable, promesse d’un long vieillissement.

Ce vin, associant puissance et subtilité, épousera avec plaisir des viandes goûteuses et sophistiquées : petits gibiers à plumes, un simple perdreau rôti, un colvert au céleri et aux truffes, un faisan vigneronne. Le chapon de Bresse farci aux truffes de Régis Marcon, le jarret de veau caramélisé de Alain Ducasse seront délicatement enrobés par les tanins soyeux de ce Chambolle.

Des fromages très crémeux, type Brillat- Savarin, Chaource l’encadreront gaillardement en fin de repas. Christian Sérafin(gallery)




Riesling Hugel : « Hommage à Jean Hugel » 1997 (68340 Riquewihr)

Les Alsace : vins blancs du XXIe siècle ? C’est ce que nombre de connaisseurs prophétisent, tant la qualité du vignoble et le savoirfaire de très nombreux viticulteurs ont progressé durant ces vingt dernières années, alors que les prix sont restés très raisonnables, sans commune mesure, avec ceux des grands Bourgognes blancs. Certains experts pensent que le réchauffement climatique va également jouer en leur faveur.

Les vins d’Alsace sont des vins de cépages : Muscat, Gewurztraminer, Pinot blanc et gris, mis à part certains assemblages comme l’Edelzwicker, où certains vignerons atypiques, tel Marcel Deiss qui s’obstine à produire des vins de terroir. Mais le cépage roi est incontestablement le Riesling qui se caractérise par une complexité et une variété d’arômes étonnantes : vif et nerveux jeune, soit fin et raffiné, soit charpenté et opulent, tantôt sec et minéral, tantôt fruité ou floral. Cette diversité extrême s’explique évidemment par la nature géologique des sols, les microclimats qui déterminent une palette de terroirs très différents et aboutit au classement en grands crus. Mais il faut se garder d’oublier le rôle majeur du viticulteur qui imprime souvent son style et sa signature.

Le Riesling Hugel, « Hommage à Jean Hugel », 1997 m’a enthousiasmé. Cette cuvée a été élaborée par ses neveux Marc et Etienne, pour célébrer la 50e vendange consécutive de Jean Hugel, figure emblématique du vignoble alsacien, concepteur et rédacteur des textes régissant les appellations vendange tardive et sélection de grains nobles, et probablement également pour montrer que les « jeunes » pouvaient égaler le maître.

La robe très éclatante malgré l’âge fait miroiter une intense dominante jaune paille avec de beaux reflets verts.

Au premier abord : important nez pétrolé avec des arômes d’agrumes caractéristiques des grands Riesling, mais on est très vite désorienté et émerveillé par la complexité olfactive : beaucoup de fruits exotiques : mangue, fruit de la passion, nuances d’herbes sauvages : sauge, menthe, flaveurs de verveine et mélisse, si bien qu’on en vient à douter : s’agit-il bien d’un Riesling, ne serait-ce pas un vin méditerranéen, un grand blanc des Côtes de Provence ? un Pinot Gricio italien ? un Albarino espagnol ?

Revenons sur terre : l’étiquette fait foi, mais sa sobriété nous cache comment cet étonnant Riesling a été élaboré. Ã l’évidence avec des grands crus provenant principalement ou exclusivement du terroir vedette de Riquewihr : le Schoenenbourg, il s’apparente, du fait d’une relative richesse en sucres résiduels, à une vendange tardive, mais n’en a pas toutes les caractéristiques. Enfin, il faut souligner qu’il est issu d’un très grand millésime, le 1997, qui, en Alsace, a atteint des maturités records.

Avec quoi, avec qui déguster un tel nectar ? Avec de bons amis, répond malicieusement Jean Hugel… Personnellement, je lui ai présenté des langoustines au safran et coriandre qu’il a entourées avec délectation, mais un tronçon de turbot, un homard sauce aigre doux, le saumon à l’argile de Senderens, la mousseline de grenouille de Paul Haeberlin, le bar en écailles grillées aux épices douces de Guy Savoy l’épouseraient tout aussi voluptueusement.

Cette cuvée spéciale n’a été, à ma connaissance, élaborée qu’en 1997 et 1998 ; 1998 est encore disponible dans les caves éponymes. Par contre, le 1997, certainement le plus réussi, est quasi-introuvable. Ã moins que vous n’ayez de bons amis alsaciens !

à consommer avec modération. (gallery)




« Epicurea » de Château Martinat (Côtes de Bourg 2003) 33710 Lansac

Un de mes très bons amis, gastroentérologue retraité et reconverti dans la viticulture, m’a fait rencontrer Stéphane Donze, jeune quadra dynamique qui produit un excellent Château Martinat, mais dont j’ai tout particulièrement apprécié la cuvée Epicurea. Stéphane Donze ne veut pas qu’elle soit intitulée cuvée de prestige, et encore moins vin de garage, quoique… la faible production, 12 000 bouteilles par an, les rendements de 20 hectolitres par hectare, étonnamment faibles, pourraient lui valoir cette dénomination.

