Bretagne : près de 77 000 actes de télémédecine réalisés en 3 semaines

Exactement 76 941 téléconsultations remboursées par le régime général de l’assurance maladie ont été réalisées en Bretagne entre le 16 mars, date de l’annonce du confinement par le président de la République, Emmanuel Macron, et le 5 avril, a fait savoir l’agence régionale de santé (ARS) Bretagne le 8 avril.

Entre le 1er janvier et le 16 mars, seulement 2 428 téléconsultations avaient été réalisées, a indiqué l’ARS. [En savoir plus]




Comment la healthtech se met en rang pour combattre la crise sanitaire

Créée mi-mars sous l’impulsion du Dr Fabrice Denis, oncologue-radiothérapeute au Mans et concepteur d’applications de pré-diagnostic médical, l’Alliance digitale contre le Covid-19 réunit aujourd’hui un large consortium d’acteurs privés « qui joignent leurs efforts pour concevoir des outils visant à lutter contre la crise épidémique », ont expliqué à TICpharma plusieurs membres de l’initiative.

L’Alliance digitale contre le Covid-19 composée d’industriels de la santé et d’acteurs du numérique a lancé le 18 mars le site d’information grand public maladiecoronavirus.fr, basé sur un algorithme co-développé par l’Institut Pasteur et l’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) pour « répondre aux personnes pensant avoir été exposées au coronavirus », rappelle-t-on.

Référencé sur le site du ministère des solidarités et de la santé, l’outil permet de réaliser gratuitement une auto-évaluation en ligne et de bénéficier de préconisations d’orientation adaptées à son état de santé (appel du médecin traitant, appel au centre 15, etc.). Moins de deux mois après son lancement, il compte déjà 8 millions d’utilisateurs et 5,4 millions de questionnaires ont été complétés. [En savoir plus]




Les ventes de montres connectées se sont envolées au premier trimestre 2020

Selon Strategy Analytics, les ventes de montres connectées ont enregistré une hausse de 20 % au premier trimestre 2020 par rapport au dernier trimestre 2020. Apple continue d’occuper la première place sur ce marché, porté par le Covid-19. Samsung, son principal concurrent, cède en revanche du terrain à Garmin, qui affiche une progression record.

Samsung fait la course en tête sur le marché des smartphones, mais Apple confirme son hégémonie sur le créneau des montres connectées. Selon un rapport de Strategy Analytics, le produit de la firme de Cupertino représente 55,5 % des parts de ce marché en pleine explosion – soit 7,6 millions d’unités (+1,1 % sur un an). Le cabinet estime ainsi que les livraisons auraient bondi de 20 % toutes marques confondues au premier trimestre 2020 par rapport au dernier trimestre 2019, pour atteindre les 13,7 millions d’unités. Samsung n’a en toute vraisemblance pas bénéficié de cette tendance, puisque sa part de marché s’est tarie, passant de 14,9 à 13,9 % sur un an. [En savoir plus]




L’hôpital Foch utilise l’intelligence artificielle pour détecter les lésions pulmonaires

L’hôpital Foch (Suresnes) utilise un logiciel d’imagerie médicale basé sur l’intelligence artificielle (IA) pour détecter et quantifier les lésions pulmonaires provoquées par le Covid-19. Présenté le 5 mai 2020, « CT Pneumonia Analysis » vise à faciliter le travail des radiologues grandement sollicités pendant la crise sanitaire actuelle.

Ce logiciel été testé auprès de 150 patients de l’établissement hospitalier et a démontré que les anomalies pulmonaires étaient en corrélation avec les symptômes graves du virus. [En savoir plus]




Lancement d’une plateforme pour faciliter les recrutements des essais cliniques dans le cadre du Covid-19

Medidata, société du groupe Dassault Systèmes, a annoncé le 23 avril le lancement de myMedidata, une plateforme « conçue pour permettre aux patients de participer de façon flexible aux essais cliniques de nouveaux médicaments et vaccins » dans le cadre de la recherche en faveur d’un traitement contre le Covid-19.

Cette première version de myMedidata comprend un outil de suivi des symptômes de la maladie Covid-19 « qui s’appuie sur des études et dont le rôle est de soutenir les recherches et de faire progresser la compréhension scientifique du virus », a expliqué la société.

Mis gratuitement à la disposition des clients de Medidata, l’outil doit permettre aux organismes de recherche associés à la société de recueillir les symptômes directement auprès des participants « qui pourraient ne pas être en mesure de se rendre dans un établissement de santé ».

L’application a aussi été imaginée pour faciliter les recrutements de patients dans le cadre de la recherche en faveur d’un traitement contre le Covid-19.

Elle permet, en outre, l’accès pour les chercheurs à d’autres outils :

  • eConsent, un système électronique d’obtention de consentement des patients pour leur participation aux essais cliniques
  • eCOA (electronic clinical outcome assessments), un outil électronique d’évaluation des résultats cliniques
  • ePRO, pour les résultats rapportés électroniquement par les patients
  • Wearable Sensors, qui regroupent les données collectées par les biocapteurs et les technologies portables
  • Virtual Trials pour la modélisation d’essais thérapeutiques. [En savoir plus] 



Le CERN met sa puissance de calcul au service de la recherche sur le Covid-19

Le laboratoire européen de recherche nucléaire (CERN) se lance sur la piste du Covid-19 dans le cadre du projet Folding@home en fournissant 10 000 cœurs d’ordinateurs pour participer à la recherche d’un traitement contre le Covid-19.

