Pocket Cinéma : entrez dans la nouvelle ère de la miniaturisation de la vidéo projection

321 – Sa coque en aluminium renferme la technologie LCos d’une durée de vie de 20 000 heures soit plus de 6 heures d’utilisation des lampes par jour pendant 10 ans, performances surprenantes,détrônant les vidéos projecteurs traditionnels qui nécessitent le changement d’une lampe fragile et onéreuse toutes les 3 000 à 5 000 heures en moyenne.

Il intègre une interface simple, avec une fonction d’enregistreur numérique, 2 Go de mémoire interne, et possède une autonomie de 1 h 30, s’allume en quelques secondes et évite une installation compliquée !

Vous pourrez ainsi stocker et sauvegarder plusieurs milliers de photos au format JPEG, mais aussi plusieurs heures de clips vidéos aux formats MPEG-4 ou H.264 : il suffit de connecter le Pocket Cinéma V10 Plus à votre ordinateur via le port USB et de charger les fichiers dans sa mémoire interne.

Pour encore plus de simplicité, les ingénieurs d’Aiptek ont également intégré :

– un lecteur de cartes SD permettant aux personnes ayant d’autres produits numériques comme un appareil photo, de l’utiliser très simplement : il suffit de glisser votre carte mémoire pouvant aller jusqu’à 8 Go, dans le Pocket Cinéma V10 Plus (formats : SD / SDHC / MMC /MSPro) et vous pourrez alors accéder directement à tous vos fichiers ;

– une entrée vidéo offrant de larges possibilités en se connectant à tout autre produit comme votre Ipod, IPhone, appareil photo, caméscope, lecteur DVD ou directement même à votre téléphone portable pour visionner vos photos et vidéos ;

– pour une stabilité parfaite, le Pocket Cinéma V10 Plus est livré avec un trépied en aluminium orientable et une télécommande infrarouge qui vous permettra de naviguer à distance dans le menu.

En conclusion, ce pico projecteur que vous emmènerez partout avec vous, révolutionne le monde de la vidéo projection pour moins de 300 €.

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Vous avez dit « iPhone » ?

313 – Après six mois d’utilisation, un bilan s’impose :

j’aime : le design soigné, la qualité de l’écran, l’interface Multi-touch (glisser, pincer, écarter, taper, pousser) si simple que ma petite fille de 4 ans n’a pas mis plus de 20 secondes à l’utiliser, les bons plans avec Google Map, la messagerie visuelle vocale, la navigation web avec Safari qui est internet à lui seul ;

je n’aime pas : iTunes, trop rigide, ne permettant pas de sélectionner une application comme sur l’iPod, l’absence de gestion en mode disque dur (copier, glisser), l’impossibilité de synchroniser l’iPhone avec plusieurs ordinateurs, le clavier virtuel peu pratique, la gestion des contacts pour téléphoner et la rédaction d’emails.

Les rumeurs

Le PDG d’Apple, Steve Jobs, devrait dévoiler le très attendu iPhone version 2.0 lors de son discours d’inauguration de la Worldwide Developers Conference qui se tiendra du 9 au 13 juin 2008 à San Francisco, « le premier d’une vague impressionnante de nouveaux produits », 3G, GPS, écran Oled, permettant la vidéo conférence, ainsi que la mise à disposition de son kit de développement SDK qui va permettre à tous les développeurs et sociétés qui le souhaitent de pouvoir diffuser officiellement des applications compatibles avec le Firmware non jailbreaké de l’iPhone, c’est-à-dire celui des iPhone d’origine (alors que jusqu’à présent il fallait débloquer son iPhone pour pouvoir utiliser des applications tierces, avec tous les problèmes que cela entraîne).

L’iPhone, tout sauf un simple téléphone

Selon une étude de L’International Business Times qui analyse quelles sont les fonctions les plus utilisés sur un iPhone, seulement 46,5 % des utilisateurs d’un iPhone utilisent la fonction téléphone , cette proportion passe à 71,1 % pour les utilisateurs de BlackBerrys. Du coté de la navigation internet et iPod, l’iPhone est largement au-dessus de ses concurrents puisque 12 % des utilisateurs utilisent ces fonctions contre 2,5 % pour les autres téléphones.

A priori, pour beaucoup, l’iPhone est plus vu comme un ordinateur qui fait aussi téléphone que comme un téléphone avec certaines fonctions d’un ordinateur.

Et vous, que souhaitez-vous faire de votre iPhone ?