L’Epicurea est produit sur des sols argilograveleux, la vendange est manuelle, ce qui est exceptionnel dans cette région, l’élevage est réalisé en cuvées de bétons thermo-régulés, puis en barriques 100 % de chêne neuf, où a lieu la malo-lactique. L’élevage en barrique se déroule pendant 18 mois.

Chaque lot est vinifié séparément et l’assemblage est opéré après sélection qualitative.

L’assemblage est atypique : 80 % de Merlot et 20 % de Malbec. Le moût est bâtonné, très peu soutiré, l’Epicurea 2003 n’est quasiment pas acidifié malgré la très faible acidité des vins de cette année de la canicule et n’a été ni filtré, ni collé.

D’emblée, ce vin en bouche associe puissance et rondeur avec des tanins doux et charmeurs, il évite, grâce au travail méticuleux du viticulteur, surextraction et surmaturation. Il dégage en nez des arômes de cassis, de cerise, puis, en rétrolfaction, poivre et épices, réglisse, vanille.

Ce grand vin, qu’en aveugle on pourrait confondre avec un grand cru médocain, épousera toutes viandes grillées ou en sauce ; mais il s’épanouira tout particulièrement avec un canard aux olives et surtout les préparations à base d’agneau navarin, petites côtes grillées et, bien évidemment, le gigôt ou l’épaule d’agneau aux flageolets. Il nous a enchantés au réveillon en accompagnant un chapon aux marrons.

Attention ! Mon petit doigt me dit que ce jeune producteur n’a pas fini de progresser et de nous étonner (pour preuve, la note « énorme » décernée par Parker pour son Epicurea 2005). Que les amateurs n’hésitent pas à se le procurer dès maintenant, d’autant que le rapport qualité-prix reste très correct, avant que sa renommée ne le rende difficilement accessible. _ Attention à l’abus d’alcool, à consommer avec modération.

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Vous avez dit « iPhone » ?

313 – Après six mois d’utilisation, un bilan s’impose :

j’aime : le design soigné, la qualité de l’écran, l’interface Multi-touch (glisser, pincer, écarter, taper, pousser) si simple que ma petite fille de 4 ans n’a pas mis plus de 20 secondes à l’utiliser, les bons plans avec Google Map, la messagerie visuelle vocale, la navigation web avec Safari qui est internet à lui seul ;

je n’aime pas : iTunes, trop rigide, ne permettant pas de sélectionner une application comme sur l’iPod, l’absence de gestion en mode disque dur (copier, glisser), l’impossibilité de synchroniser l’iPhone avec plusieurs ordinateurs, le clavier virtuel peu pratique, la gestion des contacts pour téléphoner et la rédaction d’emails.

Les rumeurs

Le PDG d’Apple, Steve Jobs, devrait dévoiler le très attendu iPhone version 2.0 lors de son discours d’inauguration de la Worldwide Developers Conference qui se tiendra du 9 au 13 juin 2008 à San Francisco, « le premier d’une vague impressionnante de nouveaux produits », 3G, GPS, écran Oled, permettant la vidéo conférence, ainsi que la mise à disposition de son kit de développement SDK qui va permettre à tous les développeurs et sociétés qui le souhaitent de pouvoir diffuser officiellement des applications compatibles avec le Firmware non jailbreaké de l’iPhone, c’est-à-dire celui des iPhone d’origine (alors que jusqu’à présent il fallait débloquer son iPhone pour pouvoir utiliser des applications tierces, avec tous les problèmes que cela entraîne).

L’iPhone, tout sauf un simple téléphone

Selon une étude de L’International Business Times qui analyse quelles sont les fonctions les plus utilisés sur un iPhone, seulement 46,5 % des utilisateurs d’un iPhone utilisent la fonction téléphone , cette proportion passe à 71,1 % pour les utilisateurs de BlackBerrys. Du coté de la navigation internet et iPod, l’iPhone est largement au-dessus de ses concurrents puisque 12 % des utilisateurs utilisent ces fonctions contre 2,5 % pour les autres téléphones.

A priori, pour beaucoup, l’iPhone est plus vu comme un ordinateur qui fait aussi téléphone que comme un téléphone avec certaines fonctions d’un ordinateur.

Et vous, que souhaitez-vous faire de votre iPhone ?