Folding@home est un logiciel fonctionnant aussi bien sous Windows que sous macOS ou Linux. Il s’agit d’un programme qui permet à un ordinateur de travailler sans que vous vous en rendiez compte. L’idée est d’utiliser les 95 % de la puissance inemployée d’un ordinateur personnel, pour aider à trouver des remèdes pour des maladies comme le cancer, la maladie de Parkinson, et aujourd’hui le Covid-19. [En savoir plus]




La cabine médicale connectée, une solution de proximité dans les déserts médicaux

Après des années de recherches, la société H4D vient de réaliser la Consult Station, une sorte de grande cabine de douche équipée d’un écran connecté et d’un fauteuil incliné, un peu comme celui du dentiste.

Du thermomètre au stéthoscope, du tensiomètre au dermatoscope ou à l’électrocardiogramme, tous les instruments médicaux présents chez un généraliste sont ici, de quoi permettre au médecin à distance de poser un diagnostic et d’établir si besoin une ordonnance, imprimée directement dans la cabine.

Selon Franck Baudino, fondateur de H4D, 96 % des 272 pathologies les plus fréquentes en médecine générale peuvent être traitées. Une soixantaine de cabines ont été installées en France malgré le coût mensuel de 3500,00 euros, principalement dans des résidences seniors ou des grandes entreprises. Des municipalités se sont également laissées séduire. « Beaucoup de praticiens alentour sont partis à la retraite, explique John Billard, le maire de Le Favril, une bourgade de 358 habitants : « Mes administrés ont donc de plus en plus de mal à trouver un médecin. La cabine, disponible deux jours et demi par semaine, évite qu’ils se rendent aux urgences, à 35 kilomètres d’ici, à chaque pépin de santé. C’est une lourde charge pour la commune. Mais au moins, je suis sûr que la cabine ne s’en ira pas au bout de trois ans. »

Encore faut-il être bien doté côté réseau Internet. Le gouvernement s’y est engagé d’ici à deux ans…




Le CHU de Bordeaux et SimForHealth créent un simulateur numérique de formation pour les soignants

Dans le cadre de l’épidémie de Covid-19, le CHU de Bordeaux et la société SimForHealth (voir article précédent) ont mis au point le premier simulateur numérique de formation pour accompagner les soignants dans la prise en charge des patients symptomatiques, ont-ils annoncé le 27 avril dans un communiqué.

Au début de la crise sanitaire, la société SimforHealth a lancé l’initiative « Learn to fight » (« apprendre pour combattre ») qui doit ainsi faciliter la diffusion de formations à distance à tous les professionnels de santé, via la mise à disposition gratuite d’une nouvelle version de son outil de formation et sa plateforme de simulation numérique en santé MedicActiV.

« L’objectif est de permettre aux experts médicaux, aux équipes pédagogiques et aux établissements de santé, la création rapide, sans compétences informatiques, de simulateurs numériques de formation sur le Covid-19 dans chaque spécialité (cardiologie, pneumologie, diabète, oncologie…) », a détaillé l’entreprise bordelaise. [En savoir plus]




La HAS soumet à consultation publique une classification fonctionnelle des solutions numériques

La Haute autorité de santé (HAS) a élaboré une proposition de classification fonctionnelle des solutions numériques basée sur la finalité d’usage, la personnalisation de la réponse et l’autonomie fonctionnelle, dans une fiche qu’elle a publiée le 21 avril et soumet à consultation publique jusqu’au 30 juin 2020.

« Ce projet est un travail préliminaire à la matrice d’évaluation des solutions numériques » a précisé la HAS dans une fiche parue le 21 avril.

Pour rappel, dans son « Analyse prospective de 2019 à la (r)évolution numérique » présentée en juin 2019, la haute autorité a proposé de structurer les évaluations des solutions numériques en santé au moyen d’une matrice d’évaluation, « afin de déterminer quand elles sont nécessaires et quelles sont les modalités à mobiliser »

Cette matrice doit permettre d’assurer la qualité et la sécurité des solutions numériques, et éclairer les choix des pouvoirs publics et des utilisateurs. [En savoir plus]




Robocath lève 40 millions d’euros pour exporter son robot de cardiologie en Asie

La start-up rouennaise Robocath a levé 40 millions d’euros pour exporter sa plate-forme d’assistance robotique R-One en Asie et accélérer le développement de sa seconde génération de robots. Cette opération concrétise également la mise en place d’un partenariat avec l’industriel chinois MicroPort, acteur du tour de table, pour accompagner la commercialisation du robot de cardiologie interventionnelle sur ce continent.

Cette opération poursuit un double objectif :

  • élargir à d’autres zones géographiques la commercialisation de la plate-forme d’assistance robotique R-one spécialisé dans les angioplasties coronaires ;
  • accélérer le développement de sa deuxième génération de robot.

Cette dernière sera capable de traiter des angioplasties coronaires plus complexes et de réaliser des interventions périphériques et neurovasculaires dont le traitement des accidents vasculaires cérébraux (AVC). [En savoir plus]




Doctolib franchit le cap des 2,5 millions de téléconsultations et équipe 65 hôpitaux

Après avoir acté la gratuité de son service de téléconsultation, Doctolib a dévoilé les chiffres de la téléconsultation sur sa plateforme depuis le début de l’épidémie de Covid-19. Ainsi, les patients français ont pris 2,5 millions de rendez-vous en consultation vidéo sur Doctolib.

