La première promotion du « French Tech 120 » taille la part belle à la santé

Annoncé en septembre 2019 par le président de la République, Emmanuel Macron, et le premier ministre, Edouard Philippe, « le programme “French Tech 120” illustre la volonté du gouvernement de devenir le meilleur des soutiens possibles pour l’écosystème de la French Tech », a expliqué la mission French Tech en introduction de l’annonce des lauréats le 20 janvier. Dévoilé par Cédric O, secrétaire d’Etat en charge du numérique, la liste de cette première promotion compte 22 start-up du domaine de la santé, faisant ainsi de l’e-santé le secteur le plus représenté au sein du nouveau programme. [En savoir plus]




Un médecin spécialiste en intelligence artificielle au CHU de Dijon

A la fois formé en biologie médicale, en bio-informatique et en informatique en école d’ingénieur, le profil atypique du docteur Davide Callegarin a conduit le CHU de Dijon à lui offrir un poste de médecin spécialiste en intelligence artificielle au sein de son laboratoire de génétique chromosomique et moléculaire. Cette nomination est une première en France. [En savoir plus]




Rappel sur la « petite révolution » réglementaire européenne du dispositif médical

La réglementation européenne relative aux Dispositifs Médicaux (DM) va entrer en vigueur le 26 mai prochain. Elle constitue une « petite révolution » pour bon nombre d’éditeurs de logiciels médicaux, qui verront leur classification évoluer, entraînant une série de nouvelles obligations à anticiper dès à présent. [En savoir plus]




Réduire les tâches administratives grâce à la reconnaissance vocale

Dans le cadre d’un plan de transformation digitale, le CHRU de Nancy a mis en place la solution de reconnaissance vocale avec pour objectif de réduire les tâches administratives qui empiètent très souvent sur la prise en charge effective du patient pour les secrétaires médicales et les médecins. [En savoir plus]




Plus d’un milliard d’images médicales déversé sur internet suite à des serveurs mal sécurisés

Plus d’un milliard d’images médicales sont librement accessibles en ligne. La faute à des serveurs mal sécurisés par les hôpitaux et les centres médicaux ou d’imagerie. 

On trouve principalement des images de radiographies, d’IRM et d’échographies provenant de 52 pays. Les Etats-Unis arrivent en tête avec 13,7 millions d’ensembles de données et 45,8 millions d’images librement accessibles. En Europe, cinq serveurs allemands seraient concernés et 5 000 images au Royaume-Uni. Aucune information n’a été donnée sur la situation en France.

TechCrunch, une société allemande de sécurité en ligne a alerté une centaine d’hôpitaux et centres médicaux. Et leur réaction est assez inquiétante. Les plus petites structures ont globalement pris en compte les remarques et ont sécurisé leur système. A l’inverse, les plus gros acteurs – qui comptent pour 20% des images exposées – n’ont eu aucune réaction. [En savoir plus]




Withings veut devenir le premier fournisseur de données de santé aux industriels

La société Withings a présenté au Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas deux nouveaux dispositifs médicaux connectés, affichant son ambition de « devenir le premier fournisseur de données de santé aux industriels », selon son directeur général, Mathieu Letombe. [En savoir plus]




La Food and Drug Administration met le cap sur la régulation des données de santé

La Food and Drug Administration (FDA) a annoncé, par l’intermédiaire d’Amy Abernethy, sa vice-commissaire, le virage du gendarme américain des produits de santé « vers la régulation des données de santé en 2020 », lors d’un débat organisé à l’occasion du Consumer Electronics Show (CES) où elle était invitée à « démystifier » le rôle de régulateur de l’agence. [En savoir plus]




Lancement controversé d’une plate-forme de téléconsultation spécialisée dans les arrêts maladies

« Arrêt maladie sans se déplacer ». Voici la promesse de la nouvelle plate-forme de téléconsultation, éditée en Allemagne et spécialisée dans les arrêts de travail. Depuis son lancement en France ce mardi 7 janvier, le site arretmaladie.fr défraie la chronique si bien que l’Assurance-maladie va introduire une action en justice.

En première page du site : « Si vous êtes trop malade pour travailler, vous pouvez consulter un médecin en ligne (25 €, remboursable) pour éventuellement avoir un repos (3 jours max) ».