– Si vous recherchez, un objet multimédia, ludique et innovant, un peu de patience… pour faire l’acquisition d’un iPhone de seconde génération. – Si vous avez besoin d’un outil professionnel pour téléphoner et gérer vos mails avec un « véritable clavier AZERTY » le BlackBerry s’impose.

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Les critères pour choisir un bon système de navigation

303 – D’abord réservé aux militaires, le GPS a été rendu accessible aux civils, notamment en raison des services qu’il rendait dans le domaine de l’aviation. Cependant l’utilisation par le public était grevée d’une dégradation volontaire et aléatoire du signal (selective availability).

La précision n’atteignait que la centaine de mètres en coordonnées planes et 150 mètres en altitude. Cela jusqu’au premier mai 2000, date à laquelle le président Clinton a décidé l’arrêt de cette dégradation. Depuis, la précision d’un appareil GPS s’est vue améliorée d’un facteur dix.

Comment fonctionne-t-il ?

Les 24 satellites dédiés au système tournent autour de la terre à 20.000 km d’altitude, sur six orbites différentes. Le récepteur GPS échange des signaux radio après être entré en contact avec au moins trois de ces satellites.

Le temps mis par le signal permet de connaître la distance avec chacun des satellites. Un calcul trigonométrique permet alors de déterminer la position géographique du récepteur. Le réglage correct de l’heure (sans oublier l’heure d’été par exemple) est impératif pour obtenir des données exactes. Plus le nombre de satellites captés est grand et plus la précision est bonne.

De même, plus le temps de capture est important et plus le système sera précis.

Malgré ses prodigieuses possibilités, le GPS a quelques limites dans le cadre d’un usage courant.

D’abord, il n’est pas toujours possible de capter suffisamment de satellites et les éléments suivants constituent chacun des obstacles à la réception : – le mauvais temps ; – les murs ; – les parois de montagne ; – les arbres d’une forêt.

Enfin, si la précision horizontale est imbattable, la précision verticale demeure inférieure à celle d’un bon altimètre convenablement réglé.

Le système A-GPS

Le GPS assisté capture plus vite les signaux satellites et offre un positionnement plus précis, grâce à l’interaction avec le réseau mobile terrestre.

Afin de remédier aux problèmes de détérioration des performances en milieu urbain, la technologie A-GPS (Assisted GPS) – ou WAG (Wireless Assisted GPS) – fournit des données de localisation plus précises (de l’ordre de trois à cinq mètres) et fonctionne dans des lieux mal couverts par le GPS (bâtiments, canyons urbains, tunnels, etc.).

Quelques secondes pour la synchronisation

Les temps de recherche de signal s’en trouvent nettement réduits : la durée requise pour la première connexion, ou TTFF (Time To First Fix), passe de plusieurs minutes, dans certains cas, à seulement quelques secondes. De plus, au contraire des GPS traditionnels, le récepteur A-GPS intégré dans le terminal est en mesure de détecter et de démoduler des signaux de très faible magnitude.

RDS/TMC – L’info trafic via la bande FM : complément indispensable du GPS

En utilisant une onde sous-porteuse du signal radio FM traditionnel, le système TMC informe à intervalles réguliers les récepteurs GPS compatibles de la survenue d’un incident.

Le message diffusé au format TMC se compose d’un code identifiant la nature de l’incident parmi 1.460 prédéfinis (accident, embouteillage, etc.), d’un autre relatif à sa localisation géographique, d’une précision sur le sens de la circulation concerné et de son étendue.

Le récepteur peut alors intégrer ces informations dans son système de navigation et recalculer, au besoin, un itinéraire alternatif.

PND – PDA – Smartphone : lequel choisir ?

En dehors des systèmes proposés avec les véhicules, performants, mais très onéreux, il existe trois types de produits autonomes : – Personal Digital Assistant : options nécessaires, mauvaise ergonomie ; – Smartphones : faible taille de l’écran, performances limitées du processeur, autonomie réduite en fonction GPS ; – Personal Navigation Devices : système autonome dédié, le meilleur choix.

Les points importants

L’écran : si la majorité des PND intégrait un écran 3,5 pouces, suffisant pour afficher correctement la route empruntée ainsi que quelques informations basiques, les écrans plus grands, qui dépassent 4 pouces, permettent d’afficher plus de détails, nom des rues, panneaux routiers, etc., et ce d’autant que le format classique 4:3 est abandonné au profit du 16:9.

Enfin le recours au stylet se justifie moins pour les grands écrans tactiles.

La puce GPS : désormais, tous les GPS adaptent le standard Sirf III, plus efficace (troisième génération) évitant l’installation de l’antenne externe et autorisant la réception des signaux même à travers un parebrise athermique ave un temps d’accroche raccourci, inférieur à la minute.