Plus de 31 000 médecins proposent désormais la téléconsultation sur Doctolib, a-t-on également appris et « 833 000 patients ont effectué au moins une consultation vidéo via le site ou l’application au cours des cinq dernières semaines », a précisé le spécialiste français de la prise de rendez-vous médicaux en ligne.

Dans le détail, en mars, 12 % des rendez-vous pris sur Doctolib concernaient des téléconsultations. En avril, « le chiffre a été multiplié par quatre », a-t-il été indiqué, faisant passer le nombre de rendez-vous pris pour téléconsultation à 45 %. [En savoir plus]




La nouvelle version de Withings Sleep Analyzer détecte l’apnée du sommeil

Withings améliore son dispositif de suivi du sommeil Sleep Analyser en le dotant d’une fonctionnalité de détection de l’apnée du sommeil. La nouvelle version de cet objet connecté qui prend la forme d’une petite bande molletonnée à positionner sous le matelas est doté d’un capteur basse fréquence permettant de détecter les apnées du sommeil.

Le Sleep Analyser, qui bénéficie du marquage CE médical, a été testé dans le cadre d’une étude clinique menée auprès de 118 patients avec des médecins du sommeil de l’Hôpital Antoine Béclère (Paris) et de l’Hôpital Saint-Pierre (Bruxelles). A l’occasion de cet essai, le pourcentage de vrais patients détectés s’est élevé à 86 % et le pourcentage de sujets non malades correctement détectés à 91 %. [En savoir plus]




« Tour de France » des régions en vue du déconfinement

Marc Villacèque. Président du Syndicat National des cardiologues

Afin d’être au plus proche de vous en cette période d’épidémie et avec la perspective du déconfinement, j’ai décidé de faire un « tour de France » régional en visio-conférence. Autour d’une présentation d’environ 30 minutes, nous partagerons nos expériences et discuterons des problématiques à venir :

  • de la reprise d’activité,
  • de la gestion financière du cabinet,
  • des mesures barrières à appliquer au cabinet et pour les différents examens,
  • de l’avenir de notre spécialité dans la réorganisation du système de soins.

L’épidémie de Covid touchant différemment le territoire, je serai ainsi en mesure d’individualiser les échanges.

Voici les premières dates prises avec les présidents des syndicats régionaux ainsi que les liens pour vous inscrire dans vos régions :

Vous pouvez dès à présent consulter les recommandations sur les gestes barrières en cardiologie, élaborées par le Syndicat National des Cardiologues (SNC) et validées par le Conseil National Professionnel CardioVasculaire (CNPCV).

Téléchargez le communiqué




Explosion des attaques informatiques à l’encontre des agences de santé publique

Google n’en finit pas d’alerter quant à l’explosion du nombre d’attaques informatiques depuis le début de la pandémie de Covid-19. Alors qu’elle affirmait déjà la semaine dernière bloquer 18 millions de tentatives d’arnaques quotidiennement sur son service Gmail, la multinationale a fait le point mercredi 22 avril 2020 au sujet des autres types d’actions menés par les hackers. Spamming, hameçonnage ou bien logiciels malveillants… Certaines d’entre elles sont, selon la firme de Mountain View, soutenues par des Etats et ciblent les pouvoirs publics. [En savoir plus]




Des chercheurs intègrent des capteurs dans un T-shirt pour mesurer les signes vitaux

Des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) ont développé une technique pour intégrer des capteurs électroniques dans du tissu ultra-extensible qui mesurent les signes vitaux d’une personne comme la température, la respiration et la fréquence cardiaque. Les travaux ont été publié le 23 avril 2020 dans la revue scientifique npj Flexible Electronics. [En savoir plus]




Le Health Data Hub et la Cnam autorisés à collecter des données

Un arrêté publié au Journal officiel le 22 avril autorise le Health Data Hub et la Caisse nationale de l’Assurance-maladie (Cnam) à collecter un large éventail de données « aux seules fins de faciliter l’utilisation des données de santé pour les besoins de la gestion de l’urgence sanitaire et de l’amélioration des connaissances sur le virus Covid-19 ».

« Considérant que la capacité à mobiliser les données de santé est un axe essentiel de la lutte contre l’épidémie de Covid-19 », le texte modifie l’arrêté du 23 mars 2020 « prescrivant les mesures d’organisation et de fonctionnement du système de santé dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire ». [En savoir plus]




Les cardiologues réaffirment leur poly-appartenance et attendent des gestes forts

Par Marc Villaceque. Président du Syndicat National des Cardiologues

Le Syndicat National des Cardiologues reste fidèle à sa poly-appartenance et vote oui à l’adhésion à la fédération des verticalités : le nouveau syndicat Avenir Spé. Il réaffirme son affiliation aux centrales syndicales polycatégorielles CSMF, FMF et SML, et vote également l’adhésion aux Spé-CSMF, le nouveau syndicat des spécialistes de la CSMF.

L’objectif prioritaire de ces décisions est la défense efficace de la cardiologie libérale.