– Si vous recherchez, un objet multimédia, ludique et innovant, un peu de patience… pour faire l’acquisition d’un iPhone de seconde génération. – Si vous avez besoin d’un outil professionnel pour téléphoner et gérer vos mails avec un « véritable clavier AZERTY » le BlackBerry s’impose.

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« Jamais homme noble ne hait le bon vin » (F. Rabelais)

Il n’est pas vraiment choquant qu’une revue, destinée aux cardiologues, consacre des chroniques au vin. Depuis la publication retentissante de S. Renaud démontrant une diminution des risques de décès cardiovasculaires de 30 % pour les consommateurs habituels de 2 à 3 verres de vin rouge, de l’Étude MONICA prouvant une diminution de la maladie coronaire du nord au sud de l’Europe, alors que la consommation de vin augmente, l’accumulation de preuves expérimentales des actions antiagrégantes et antioxydantes des polyphénols associés à l’alcool ont étayé la réalité du « French Paradox » évoqué pour la première fois par Édouard Dolnick en 1990 dans la revue HEALTH.

Mais, depuis, d’innombrables études épidémiologiques, contestées seulement par quelques intégristes abstinents, ont démontré l’effet favorable de la consommation modérée de vin (le plus souvent rouge) sur le risque d’infarctus du myocarde, d’accident vasculaire cérébral, un effet préventif sur le vieillissement cérébral, la maladie d’Alzheimer, un certain nombre de cancers, dont celui du colon.

La messe est dite (avec le vin du même nom), la consommation modérée de vin peut être bénéfique pour la santé, mais en ne célant pas un certain nombre de bémols : – le risque d’addiction est réel, et c’est pourquoi on ne peut conseiller que les bons vins, d’abord parce qu’ils contiennent certainement plus de substances actives, tels les polyphénols dans les tanins, et parce que leurs prix relativement élevés représentent un frein à la surconsommation. L’éducation du goût du dégustateur est certainement l’une des meilleures préventions contre l’addiction à l’alcool. C’est dans cette optique : information sur les bons vins, initiation à la dégustation, que se situera ma démarche dans cette rubrique ; – la consommation immodérée a un effet exactement inverse de celui bénéfique rapporté par les études expérimentales et épidémiologiques : augmentation des risques cardiovasculaires ; – la conduite automobile sous l’emprise de l’alcool est un fléau que nous dénonçons bien évidemment.

J’ai choisi un pseudonyme (assez transparent pour ne pas créer de confusions entre mes activités syndicales, importantes sur le plan national, et ma deuxième passion qu’est l’oenologie). Je tiens également à préciser que les choix, préférences, coups de coeur que je vous présenterai, sont d’abord et surtout subjectifs. Telle bouteille que j’aurai appréciée dans un certaine ambiance, avec un plat particulier, pourra apparaître décevante, voire franchement mauvaise dans d’autres circonstances et surtout dans un millésime différent. Je ne prétends, ni à l’exhaustivité, ni à l’exactitude de mes choix, je sais parfaitement que, dans les appellations proposées, certains connaissent des vins largement supérieurs, bien plus délectables, etc. J’affirme, par ailleurs, ma totale indépendance et l’absence de conflits d’intérêts avec tous les viticulteurs dont j’aurai l’occasion de vanter les produits.

Je suis prêt à recevoir toutes les remarques, critiques, propositions et améliorations pour cette rubrique qui débute…

Et si vous avez de beaux flacons à faire connaître, adressez des échantillons à la rédaction qui me les transmettra… peut-être !

Bonne dégustation, mais avec modération.

|VACQUEYRAS CHÃTEAU DES TOURS 2001
(Emmanuel Reynaud – 84260 Sarrians)| |Le VACQUEYRAS a été longtemps discrédité par les rendements intensifs qu’imposaient nombre de viticulteurs produisant des vins riches en alcool, mais âpres et durs, tout juste dignes de figurer sur les gondoles des supermarchés. _ Mais quelques viticulteurs dynamiques ont réhabilité ce vignoble des Côtes-du-Rhône méridionales en limitant leur production et en soignant méticuleusement leurs vignes. _ Emmanuel Reynaud qui a succédé à son oncle, le regretté Jacques Reynaud, victime d’une mort subite début 1997, à la direction du mythique CHÃTEAUNEUF-DU-PAPE, RAYAS, est certainement une des vedettes de l’appellation VACQUEYRAS. _ Rendements très faibles, 15 à 20 hl/hectare, composé de 90 % de GRENACHE et 10 % de SYRAH, robe trompeuse rubis, relativement claire qui cache une opulence, une longueur et une complexité étonnantes, ce CHÃTEAU DES TOURS 2001 est une réussite incontestable. _ Nez de cerise kirchée, de mûre, de thym, de réglisse et de poivre moulu, intensité et corpulence en bouche, longue garde prévisible, mais, dès maintenant, délectable. _ Emmanuel Reynaud a le scrupule de déclasser son VACQUEYRAS en « CÔTES-DU-RHONE » simple lors des années moyennes, tel 2002, et de ne le commercialiser que lorsqu’il l’estime prêt à la dégustation. Ainsi, le 2003 qui s’avère mémorable, ne sera proposé qu’en 2008. _ Ce vin épousera, sans risque de divorce, toutes les viandes en sauce, le gigot de 7 heures, le boeuf bourguignon (et oui !) et surtout tous les gibiers à poil, tel le civet de marcassin. _ Ã consommer avec modération. Site internet : www.vacqueyras.tm.fr|