Le processeur : il existe deux types de circuits, Samsung et Intel, avec des fréquences de 266 MHz à 400 MHz, puissance qui détermine les temps de calcul d’itinéraire ou de recalcul en cas de bouchon ou de changement d’itinéraire (cinq secondes à plus d’une minute pour les moins performants), rendant parfois nécessaire de ralentir ou de s’arrêter pour attendre les nouvelles indications.

Le système d’exploitation joue également sur les performances : si certains utilisent une variante de Windows CE (Acer) qui nécessite un processeur puissant, d’autres préfèrent utiliser un OS propriétaire leur permettant d’adapter la partie logicielle à la puissance matérielle (Tom Tom – Via Michelin).

Le logiciel de navigation : coeur du PND Ces logiciels varient surtout au niveau de l’interface car, en fait, tous exploitent les données de deux sociétés de cartographie, Navteq et télé Atlas dont les mises à jour régulières doivent être téléchargées.

Les informations : la navigation en ellemême ne suffit plus et doit s’accompagner d’informations liées au trajet parcouru. Elles sont de plusieurs ordres et ne sont pas traitées de la même façon selon le produit.

La principale concerne l’Info Trafic. _ Deux systèmes d’infos cohabitent : le système RDS/TMC, reprenant les informations diffusées sur la bande FM, qui nécessite une antenne externe (Via Michelin) ; _ Tom Tom fait appel à un système plus complexe qui nécessite la mise en communication du GPS et d’un téléphone portable relié par Bluetooth, récupérant les infos trafic via Internet en se connectant au serveur Tom Tom, système couteux, moins fiable que le RDS/TMC et qui implique de circuler dans des zones couvertes par le GPRS.

Les autres données : _ péages – radars – POI : _ certains logiciels permettent de privilégier les itinéraires économiques (sans péage) et d’autres vous alertent à l’approche de radars en indiquant la limitation de vitesse dans la zone parcourue ; _ les Points Of Interest permettent de retrouver les restaurants, les stations-services, le Via Michelin intégrant les données du Guide rouge et du Guide vert, avec résumé et possibilités de composer directement le numéro de téléphone en passant par bluetooth et un mobile.

Enfin, les GPS les plus sophistiqués intègrent des mémoires internes de grande capacité permettant des applications multimédias, lecteur de fichiers audio ou vidéo compatible Mpeg 4 ou Divx, de visionneuse photos, de téléphonie, intégrant les carnets d’adresses de votre mobile et bientôt la synthèse vocale pour indiquer le nom des rues ou naviguer dans les menus sans lâcher le volant.

Voilà, il ne vous reste plus qu’à choisir le modèle de vos rêves, en attendant GALILEO.

Quelques adresses utiles pour vos mises à jour : _ www.gpspassion.com _ www.alertegps.com _ www.navx.com(gallery)




Sur Internet, des données « update » pour notre pratique

287 – De l’American Heart Association (AHA), comment obtenir les données les plus importantes pour notre pratique ?

Il faut d’abord se rendre sur le site de l’AHA : « scientificsessions.americanheart.org ». Allez dans « 3 Minute Lifestyle Interview » et vous aurez accès respectivement aux quinze questions (voir encadré plus bas) que nos collègues cardiologues américains sont invités à poser à leurs patients pour évaluer en quelques minutes le niveau d’activités physiques et alimentaires.  Si vous voulez obtenir les synthèses des grands essais présentés à l’AHA 2005, allez dans « Late-Breaking Clinical Trials ». Allez aussi dans « theheart.org », vous aurez accès aux commentaires et symposiums réalisés en anglais et en français dans l’édition française avec deux sessions vidéo à ne pas manquer « Au coeur du débat : AHA 2005 » avec les commentaires de nos experts sur les résultats des essais REPAIRAMI, REVIVE II, SURVIVE, ACTIVE W, CAFE, IDEAL, FIELD, ACTIVATE, et ASCOT 2 x 2. Vous souhaitez d’autres commentaires en français, allez dans le site « webcardio.com » et cliquez dans « AHA 2005 : comptes-rendus ». Vous souhaitez disposer de diapositives « Powerpoint » des grands essais présentés à l’AHA 2005 pour votre prochain EPU : en anglais allez dans le site « clinicaltrialresults.com » et en français allez dans le site CARDIO ONLINE, « col.aei.fr ».

Et si vous alliez voir ce que proposent sur Internet nos amis cardiologues canadiens ?