Dans cette optique, le Syndicat National des Cardiologues demande que les 5 points suivants soient portés par la totalité des Syndicats pour sauver la médecine libérale :

  • auprès du ministère des Solidarités et de la Santé : l’octroi d’un nombre réellement suffisant de masques pour les médecins, leurs personnels et les patients,
  • auprès de la CNAM : une indemnisation simple, compréhensible et rapide pour toute la médecine libérale, et en particulier pour les médecins en grande difficulté dont l’activité est menacée,
  • auprès de la CARMF : un ajournement durable des cotisations en cette période difficile,
  • auprès des assureurs : un effort significatif qui fera oublier leurs silences assourdissants depuis le début du confinement,
  • auprès des ARS : l’arrêt immédiat de la mise sous tutelle régionalisée de l’ensemble de médecine libérale. Afin de permettre une reprise d’activité harmonieuse entre la médecine ambulatoire et les établissements publics et privés, chaque ARS devra respecter les consignes des conseils nationaux professionnels.

Pour sauver les patients, sauvons les cabinets médicaux.




Comment l’épidémie de Covid-19 a accéléré l’utilisation du cloud dans les entreprises de santé

Pierre-Yves Colin, président du Centre d’études dans les domaines de l’hygiène et de la santé (Cedhys), qui rassemble des directeurs informatiques du secteur de la santé, et DSI de Carmat a détaillé les adaptations apportées par les équipes IT des entreprises de santé dans le contexte de crise sanitaire et remarque « l’effet d’accélérateur sur le cloud » induit. [En savoir plus]




Israël arrête de recourir au traçage des personnes atteintes du Covid-19

Israël avait un objectif principal qui était de limiter au maximum la propagation du virus et ainsi ne pas se laisser déborder par l’épidémie. La technologie déployée devait donc permettre de localiser des personnes ayant été en contact avec d’autres, porteuses du virus. Une annonce qui avait soulevé des inquiétudes notamment envers la protection de la vie privée.

Le traçage des données de localisation des personnes via leur téléphone portable semble aussi être un moyen d’alerter les autorités du non respect du confinement. L’utilisation de cette technologie est désormais suspendue. Depuis hier, mercredi, suite à la décision d’une commission de contrôle parlementaire qui a mis en avant plusieurs problèmes de confidentialité.

Le porte-parole du comité a indiqué que depuis le déploiement de la technologie, la police avait effectué environ 500 vérifications au hasard chaque jour, sur la base d’une liste fournie par le ministère de la santé, liste où étaient inscrites 13 500 personnes. Cependant, la technologie implique un trop grand nombre de la violation de la vie privée. Le comité précise que les avantages sont moins nombreux que les inconvénients et c’est là, la raison de leur choix. [En savoir plus]




Une douzaine de groupes de pirates liés à des gouvernements utilisent le coronavirus pour leurs attaques

Le Threat Analysis Group est un groupe d’experts de Google dont le travail est d’identifier les attaques gouvernementales qui utilisent des services Google pour atteindre ses clients. Dans une note publiée par son directeur, Shane Huntley, nous apprenons qu’une douzaine de groupes rattachés à des États sévicent actuellement en se servant du Covid-19.

Fausses sollicitations d’associations, d’ONG, message d’entreprise destiné aux télétravailleurs, faux sites gouvernementaux, d’agences de santé publique, d’organisation internationales comme l’OMS. Le suivi et l’ampleur de la crise sanitaire donnent une myriade de possibilités aux pirates pour tromper l’utilisateur.

Pour immoral que cela puisse paraitre en cette période de pandémie, c’est en réalité assez banal, « Les pirates informatiques considèrent souvent les crises comme une opportunité et COVID-19 n’est pas différent » analyse Shane Huntley. [En savoir plus]




« Hacking Covid-19 » : cinq projets retenus pour aider les professionnels de santé face à l’épidémie

Health Factory a révélé les cinq projets lauréats de son hackathon « Hacking Covid-19 » destiné à « créer des outils numériques qui aideront les professionnels de santé » dans leur lutte contre le coronavirus.

Organisé par la société de services d’innovation santé Health Factory avec le soutien du pôle de compétitivité BioValley France et de l’organisation canadienne Hacking Health, le Hacking Health Camp de Strasbourg qui devait initialement se tenir du 20 au 22 mars dans la capitale alsacienne a été annulé en raison de l’épidémie de Covid-19 et conformément aux mesures actées par les pouvoirs publics et interdisant les rassemblements. [En savoir plus]




Bruxelles lance une plateforme de partage des données de recherche sur le Covid-19

La Commission européenne a annoncé le lancement d’une plateforme européenne de partage de données de recherche sur le Covid-19, dans l’objectif d’accélérer la recherche et d’apporter une « réponse efficace à la crise du coronavirus ».

Cette nouvelle plateforme doit permettre aux chercheurs de « stocker et partager des ensembles de données, tels que des séquences d’ADN, des structures protidiques, des données provenant de la recherche préclinique et des essais cliniques, ainsi que des données épidémiologiques », écrit Bruxelles dans un communiqué. [En savoir plus]




Reprise partielle d’activité

Par Marc Villaceque. Président du Syndicat National des Cardiologues

Circulaire syndicale – Mardi 21 avril 2020 [A télécharger en pdf ici]

Lors de la conférence de presse du 19 avril, le Premier ministre et le ministre des Solidarités et de la Santé ont lancé un message à l’attention des Français sur le risque de rupture de continuité des soins pendant la période de confinement. Cette continuité passe donc par une reprise progressive de notre activité cardiologique.

La reprise doit se faire dans des conditions qui garantissent la sécurité du patient et de nos personnels. Cela implique des aménagements en termes de flux de patients, de temps dans la salle d’attente (du fait notamment des nécessaires mesures de désinfection). Le rythme et le nombre de consultation vont s’en trouver réduits.

De fait il faut envisager une certaine régulation des rendez-vous.