Les critères pour choisir un bon système de navigation

303 – D’abord réservé aux militaires, le GPS a été rendu accessible aux civils, notamment en raison des services qu’il rendait dans le domaine de l’aviation. Cependant l’utilisation par le public était grevée d’une dégradation volontaire et aléatoire du signal (selective availability).

La précision n’atteignait que la centaine de mètres en coordonnées planes et 150 mètres en altitude. Cela jusqu’au premier mai 2000, date à laquelle le président Clinton a décidé l’arrêt de cette dégradation. Depuis, la précision d’un appareil GPS s’est vue améliorée d’un facteur dix.

Comment fonctionne-t-il ?

Les 24 satellites dédiés au système tournent autour de la terre à 20.000 km d’altitude, sur six orbites différentes. Le récepteur GPS échange des signaux radio après être entré en contact avec au moins trois de ces satellites.

Le temps mis par le signal permet de connaître la distance avec chacun des satellites. Un calcul trigonométrique permet alors de déterminer la position géographique du récepteur. Le réglage correct de l’heure (sans oublier l’heure d’été par exemple) est impératif pour obtenir des données exactes. Plus le nombre de satellites captés est grand et plus la précision est bonne.

De même, plus le temps de capture est important et plus le système sera précis.

Malgré ses prodigieuses possibilités, le GPS a quelques limites dans le cadre d’un usage courant.

D’abord, il n’est pas toujours possible de capter suffisamment de satellites et les éléments suivants constituent chacun des obstacles à la réception : – le mauvais temps ; – les murs ; – les parois de montagne ; – les arbres d’une forêt.

Enfin, si la précision horizontale est imbattable, la précision verticale demeure inférieure à celle d’un bon altimètre convenablement réglé.

Le système A-GPS

Le GPS assisté capture plus vite les signaux satellites et offre un positionnement plus précis, grâce à l’interaction avec le réseau mobile terrestre.

Afin de remédier aux problèmes de détérioration des performances en milieu urbain, la technologie A-GPS (Assisted GPS) – ou WAG (Wireless Assisted GPS) – fournit des données de localisation plus précises (de l’ordre de trois à cinq mètres) et fonctionne dans des lieux mal couverts par le GPS (bâtiments, canyons urbains, tunnels, etc.).

Quelques secondes pour la synchronisation

Les temps de recherche de signal s’en trouvent nettement réduits : la durée requise pour la première connexion, ou TTFF (Time To First Fix), passe de plusieurs minutes, dans certains cas, à seulement quelques secondes. De plus, au contraire des GPS traditionnels, le récepteur A-GPS intégré dans le terminal est en mesure de détecter et de démoduler des signaux de très faible magnitude.

RDS/TMC – L’info trafic via la bande FM : complément indispensable du GPS

En utilisant une onde sous-porteuse du signal radio FM traditionnel, le système TMC informe à intervalles réguliers les récepteurs GPS compatibles de la survenue d’un incident.

Le message diffusé au format TMC se compose d’un code identifiant la nature de l’incident parmi 1.460 prédéfinis (accident, embouteillage, etc.), d’un autre relatif à sa localisation géographique, d’une précision sur le sens de la circulation concerné et de son étendue.

Le récepteur peut alors intégrer ces informations dans son système de navigation et recalculer, au besoin, un itinéraire alternatif.

PND – PDA – Smartphone : lequel choisir ?

En dehors des systèmes proposés avec les véhicules, performants, mais très onéreux, il existe trois types de produits autonomes : – Personal Digital Assistant : options nécessaires, mauvaise ergonomie ; – Smartphones : faible taille de l’écran, performances limitées du processeur, autonomie réduite en fonction GPS ; – Personal Navigation Devices : système autonome dédié, le meilleur choix.

Les points importants

L’écran : si la majorité des PND intégrait un écran 3,5 pouces, suffisant pour afficher correctement la route empruntée ainsi que quelques informations basiques, les écrans plus grands, qui dépassent 4 pouces, permettent d’afficher plus de détails, nom des rues, panneaux routiers, etc., et ce d’autant que le format classique 4:3 est abandonné au profit du 16:9.