Le site recherche des médecins pour la télémédecine (200€/h). Tout un programme…

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Withings veut détecter l’apnée du sommeil et la FA avec sa nouvelle montre connectée

Baptisée ScanWatch, la dernière montre de Withings embarque divers capteurs à même de réaliser des mesures médicales. L’entreprise française vante une détection de fibrillation auriculaire et de l’apnée du sommeil d’une précision clinique. La sortie du produit, en attente de certification, est programmée au deuxième trimestre 2020. [En savoir plus]




Tiers payants, reste à charge… MySofie veut rendre lisible les dépenses de santé

La start-up MySofie profitera de sa première présence au CES de Las Vegas pour présenter son application mobile, qui réunit un ensemble de services dans le secteur de la santé : centralisation et suivi des dépenses et des remboursements, téléconsultation et commande de médicaments. Déjà commercialisée par cinq assureurs, l’InsurTech espère désormais capter 80% du marché français.  [En savoir plus]




La sécurité des données de santé « très importante » pour moins d’un professionnel de santé sur trois

Selon un sondage Ipsos pour la MACSF, la sécurité des données de santé est « très importante » pour seulement 31 % des professionnels de santé et 58 % des patients. Ce sondage a été réalisé par questionnaire en ligne auprès de 500 Français « représentatifs de la population française en termes de genre, âge et région d’habitation » et de 618 professionnels de santé (médecins généralistes, spécialistes, chirurgiens-dentistes et pharmaciens).

Selon la MACSF dans un communiqué, « les professionnels de santé sous-estiment l’importance de la sécurité des données personnelles de santé pour les patients ». [En savoir plus]




Un nouvel algorithme serait capable de dépister les cancers du sein plus efficacement que les médecins

Alors que, dans le monde, une femme sur huit est affectée par le cancer du sein au cours de sa vie, un algorithme de Google se serait avéré plus efficace que six radiologues pour identifier cette pathologie. L’étude n’en est qu’à ses prémices et l’outil devra toutefois être affiné pour convaincre. [En savoir plus]




Plainte contre Apple pour vol de brevet sur la détection des irrégularités d’un battement cardiaque sur l’Apple Watch

Alors que le secteur des wearables s’accélère et que l’Apple Watch représente un levier de croissance considérable, un cardiologue américain, Joseph Wiesel, accuse la firme de Cupertino d’exploiter sa technologie d’ECG sur les montres connectées AppleWatch Series 4. Il a déposé plainte auprès d’un tribunal fédéral américain et accuse Apple d’avoir violé le brevet qu’il a déposé pour une technologie de détection des irrégularités d’un battement cardiaque.

D’après ses dires, l’Apple Watch Series 4 et ses successeurs ont recours à une méthode de son invention. Cette fonctionnalité de détection de l’ECG a été largement mise en avant par Apple lors de la promotion de son produit, lancé en 2018. Concrètement, la fréquence cardiaque du porteur est mesurée en continu et une notification d’alerte envoyée en cas d’anomalie. Joseph Wiesel estime que la technologie qu’il a conçue a permis à la multinationale de franchir « une étape cruciale » pour surveiller celle-ci « en vérifiant le pouls à partir d’une succession d’intervalles de temps ». [En savoir plus]




L’hôpital Gustave Roussy fait appel à une start-up pour mieux soigner le cancer grâce à l’IA

L’hôpital Gustave Roussy et la start-up française Owkin, spécialisée dans l’intelligence artificielle appliquée à la santé, ont signé un partenariat pour « favoriser la mise en place et le déroulement de projets collaboratifs » dans la recherche clinique en cancérologie. Deux projets sont prioritaires : la quantification du risque de rechute et la recherche de biomarqueurs. [En savoir plus]




Tiers payants, reste à charge… MySofie veut rendre lisible les dépenses de santé

La start-up MySofie profitera de sa première présence au CES de Las Vegas pour présenter son application mobile, qui réunit un ensemble de services dans le secteur de la santé : centralisation et suivi des dépenses et des remboursements, téléconsultation et commande de médicaments. Déjà commercialisée par cinq assureurs, l’InsurTech espère désormais capter 80 % du marché français. [En savoir plus]




Les premières angioplasties robotisées réalisées sur le continent africain

La start-up rouennaise Robocath a annoncé le succès de six angioplasties coronaires réalisées avec l’assistance de sa plate-forme robotique R-One en Afrique du Sud, à Cap Town (Le Cap).