Au cabinet :

  • Pour les patients fragiles, il faut privilégier un premier contact par téléphone ou télé consultation vidéo afin de valider ou non la pertinence d’une consultation physique,
  • Globalement, la reprise d’activité doit d’abord se faire en priorisant les patients symptomatiques ou à risque de décompensation rapide et les patients sortis récemment d’hospitalisation,
  • Nous finalisons actuellement un document détaillant l’application en cardiologie des gestes barrières et les modalités d’hygiène pour les différents examens en cardiologie.

En clinique :

  • La reprise d’activité en clinique est plus complexe, et dépend des bons vouloirs des CME, de l’ARS, du plan blanc, des directeurs d’établissement souvent frileux,
  • Le choix des actes à faire ou pas devra là aussi être guidé par le souci de l’intérêt du patient : d’un côté, ne pas l’exposer inutilement au risque infectieux mais, de l’autre, ne pas non plus lui faire courir celui d’une perte de chance,
  • En raison de l’absence de consigne précise de nos établissements de santé et devant le risque médico-légal mis en avant par nos assureurs, nous sommes en train de travailler avec la Société Française de Cardiologie (SFC) et le Collège National des Cardiologues Français (CNCF) sur des recommandations pour la reprise d’activité dans les meilleures conditions afin de faciliter les échanges entre les cliniques et les ARS.

Message aux patients :

  • Devant cette problématique du renoncement aux soins durant l’épidémie du Covid19, le Syndicat a participé à la rédaction et la diffusion d’un message simple à l’adresse de la population via le Conseil National Professionnel Cardiovasculaire (CNPCV) au côté de 2 associations de patients à savoir la Fédération Française des Diabétique (FFD) et l’Alliance du Cœur. [Visualisez le texte ici en pdf]

Concernant le difficile sujet de la trésorerie de nos cabinets en cette période d’activité réduite, le Syndicat National des Cardiologues travaille avec la CNAM pour qu’une partie de nos charges durant la période du confinement soit prise en charges rapidement sous forme d’indemnités. Pour information, la ROSP des cardiologues s’élève cette année en moyenne à 2 124 € par cardiologue, payé par la CNAM normalement le 20 avril. Vous pouvez vérifier cette somme sur le site Ameli pro ou sur votre compte bancaire.

Protégez-vous.




Covid-19 : En Allemagne, des hackers détournent des dizaines de millions d’euros dédiés aux entreprises

Des cybercriminels auraient subtilisé des dizaines de millions d’euros sur un fonds gouvernemental allemand dédié aux entreprises et travailleurs indépendants en difficulté. Comme l’a rapporté le quotidien économique Handelsblatt, la Rhénanie-du-Nord-Westphalie – le Land affichant la plus grande population et le plus fort poids économique dans le pays – n’aurait pas vérifié assez assidûment l’identité des candidats de ce programme conçu pour les aider à faire face à la crise économique liée à la pandémie de Covid-19. Et des pirates informatiques en ont profité pour lancer une attaque par hameçonnage (phishing). [En savoir plus]




Covid-19 : Pour booster la recherche, la Commission européenne lance une plate-forme de partage de données

La Commission européenne a lancé le 20 avril 2020 une plate-forme de recueil et d’échange de données sur le Covid-19. L’objectif est de booster le partage de connaissances entre les chercheurs à travers le monde afin de faciliter la découverte d’un traitement ou d’un vaccin. Cet outil est le résultat de la collaboration entre l’exécutif européen, l’Institut européen de bio-informatique, le laboratoire européen de biologie moléculaire, l’infrastructure de recherche Elixir et le projet COMPARE. [En savoir plus]




La télémédecine remboursée à 100 % jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire

Une ordonnance publiée le 16 avril au Journal officiel étend la prise en charge à 100 % des actes de téléconsultation et de télésoin par l’assurance maladie jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire.

L’ordonnance portant « diverses dispositions sociales pour faire face à l’épidémie de Covid-19 », présentée le 15 avril en conseil des ministres, comporte une série de mesures disparates concernant les hôpitaux, le médico-social et les soins de ville.

Elle est prise sur le fondement des habilitations inscrites à l’article 11 de l’article de la loi d’urgence pour faire face à l’épidémie de Covid-19 du 23 mars 2020.

L’article 3 de l’ordonnance dispose qu’à compter du 20 mars et jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire, en vigueur depuis le 24 mars, la participation de l’assuré (ticket modérateur) est supprimée « pour les actes réalisés en téléconsultation, les actes d’accompagnement de la téléconsultation, ainsi que pour les actes de télésoin ». [En savoir plus]




Covid-19 : Sanofi s’allie à Luminostics pour commercialiser un autotest sur smartphone d’ici fin 2020

Luminostics est spécialisée dans les tests de dépistage rapide sur smartphone. La société a développé un dispositif qui se clipse sur le téléphone et communique avec une plateforme de diagnostic afin de détecter et mesurer la présence de bactéries, virus, protéines ou hormones à partir d’écouvillons ou d’échantillons de la salive, de l’urine ou du sang.

Selon l’accord signé avec le groupe pharmaceutique français, elle pourrait mettre à disposition sa technologie exclusive, et Sanofi son savoir-faire en matière de recherche clinique, afin de « fournir une solution basée sur smartphone ne nécessitant pas l’intervention d’un professionnel de santé ou d’un laboratoire d’analyse biologique ».