Enfin le recours au stylet se justifie moins pour les grands écrans tactiles.

La puce GPS : désormais, tous les GPS adaptent le standard Sirf III, plus efficace (troisième génération) évitant l’installation de l’antenne externe et autorisant la réception des signaux même à travers un parebrise athermique ave un temps d’accroche raccourci, inférieur à la minute.

Le processeur : il existe deux types de circuits, Samsung et Intel, avec des fréquences de 266 MHz à 400 MHz, puissance qui détermine les temps de calcul d’itinéraire ou de recalcul en cas de bouchon ou de changement d’itinéraire (cinq secondes à plus d’une minute pour les moins performants), rendant parfois nécessaire de ralentir ou de s’arrêter pour attendre les nouvelles indications.

Le système d’exploitation joue également sur les performances : si certains utilisent une variante de Windows CE (Acer) qui nécessite un processeur puissant, d’autres préfèrent utiliser un OS propriétaire leur permettant d’adapter la partie logicielle à la puissance matérielle (Tom Tom – Via Michelin).

Le logiciel de navigation : coeur du PND Ces logiciels varient surtout au niveau de l’interface car, en fait, tous exploitent les données de deux sociétés de cartographie, Navteq et télé Atlas dont les mises à jour régulières doivent être téléchargées.

Les informations : la navigation en ellemême ne suffit plus et doit s’accompagner d’informations liées au trajet parcouru. Elles sont de plusieurs ordres et ne sont pas traitées de la même façon selon le produit.

La principale concerne l’Info Trafic. _ Deux systèmes d’infos cohabitent : le système RDS/TMC, reprenant les informations diffusées sur la bande FM, qui nécessite une antenne externe (Via Michelin) ; _ Tom Tom fait appel à un système plus complexe qui nécessite la mise en communication du GPS et d’un téléphone portable relié par Bluetooth, récupérant les infos trafic via Internet en se connectant au serveur Tom Tom, système couteux, moins fiable que le RDS/TMC et qui implique de circuler dans des zones couvertes par le GPRS.

Les autres données : _ péages – radars – POI : _ certains logiciels permettent de privilégier les itinéraires économiques (sans péage) et d’autres vous alertent à l’approche de radars en indiquant la limitation de vitesse dans la zone parcourue ; _ les Points Of Interest permettent de retrouver les restaurants, les stations-services, le Via Michelin intégrant les données du Guide rouge et du Guide vert, avec résumé et possibilités de composer directement le numéro de téléphone en passant par bluetooth et un mobile.

Enfin, les GPS les plus sophistiqués intègrent des mémoires internes de grande capacité permettant des applications multimédias, lecteur de fichiers audio ou vidéo compatible Mpeg 4 ou Divx, de visionneuse photos, de téléphonie, intégrant les carnets d’adresses de votre mobile et bientôt la synthèse vocale pour indiquer le nom des rues ou naviguer dans les menus sans lâcher le volant.

Voilà, il ne vous reste plus qu’à choisir le modèle de vos rêves, en attendant GALILEO.

Quelques adresses utiles pour vos mises à jour : _ www.gpspassion.com _ www.alertegps.com _ www.navx.com(gallery)




Sur Internet, des données « update » pour notre pratique

287 – De l’American Heart Association (AHA), comment obtenir les données les plus importantes pour notre pratique ?

Il faut d’abord se rendre sur le site de l’AHA : « scientificsessions.americanheart.org ». Allez dans « 3 Minute Lifestyle Interview » et vous aurez accès respectivement aux quinze questions (voir encadré plus bas) que nos collègues cardiologues américains sont invités à poser à leurs patients pour évaluer en quelques minutes le niveau d’activités physiques et alimentaires.  Si vous voulez obtenir les synthèses des grands essais présentés à l’AHA 2005, allez dans « Late-Breaking Clinical Trials ». Allez aussi dans « theheart.org », vous aurez accès aux commentaires et symposiums réalisés en anglais et en français dans l’édition française avec deux sessions vidéo à ne pas manquer « Au coeur du débat : AHA 2005 » avec les commentaires de nos experts sur les résultats des essais REPAIRAMI, REVIVE II, SURVIVE, ACTIVE W, CAFE, IDEAL, FIELD, ACTIVATE, et ASCOT 2 x 2. Vous souhaitez d’autres commentaires en français, allez dans le site « webcardio.com » et cliquez dans « AHA 2005 : comptes-rendus ». Vous souhaitez disposer de diapositives « Powerpoint » des grands essais présentés à l’AHA 2005 pour votre prochain EPU : en anglais allez dans le site « clinicaltrialresults.com » et en français allez dans le site CARDIO ONLINE, « col.aei.fr ».