Le site francophone « Fondation des maladies du coeur » est un organisme bénévole national, sans but lucratif, dont la mission consiste à améliorer la santé des Canadiens et des Canadiennes, en favorisant la recherche, la promotion de la santé et les représentations en faveur de la santé afin de prévenir et réduire les invalidités et les décès dus aux maladies cardiovasculaires et aux accidents vasculaires cérébraux. _ Sur son site, elle propose beaucoup d’informations pour le grand public sur les maladies du coeur, les facteurs de risque, la prévention, etc. et, par exemple, si vous cherchez des données écrites en français sur le stress (on en parle beaucoup mais c’est difficile d’avoir des données un peu objectives pour nos patients), allez dans « Modes de vie sains » puis dans « la gestion du stress », vous y trouverez pour vos patients « stressés » des explications et quelques réponses non commerciales dans un langage « francophone ».

Pour ceux qui font de la réanimation cardio-pulmonaire, l’actualité est dominée par les nouvelles recommandations internationales sur les premiers gestes de réanimation cardio-pulmonaire (RCP).

Elles sont assez révolutionnaires puisque le 15/2 bien classique des secouristes (15 compressions / 2 insufflations) doit faire place aux 30/2 (30 compressions/ 2insufflations). Sans aller jusqu’à supprimer la ventilation au bouche-à-bouche, on s’achemine vers une réanimation axée sur le massage cardiaque externe (MCE), la ventilation venant au second plan. Il est aussi recommandé aux sauveteurs qui disposent d’un défibrillateur de choquer une première fois et de reprendre le massage, immédiatement et durant deux minutes, au lieu de faire trois chocs d’emblée sans MCE. D’autres mesures d’urgence sont détaillées comme la place de l’adrénaline, des antiarythmiques, des thrombolytiques…

Dans « theheart.org », édition française, vous aurez accès à une synthèse, de même dans le British Medical Journal du 2 décembre 2005. Pour ceux qui souhaitent disposer des publications originales, allez dans « erc.edu/index.php/guidelines_download/ en/ », site de l’European Resuscitation Council.

Enfin en marge de la cardiologie, vous cherchez à savoir tout sur la grippe aviaire : allez dans « sante.gouv.fr » vous aurez accès aux communiqués de presse « update », aux informations pour le grand public (affiches et vidéo à télécharger) et aux informations pour les professionnels de la santé.

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AHA 2005

3-Minute Lifestyle Interview Physical Activity -# How many steps do you take each day ? -# Do you have a regular exercise program ? -# Do you typically take elevators or escalators or climb the stairs ? -# Do you park as close as you can to your destination ? -# What limits your level of physical activity ? -# Have you been evaluated for this? -# Would you like to become more active?

Nutrition -# How many servings of fruits and vegetables do you eat a day ? -# How many servings of whole grains do you eat a day ? -# How many servings of fish do you eat a week ? -# Do you eat desserts (how often) ? -# What are your favorite snack foods ? -# Do you eat because you are hungry or because there is food around ? -# Do you weigh the most now that you’ve ever weighed ? -# Are you interested in losing weight ?|




Sécurité Internet : spywares et hoax

286 – Les spywares

Un spyware (logiciel espion) est un programme chargé de recueillir des informations sur l’utilisateur de l’ordinateur sur lequel il est installé afin de les envoyer à la société qui le diffuse pour lui permettre de dresser le profil des internautes.

Les récoltes d’informations peuvent ainsi être :

– la traçabilité des URL des sites visités ;

– le traquage des mots-clés saisis dans les moteurs de recherche ;

– l’analyse des achats réalisés via Internet ;

– voire les informations de paiement bancaire (numéro de carte bancaire) ;

– ou bien des informations personnelles.

Les spywares s’installent généralement en même temps que d’autres logiciels (la plupart du temps des freewares ou sharewares). En effet, cela permet aux auteurs desdits logiciels de rentabiliser leur programme par la vente d’informations statistiques et ainsi permettre de distribuer leur logiciel gratuitement. Il s’agit donc d’un modèle économique dans lequel la gratuité est obtenue contre la cession de données à caractère personnel.

Les spywares ne sont pas forcément illégaux car la licence d’utilisation du logiciel qu’ils accompagnent précise que ce programme tiers va être installé ! mais, bien entendu, la majorité d’entre nous ne lit pas l’intégralité du texte et donc ne sait que très rarement qu’un tel logiciel effectue ce profilage à leur insu.

Outre le préjudice causé par la divulgation d’informations à caractère personnel, les spywares peuvent également être une source de nuisances diverses : – consommation de mémoire vive ; – utilisation d’espace disque ; – mobilisation des ressources du processeur ; – plantages d’autres applications ; – gêne ergonomique (par exemple l’ouverture d’écrans publicitaires ciblés en fonction des données collectées).