Il s’agit de développer un test grand public « avec une sensibilité et une spécificité élevées à partir d’échantillons respiratoires », à l’aide d’un « adaptateur peu coûteux » associé à « un dispositif intelligent de détection de signal chimioluminescent », a expliqué le laboratoire dans son communiqué. [En savoir plus]




Données de traçage du Covid-19 : le gouvernement négocie avec Apple et Google

Le gouvernement négocie avec les géants du numérique Apple et Google dans le cadre de sa stratégie de traçage numérique de l’épidémie de Covid-19, a déclaré Aymeril Hoang, membre du conseil scientifique installé auprès du gouvernement et expert en numérique, lors d’une audition par la commission des lois du Sénat le 15 avril.

Les deux entreprises développent l’interopérabilité entre les appareils équipés de leurs systèmes d’exploitation Android (Google) et iOS (Apple), afin de permettre aux applications comme StopCovid d’échanger des informations, notamment de contact tracing.

Elles ont également annoncé « une plateforme plus large de traçage des contacts basée sur le Bluetooth » qui « permettrait non seulement la participation d’un plus grand nombre de personnes, sur la base du volontariat, mais aussi l’interaction d’un écosystème d’apps plus étendu avec les autorités sanitaires gouvernementales ». [En savoir plus]




Le MIT conçoit un boitier pour surveiller à distance l’état de santé des malades

Le laboratoire de recherche en informatique et intelligence artificielle (CSAIL) du Massachusetts Institute of Technology (MIT) développe depuis 2013 un boîtier capable d’enregistrer la respiration, les mouvements et les habitudes de sommeil d’une personne. Les chercheurs annoncent le 14 avril 2020 que pour la première fois ce dispositif de télédétection a été utilisé avec succès sur un patient atteint de Covid-19. [En savoir plus]




GE Healthcare et Microsoft lancent un logiciel de suivi des patients atteints du Covid-19

GE Healthcare s’est rapproché de Microsoft pour proposer une version de sa solution Mural Virtual Care destinée au suivi des patients atteint du Covid-19. Ce logiciel est accessible gratuitement depuis la plate-forme cloud Azure jusqu’à fin janvier 2021. La solution permet à une personne de surveiller plusieurs patients équipés de respirateurs artificiels. [En savoir plus]




La Cnil émet des doutes sur l’intérêt de l’application StopCovid

Il n’y a pas que les aspects juridiques de l’application de pistage StopCovid qui inquiètent la Cnil. La pertinence même de la future application interroge fortement l’autorité de protection de la vie privée. Auditionnée par le Sénat, sa présidente Marie-Laure Denis se questionne sur l’adhésion des citoyens à cet outil, la fracture numérique et les zones blanches. Elle rappelle que StopCovid devra être supprimé une fois la crise sanitaire terminée. [En savoir plus]




L’e-santé en fer de lance dans le Grand Est pour lutter contre l’épidémie de Covid-19

Dans le Grand Est, région fortement touchée par l’épidémie de Covid-19, l’ARS, le groupement régional d’appui au développement de l’e-santé (Grades) Pulsy et plusieurs hôpitaux et entreprises ont allié leurs forces « pour apporter une réponse numérique à la crise sanitaire », a expliqué le Dr Pascal Charles, président de Pulsy.

Promoteurs de l’e-santé dans les territoires, les Grades ont été créés à partir des anciens GCS e-santé et par fusion de certains d’entre eux afin de respecter les périmètres des nouvelles régions administratives modifiées par la loi en 2015. [En savoir plus]




Offisanté et Cegedim créent des outils de suivi des ruptures de médicaments

Offisanté, société d’exploitation de données de 6 500 officines, a développé un « observatoire des ruptures et tensions » d’approvisionnement des médicaments, qu’elle propose gratuitement aux officines, aux professionnels de santé et au grand public, et qu’elle complète par des services payants à destination des laboratoires pharmaceutiques.

La société propose depuis deux ans aux pharmaciens un site communautaire qui leur permet de rechercher en temps réel des produits sur lesquels ils observent des tensions d’approvisionnement. [En savoir plus]




Les multiples visages cardiovasculaires du Covid-19

Au fur et à mesure de la progression de la pandémie de Covid-19, l’attention des médecins se porte de plus en plus sur les manifestations cardiovasculaires associées à cette nouvelle maladie virale. À la présentation initiale dominée par un syndrome respiratoire aigu sévère est ainsi venue s’ajouter une symptomatologie cardiovasculaire secondaire à une atteinte du myocarde, le muscle cardiaque. Il apparait aujourd’hui clairement que le Covid-19 peut se traduire cliniquement par une variété de présentations cardiovasculaires, ce qu’illustrent quatre cas cliniques rapportés par des cardiologues américains dans un article paru le 3 avril dans la revue Circulation. [En savoir plus]




La Cnil ne s’oppose pas au lancement de l’application StopCovid

À la fin du mois de mars, la Cnil avait exprimé ses inquiétudes quant au développement d’un potentiel traçage numérique en France. Le 26 mars, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) tentait de prendre part au débat. Alors que plusieurs pays sont déjà passés par cette étape pour endiguer l’épidémie, la France pourrait finir par y arriver également. Parmi les pays ayant adopté cette méthode, nous retrouvons : l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, la Chine, la Corée du Sud, l’Espagne, les États-Unis, l’Italie, Israël, la Pologne, la Russie, ou encore Taïwan.