Et si vous alliez voir ce que proposent sur Internet nos amis cardiologues canadiens ?

Le site francophone « Fondation des maladies du coeur » est un organisme bénévole national, sans but lucratif, dont la mission consiste à améliorer la santé des Canadiens et des Canadiennes, en favorisant la recherche, la promotion de la santé et les représentations en faveur de la santé afin de prévenir et réduire les invalidités et les décès dus aux maladies cardiovasculaires et aux accidents vasculaires cérébraux. _ Sur son site, elle propose beaucoup d’informations pour le grand public sur les maladies du coeur, les facteurs de risque, la prévention, etc. et, par exemple, si vous cherchez des données écrites en français sur le stress (on en parle beaucoup mais c’est difficile d’avoir des données un peu objectives pour nos patients), allez dans « Modes de vie sains » puis dans « la gestion du stress », vous y trouverez pour vos patients « stressés » des explications et quelques réponses non commerciales dans un langage « francophone ».

Pour ceux qui font de la réanimation cardio-pulmonaire, l’actualité est dominée par les nouvelles recommandations internationales sur les premiers gestes de réanimation cardio-pulmonaire (RCP).

Elles sont assez révolutionnaires puisque le 15/2 bien classique des secouristes (15 compressions / 2 insufflations) doit faire place aux 30/2 (30 compressions/ 2insufflations). Sans aller jusqu’à supprimer la ventilation au bouche-à-bouche, on s’achemine vers une réanimation axée sur le massage cardiaque externe (MCE), la ventilation venant au second plan. Il est aussi recommandé aux sauveteurs qui disposent d’un défibrillateur de choquer une première fois et de reprendre le massage, immédiatement et durant deux minutes, au lieu de faire trois chocs d’emblée sans MCE. D’autres mesures d’urgence sont détaillées comme la place de l’adrénaline, des antiarythmiques, des thrombolytiques…

Dans « theheart.org », édition française, vous aurez accès à une synthèse, de même dans le British Medical Journal du 2 décembre 2005. Pour ceux qui souhaitent disposer des publications originales, allez dans « erc.edu/index.php/guidelines_download/ en/ », site de l’European Resuscitation Council.

Enfin en marge de la cardiologie, vous cherchez à savoir tout sur la grippe aviaire : allez dans « sante.gouv.fr » vous aurez accès aux communiqués de presse « update », aux informations pour le grand public (affiches et vidéo à télécharger) et aux informations pour les professionnels de la santé.

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AHA 2005

3-Minute Lifestyle Interview Physical Activity -# How many steps do you take each day ? -# Do you have a regular exercise program ? -# Do you typically take elevators or escalators or climb the stairs ? -# Do you park as close as you can to your destination ? -# What limits your level of physical activity ? -# Have you been evaluated for this? -# Would you like to become more active?

Nutrition -# How many servings of fruits and vegetables do you eat a day ? -# How many servings of whole grains do you eat a day ? -# How many servings of fish do you eat a week ? -# Do you eat desserts (how often) ? -# What are your favorite snack foods ? -# Do you eat because you are hungry or because there is food around ? -# Do you weigh the most now that you’ve ever weighed ? -# Are you interested in losing weight ?|




Sécurité Internet : spywares et hoax

286 – Les spywares

Un spyware (logiciel espion) est un programme chargé de recueillir des informations sur l’utilisateur de l’ordinateur sur lequel il est installé afin de les envoyer à la société qui le diffuse pour lui permettre de dresser le profil des internautes.

Les récoltes d’informations peuvent ainsi être :

– la traçabilité des URL des sites visités ;

– le traquage des mots-clés saisis dans les moteurs de recherche ;

– l’analyse des achats réalisés via Internet ;

– voire les informations de paiement bancaire (numéro de carte bancaire) ;

– ou bien des informations personnelles.

Les spywares s’installent généralement en même temps que d’autres logiciels (la plupart du temps des freewares ou sharewares). En effet, cela permet aux auteurs desdits logiciels de rentabiliser leur programme par la vente d’informations statistiques et ainsi permettre de distribuer leur logiciel gratuitement. Il s’agit donc d’un modèle économique dans lequel la gratuité est obtenue contre la cession de données à caractère personnel.

Les spywares ne sont pas forcément illégaux car la licence d’utilisation du logiciel qu’ils accompagnent précise que ce programme tiers va être installé ! mais, bien entendu, la majorité d’entre nous ne lit pas l’intégralité du texte et donc ne sait que très rarement qu’un tel logiciel effectue ce profilage à leur insu.