Les types de spywares

On distingue généralement deux types de spywares : – les spywares internes (ou spywares intégrés) comportant directement des lignes de codes dédiées aux fonctions de collecte de données ; – Les spywares externes, programmes de collectes autonomes installés.

Comment se protéger

La principale difficulté avec les spywares est de les détecter. La meilleure façon de se protéger est encore de ne pas installer de logiciels dont on n’est pas sûr à 100% de la provenance et de la fiabilité (notamment les freewares, les sharewares et plus particulièrement les logiciels d’échange de fichiers en peer-to-peer type Go!Zilla ou KaZaA).

Qui plus est, la désinstallation de ce type de logiciels ne supprime que rarement les spywares qui l’accompagnent. Pire, elle peut entraîner des dysfonctionnements sur d’autres applications !

Dans la pratique il est quasiment impossible de ne pas installer de logiciels. Ainsi la présence de processus d’arrière-plan suspects, de fichiers étranges ou d’entrées inquiétantes dans la base de registre peuvent parfois trahir la présence de spywares dans le système.

Si vous ne parcourez pas la base de registre à la loupe tous les jours rassurez-vous, il existe des logiciels, nommés anti-spywares permettant de détecter et de supprimer les fichiers, processus et entrées de la base de registres créés par des spywares.

Parmi les anti-spywares les plus connus ou efficaces citons notamment : – Ad-Aware de Lavasoft.de ; – Spybot Search & Destroy.

Les Hoax

Vous avez tous reçu des mails alarmants vous informant qu’un nouveau virus vient de voir le jour, virus réfractaire à tous les antivirus, qui aurait la faculté de détruire tout le système « après x jours de sommeil ».

Dans ce mail figure la marche à suivre afin d’éradiquer le virus de votre disque dur en supprimant manuellement et de façon définitive un fichier ayant une icône. En fait ce fichier que vous venez de « supprimer » est un « fichier utilitaire » indispensable au bon fonctionnement de votre ordinateur !

Un hoax (en français, canular) est donc un courrier électronique propageant une fausse information et poussant le destinataire à diffuser la fausse nouvelle à tous ses proches.

Ainsi, de plus en plus de personnes font suivre des informations reçues par courriel sans vérifier la véracité des propos qui y sont contenus.

Si l’objectif du concepteur d’un hoax est simple – provoquer la satisfaction d’avoir berné un grand nombre de personnes -, les conséquences de ce type de canular sont multiples : – l’engorgement des réseaux en provoquant une masse de données superflues circulant dans les infrastructures réseaux ; – une désinformation, c’est-à-dire faire admettre à de nombreuses personnes de faux concepts ou véhiculer de fausses rumeurs ; – l’encombrement des boîtes aux lettres électroniques déjà chargées ; – la perte de temps, tant pour ceux qui lisent l’information, que pour ceux qui la relayent ; – la dégradation de l’image d’une personne ou bien d’une entreprise ; – l’incrédulité : à force de recevoir de fausses alertes les usagers du réseau risquent de ne plus croire aux vraies.

Ainsi, il est essentiel de suivre certains principes avant de faire circuler une information sur Internet.

Afin de lutter efficacement contre la propagation de fausses informations par courrier électronique, il suffit de retenir un seul concept : « Toute information reçue par courriel non accompagnée d’un lien hypertexte vers un site précisant sa véracité doit être considérée comme non valable ! ».

Ainsi tout courrier contenant une information non accompagnée d’un pointeur vers un site d’information ne doit pas être transmis à d’autres personnes.

Lorsque vous transmettez une information à des destinataires, cherchez un site prouvant votre propos.

Comment vérifier s’il s’agit d’un hoax ?

Lorsque vous recevez un courriel insistant sur le fait qu’il est essentiel de propager l’information (et ne contenant pas de lien prouvant son intégrité), vous devez vérifier sur le site www.hoaxbuster.com s’il s’agit effectivement d’un hoax car ces menaces sont indétectables par les plus puissants antivirus existants.

Si l’information que vous avez reçue ne s’y trouve pas, recherchez l’information sur les principaux sites d’actualités ou bien par l’intermédiaire d’un moteur de recherche type Google.

En conclusion : en respectant ces quelques précautions et en installant, de plus, un pare-feu personnel (Firewall) pour permettre de détecter la présence de logiciels espions et de les empêcher d’accéder à Internet (donc de transmettre les informations collectées), vous pourrez éviter de sombrer dans la paranoïa.