Selon la CNIL, le cadre légal proposé dans le cadre du développement de cette application semble bon. La commission rappelle néanmoins que la directive e-privacy et le RGPD, prévoient au niveau européen, des limites à ne pas dépasser. La Cnil rappelle que : “si un suivi individualisé des personnes était mis en œuvre, il faudrait d’abord, à droit constant, qu’il soit basé sur le volontariat, avec un consentement réellement libre et éclairé. Le fait de refuser l’application n’aurait aucune conséquence”. [En savoir plus]




Rafael Covid-19 : L’application du CHU de Bordeaux pour le télésuivi des patients à domicile

Développée en collaboration avec l’université de Bordeaux et la société technologique Capgemini, elle est destinée à aider les médecins généralistes à mieux identifier et suivre l’évolution des symptômes des patients malades au quotidien « entre les consultations programmées par le médecin généraliste », par des questionnaires en ligne adressés directement au patient par la cellule Covid-19 du CHU bordelais.

Concrètement, le médecin généraliste identifie une situation relevant d’un suivi dans Rafael Covid-19 et signale le patient avec son accord auprès du dispositif d’appui à la coordination (DAC), qui contacte alors le patient, ouvre un dossier et donne un accès aux outils numériques. [En savoir plus]




Bayer va relancer en Europe sa production de chloroquine

Le groupe pharmaceutique allemand reprend la fabrication de l’un de ses vieux médicaments indiqué en prévention de la malaria, le Resochin.

Jusqu’ici, le médicament, sur le marché depuis plus de 80 ans, n’était plus produit que dans une usine du groupe au Pakistan. A cause d’une résistance des parasites porteurs de la malaria au médicament, Bayer avait cessé sa commercialisation l’été dernier. Mais au vu de la demande qui pourrait exploser, le groupe a annoncé son intention de relancer la production en Europe. [En savoir plus]




Apple et Google proposent un outil commun pour les applications de traçage des malades

Apple et Google ont annoncé, vendredi 10 avril, dans une rare démarche commune, travailler à la mise en place d’une infrastructure logicielle pour les applications de « traçage social », dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Covid-19.

Les applications de suivi des contacts font partie des outils envisagés pour permettre de mieux suivre la propagation du virus : en permettant de prévenir les personnes qui ont été au contact de malades, elles peuvent faciliter les quarantaines sélectives et les dépistages. En Asie, plusieurs pays ont mis en place des systèmes de ce type et plusieurs pays européens, dont la France, étudient actuellement la création de logiciels similaires. [En savoir plus]




Doctolib équipe gratuitement les centres éphémères de consultation et les Samu pour « désengorger l’hôpital »

Dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, Doctolib a décidé d’équiper gratuitement les centres éphémères de consultation avec sa suite logicielle (gestion de cabinet, téléconsultation, agenda) et offre aux Samu « une fonctionnalité permettant d’adresser les patients symptomatiques non graves vers ces centres plutôt qu’à l’hôpital », a expliqué le 9 avril à TICsanté son fondateur, Stanislas Niox-Chateau. [En savoir plus]




Les données de traçage au secours de la lutte contre l’épidémie

Alors que le gouvernement travaille à une application de traçage par Bluetooth qui permettrait de « limiter la diffusion du virus en identifiant des chaînes de transmission », les initiatives des entreprises pour mettre les données de leurs utilisateurs à disposition des institutions de recherche publique se multiplient.

L’application du gouvernement, baptisée StopCovid, permettrait « de prévenir les personnes qui ont été en contact avec un malade testé positif afin de pouvoir se faire tester soi-même, et si besoin d’être pris en charge très tôt, ou bien de se confiner », ont annoncé le ministre des solidarités et de la santé, Olivier Véran, et le secrétaire d’Etat au numérique, Cédric O, dans un entretien publié le 8 avril par Le Monde.

« L’application est installée volontairement; lorsque deux personnes se croisent pendant une certaine durée, et à une distance rapprochée, le téléphone portable de l’un enregistre les références de l’autre dans son historique. Si un cas positif se déclare, ceux qui auront été en contact avec cette personne sont prévenus de manière automatique », a-t-il complété. [En savoir plus]




Ouverture d’une plateforme d’accompagnement et d’appui aux personnes handicapées pendant le confinement

La plateforme, accessible à l’adresse solidaires-handicaps.fr, est une initiative du Conseil national consultatif des personnes handicapées et de la Fédération des centres régionaux d’études d’actions et d’informations (Ancreai), sous l’égide du secrétariat d’Etat chargé des personnes handicapées et avec l’appui du secrétariat général du comité interministériel du handicap (SG-CIH).

Cette plateforme a été créée pour faciliter la mise en relation entre les personnes handicapées, leurs aidants, les professionnels et les dispositifs d’accompagnement et d’appui qui leur sont destinés, pendant toute la durée du confinement instauré dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Covid-19. [En savoir plus]




Les applis mobiles visant le grand public peu fiables pour évaluer le risque de cancer cutané

Les cancers cutanés figurent parmi les cancers les plus fréquents dans le monde et leur incidence augmente. Leur détection précoce, en particulier des mélanomes, favorise un meilleur pronostic. Plusieurs technologies existent pour réduire le délai au diagnostic et notamment des applications mobiles proposées au grand public.

Ces applications disponibles notamment sur smartphone proposent d’aider les particuliers à surveiller des lésions suspectes pour décider s’il faut ou non les faire examiner par un médecin. Un algorithme intégré dans l’appli peut analyser des photographies de ces lésions pour les classer en risque faible ou élevé de cancer et formuler des conseils.