Outre le préjudice causé par la divulgation d’informations à caractère personnel, les spywares peuvent également être une source de nuisances diverses : – consommation de mémoire vive ; – utilisation d’espace disque ; – mobilisation des ressources du processeur ; – plantages d’autres applications ; – gêne ergonomique (par exemple l’ouverture d’écrans publicitaires ciblés en fonction des données collectées).

Les types de spywares

On distingue généralement deux types de spywares : – les spywares internes (ou spywares intégrés) comportant directement des lignes de codes dédiées aux fonctions de collecte de données ; – Les spywares externes, programmes de collectes autonomes installés.

Comment se protéger

La principale difficulté avec les spywares est de les détecter. La meilleure façon de se protéger est encore de ne pas installer de logiciels dont on n’est pas sûr à 100% de la provenance et de la fiabilité (notamment les freewares, les sharewares et plus particulièrement les logiciels d’échange de fichiers en peer-to-peer type Go!Zilla ou KaZaA).

Qui plus est, la désinstallation de ce type de logiciels ne supprime que rarement les spywares qui l’accompagnent. Pire, elle peut entraîner des dysfonctionnements sur d’autres applications !

Dans la pratique il est quasiment impossible de ne pas installer de logiciels. Ainsi la présence de processus d’arrière-plan suspects, de fichiers étranges ou d’entrées inquiétantes dans la base de registre peuvent parfois trahir la présence de spywares dans le système.

Si vous ne parcourez pas la base de registre à la loupe tous les jours rassurez-vous, il existe des logiciels, nommés anti-spywares permettant de détecter et de supprimer les fichiers, processus et entrées de la base de registres créés par des spywares.

Parmi les anti-spywares les plus connus ou efficaces citons notamment : – Ad-Aware de Lavasoft.de ; – Spybot Search & Destroy.

Les Hoax

Vous avez tous reçu des mails alarmants vous informant qu’un nouveau virus vient de voir le jour, virus réfractaire à tous les antivirus, qui aurait la faculté de détruire tout le système « après x jours de sommeil ».

Dans ce mail figure la marche à suivre afin d’éradiquer le virus de votre disque dur en supprimant manuellement et de façon définitive un fichier ayant une icône. En fait ce fichier que vous venez de « supprimer » est un « fichier utilitaire » indispensable au bon fonctionnement de votre ordinateur !

Un hoax (en français, canular) est donc un courrier électronique propageant une fausse information et poussant le destinataire à diffuser la fausse nouvelle à tous ses proches.

Ainsi, de plus en plus de personnes font suivre des informations reçues par courriel sans vérifier la véracité des propos qui y sont contenus.

Si l’objectif du concepteur d’un hoax est simple – provoquer la satisfaction d’avoir berné un grand nombre de personnes -, les conséquences de ce type de canular sont multiples : – l’engorgement des réseaux en provoquant une masse de données superflues circulant dans les infrastructures réseaux ; – une désinformation, c’est-à-dire faire admettre à de nombreuses personnes de faux concepts ou véhiculer de fausses rumeurs ; – l’encombrement des boîtes aux lettres électroniques déjà chargées ; – la perte de temps, tant pour ceux qui lisent l’information, que pour ceux qui la relayent ; – la dégradation de l’image d’une personne ou bien d’une entreprise ; – l’incrédulité : à force de recevoir de fausses alertes les usagers du réseau risquent de ne plus croire aux vraies.

Ainsi, il est essentiel de suivre certains principes avant de faire circuler une information sur Internet.

Afin de lutter efficacement contre la propagation de fausses informations par courrier électronique, il suffit de retenir un seul concept : « Toute information reçue par courriel non accompagnée d’un lien hypertexte vers un site précisant sa véracité doit être considérée comme non valable ! ».

Ainsi tout courrier contenant une information non accompagnée d’un pointeur vers un site d’information ne doit pas être transmis à d’autres personnes.

Lorsque vous transmettez une information à des destinataires, cherchez un site prouvant votre propos.

Comment vérifier s’il s’agit d’un hoax ?

Lorsque vous recevez un courriel insistant sur le fait qu’il est essentiel de propager l’information (et ne contenant pas de lien prouvant son intégrité), vous devez vérifier sur le site www.hoaxbuster.com s’il s’agit effectivement d’un hoax car ces menaces sont indétectables par les plus puissants antivirus existants.

Si l’information que vous avez reçue ne s’y trouve pas, recherchez l’information sur les principaux sites d’actualités ou bien par l’intermédiaire d’un moteur de recherche type Google.

En conclusion : en respectant ces quelques précautions et en installant, de plus, un pare-feu personnel (Firewall) pour permettre de détecter la présence de logiciels espions et de les empêcher d’accéder à Internet (donc de transmettre les informations collectées), vous pourrez éviter de sombrer dans la paranoïa.




Les Cybercafés UCLA


280 – Cette initiative entre tout à fait dans la philosophie d’UCLA qui souhaite informer et former ses membres aux nouvelles technologies et notamment l’ADSL et ses multiples possibilités.

Comme nous vous l’avions annoncé dans des précédents articles, l’arrivée de l’ADSL Haut Débit (et des services qui en découlent) va encore totalement modifier nos habitudes, avec des offres couplées, téléphonie avec voix sur IP, vidéophonie, télévision – TNT, téléchargement de musique et vidéos, possibilité de prise de contrôle de son PC à distance, e-learning, etc. Compte tenu de la fréquentation et de la satisfaction des cardiologues lors de ces deux premières manifestations, nous avons décidé de poursuivre cette initiative lors des prochaines réunions nationales et internationales.

Nous mettrons donc en place un espace informatique, avec des PC en libre accès, des combinés téléphoniques et un logiciel de voix sur IP professionnel (solution Ephone) dont la qualité, couplée à un débit garanti, vous permettra, non seulement de récupérer vos mails, mais aussi de contacter vos proches et/ou votre cabinet gratuitement, quel que soit l’endroit dans le monde où le congrès se tient.

Ceux qui auront paramétré leur VPN, auront également accès aux données de leur PC.

Pour ceux qui possèdent des PC portables, PDA et/ou téléphone mobile WIFI, des bornes (Hot Spot) seront mises à disposition.

Nous espérons ainsi répondre à vos demandes et serons à votre disposition pour vous aider à maîtriser ces nouvelles technologies.

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Trucs et astuces

1. Accéder de partout à son PC

Pour prendre le contrôle de son PC à distance il faut utiliser un VPN (Virtual Private Network).

Un réseau privé virtuel repose sur un protocole appelé protocole de tunnelisation (tunneling), c’est-à-dire un protocole permettant aux données passant d’une extrémité du VPN à l’autre d’être sécurisées par des algorithmes de cryptographie.

Ce réseau est dit virtuel car il relie deux réseaux « physiques » (deux réseaux locaux par exemple) par une liaison non fiable (Internet) et privé car seuls les ordinateurs des réseaux locaux de part et d’autre du VPN peuvent s’échanger des données sécurisées.

Le terme de « tunnel » est utilisé pour symboliser le fait qu’entre l’entrée et la sortie du VPN les données sont chiffrées (cryptées) et donc incompréhensibles pour toute personne située entre les deux extrémités du VPN, comme si les données passaient dans un tunnel. Dans le cas d’un VPN établi entre deux machines, on appelle client VPN l’élément permettant de chiffrer et de déchiffrer les données du côté utilisateur (client) et serveur VPN (ou plus généralement serveur d’accès distant) l’élément chiffrant et déchiffrant les données du côté de l’organisation.

De cette façon, lorsqu’un utilisateur nécessite d’accéder au réseau privé virtuel, sa requête va être transmise en clair au système passerelle, qui va se connecter au réseau distant par l’intermédiaire d’une infrastructure de réseau public, puis va transmettre la requête de façon chiffrée. L’ordinateur distant va alors fournir les données au serveur VPN de son réseau local qui va transmettre la réponse de façon chiffrée. A réception sur le client VPN de l’utilisateur, les données seront déchiffrées, puis transmises à l’utilisateur…

2. Deux outils à intégrer à Outlook ou Outlook Express

Outclock 3.6 : supprimer des mails sans les télécharger.

Ce logiciel affiche les entêtes des courriels arrivés sur ses différents comptes de messagerie POP, avant qu’ils ne soient téléchargés sur le disque dur du PC.

On peut ainsi facilement, supprimer les messages douteux (susceptibles de contenir des virus), les spams ou les mails trop volumineux.

Réduit dans la barre de taches de Windows, Ouclock informe aussi de l’arrivée de nouveaux messages.

bxAutoZip : compresser automatiquement en ZIP les pièces jointes à un courriel.

Ce plug-in est disponible gratuitement pour les logiciels de messageries Outlook et Outlook Express, la compression s’effectuant au moment de l’envoi, permettant un gain de temps appréciable pour des fichiers volumineux. Sites de téléchargement

Virtual Private Network pour les utilisateurs de Windows XP : www.commentcamarche.net/pratique/vpn-xp.php3 _ ou sur le site de Microsoft : www.microsoft.com/France

Pour les autres vous pouvez télécharger un logiciel gratuit (OmniVPN) à l’adresse suivante : www.trlokom.com/product/omnivpn-free.php

Outclock 3.6 : www.outclock.org/telechargement.html

bxAutoZip : www.baxbex.com/bxautozip.html |