Les applis qui reposent sur ce type d’algorithme et ont des allégations médicales sont désormais considérées comme des dispositifs médicaux qui doivent obtenir le marquage CE des autorités. Deux ont été autorisées en Europe, SkinVision et SkinScan, cette dernière étant aussi disponible en Australie et en Nouvelle-Zélande.

Mais aux Etats-Unis, la Food and Drug Administration (FDA) n’en a autorisé aucune et la Federal Trade Commission (FTC) a condamné à une amende deux sociétés pour avoir présenté leur appli MelApp et MoleDetective de façon trompeuse comme analysant de manière précise le risque de mélanome. Ces deux applis ne sont plus disponibles. [En savoir plus]




Un consortium mise sur l’intelligence artificielle pour sortir plus vite du confinement

Un consortium d’experts médicaux et de data scientists bénévoles lancent le projet CovidIA. Grâce à la création de modèles d’apprentissage automatique, ils promettent de sortir le plus rapidement possible du confinement. Ils demandent aux Français de volontairement transmettre leurs données personnelles (nom, sexe, âge, lieu d’habitation, contamination…) pour entraîner les réseaux de neurones. La forme que prendra l’outil final n’est pas encore connue. [Voir le site]




Le gouvernement appelle à « l’ouverture complète » des données de la recherche française

Le gouvernement a demandé « l’ouverture complète » des publications et données scientifiques issues de la recherche française sur le Covid-19.

« Afin de créer les meilleures conditions possibles à l’effort intense mené par les forces de recherche françaises, la circulation de toutes les informations scientifiques doit être facilitée pour permettre des avancées décisives, notamment concernant l’amélioration de la prise en charge des patients », écrivent les ministres chargés de la santé et de la recherche, Olivier Véran et Frédérique Vidal.

Ils demandent de fait « l’accès libre et public aux publications mais aussi aux données issues de la recherche en lien avec l’épidémie de Covid-19 en France ». [En savoir plus]




L’AP-HP renforce ses outils de suivi à domicile

Medicalib met à disposition de l’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) sa plateforme de demande de soins à domicile pour faciliter la sortie d’hospitalisation des patients Covid-19. 

« Confrontée à une situation sans précédent et au besoin de libérer rapidement des lits pour accueillir les patients gravement atteints du Covid-19, l’AP-HP va pouvoir utiliser la plateforme Medicalib pour faciliter le retour à domicile des patients en fin d’hospitalisation », explique l’AP-HP.

La start-up lance également un outil pour le suivi à domicile des patients diabétiques, en période de confinement. [En savoir plus]




Partenariat entre AstraZeneca et trois start-up pour le télésuivi de patients atteints de cancer

AstraZeneca et les start-ups Cureety, Libheros et Qare lancent une offre de télésuivi des patients atteints de cancer à destination des hôpitaux en réaction à la crise sanitaire liée au Covid-19.

L’objectif est de permettre aux hôpitaux et équipes soignantes « d’assurer le suivi à distance des patients atteints de cancer, de ne pas rompre le continuum du traitement, d’optimiser les conditions d’accueil dans les services lors des cures de traitement et de contrôler l’exposition à l’hôpital des patients au risque de contamination au Covid-19 » ont indiqué les entreprises. [En savoir plus]




Google Maps publie des données de 131 pays, dont la France, pour montrer les effets du confinement

Ces informations doivent permettre d’aider les gouvernements à évaluer certains impacts des restrictions de circulation mises en place ces dernières semaines.

Des données anonymisées, issues de la géolocalisation des utilisateurs de Google Maps issues des téléphones Android et iPhone, sont publiées par Google à partir de vendredi 3 avril, pour « aider les autorités à comprendre comment des mesures de distanciation sociale telles que le télétravail ou le confinement peuvent aider à aplanir la courbe de l’épidémie de coronavirus », annonce l’entreprise américaine. Les données affichées montrent notamment dans quelle mesure la fréquentation de certains endroits (commerces, lieux touristiques…) a évolué ces dernières semaines.

[Voir ici le reporting de la France région par région]

[En savoir plus sur le site Google (en anglais)




Quel est le sentiment des consommateurs français pendant la crise du Covid-19 ?

Les français prévoient de réduire drastiquement leurs dépenses dans quasiment tous les secteurs. Le cabinet d’études McKinsey vient de publier une étude particulièrement intéressante sur le sentiment des consommateurs français pendant cette crise sanitaire du Covid-19 que nous traversons. Les 24 et 25 mars 2020, 1 008 personnes ont été interrogées pour répondre à cette étude. [En savoir plus]




Mise en place une attestation de sortie sur smartphone

Christophe Castaner annonce que le gouvernement mettra une solution d’attestation numérique à disposition de la population dès lundi 6 avril.

Il sera donc possible de sortir faire ses courses sans avoir à imprimer d’attestation de déplacement.

Le ministre de l’intérieur met cependant en garde sur le fait que les contrôles de police ne seront pas relâchés. [En savoir plus]




Confinement : les Français passent 15 % de temps en plus sur leur smartphone

Le confinement a pour effet indirect une augmentation du temps moyen passé sur les smartphones. La société App Annie, référence en matière de données sur ce marché, souligne le 2 avril 2020 une hausse mondiale de 20% du temps passé sur les applications mobiles au premier trimestre 2020 par rapport à la même période en 2019. Cette augmentation se fait, en toute logique, davantage sentir sur les marchés où l’épidémie progresse le plus fortement. [En savoir plus]