Après plusieurs opérations réussies à Rouen et Toulouse en septembre 2019, l’entreprise a testé sa solution en Afrique du Sud avec succès.

L’objectif de cette intervention a été réalisée grâce au robot R-One, l’ensemble des outils étant manipulés à distance grâce à des joysticks et une pédale.

A Cape Town, en Afrique du Sud, le chirurgien qui a pu tester la solution dans le cadre d’une étude clinique a pu « naviguer dans les artères avec une facilité et une qualité impossible à obtenir à la main ». [En savoir plus]




L’e-santé prépare son show au CES de Las Vegas

La santé se taille la part belle au Consumer Electronics Show (CES) et pour cette édition 2020 avec une cinquantaine de start-up françaises du monde de la santé pour dévoiler leurs innovations et se mettre en quête de partenaires.

En 2019, la santé se classait comme premier secteur le plus représenté chez les acteurs de la FrenchTech.

Les sujets prédominants :

  • L’IA et la 5G au cœur des sujets santé
  • La question des données, au cœur des problématiques de santé.
  • la convergence des soins de santé et de la technologie
  • la transformation numérique de la santé [En savoir plus]



Un laboratoire d’analyses médicales paie une rançon après le vol de données de 15 millions de patients

LifeLabs, l’un des plus grands groupes de laboratoires d’analyses médicales du Canada, a été victime d’une cyberattaque début novembre.

Cet incident concerne « les données de 15 millions de patients » en Ontario et Colombie-Britannique, ce qui représente environ un Canadien sur deux. La nature des informations dérobées sont inquiétantes : nom, adresse, e-mail, mot de passe, date de naissance, numéro de sécurité sociale et résultats d’analyses médicales effectuées avant et en 2016.

L’entreprise a finalement accepté de payer la rançon et affirme que, pour l’instant, aucune information n’a été divulguée publiquement suite à la cyberattaque. [En savoir plus]




Au Bénin, des groupes WhatsApp créés pour aider à poser des diagnostics médicaux

Des groupes de discussions entre professionnels permettent de réduire la mortalité dans un pays où 38 000 enfants meurent chaque année avant l’âge de 5 ans.

Car le Bénin manque de praticiens. Les 8,3 professionnels de santé pour 10 000 habitants, selon les données de l’Unicef, ne permettent pas de couvrir les besoins et laissent de vastes zones blanches. A Bohicon, une ville située à 120 km au nord de Cotonou, la capitale économique, « nous n’avons aucun pédiatre alors que quelque 15 000 accouchements sont pratiqués chaque année », déplore Blaise Guezo Mevo, médecin de santé publique à la maternité de la ville.

Cette réalité que connaît Bohicon, bien d’autres parties du pays y sont aussi confrontées. Et le manque de spécialistes contribue au décès annuel de 38 000 enfants avant leur cinquième anniversaire. « Des chiffres inacceptables ! », s’indigne Soliou Badarou, qui veut déjà se concentrer sur les 12 000 bébés qui meurent avant d’avoir fêté leur première bougie.

Au Bénin, la natalité est encore à 5,7 enfants par femme en âge de procréer, et atteint même 6,8 enfants dans le Donga, région du nord du pays. Ce qui explique que les services de santé ont d’énormes difficultés à offrir un encadrement suffisant. [En savoir plus]




Personnels de santé : où se situe la France ?

Avec 3,4 médecins et 10,8 infirmiers pour 1 000 habitants, l’Hexagone ne fait pas partie des pays de l’OCDE les mieux dotés en personnels de santé. En haut du classement on retrouve notamment la Norvège et la Suisse. Les effectifs ramenés à la population sont également supérieurs en Allemagne (respectivement 12,9 et 4,3), alors que les États-Unis et le Japon possèdent eux aussi plus d’infirmiers (mais moins de médecins).
Toutefois, d’autres économies développées présentent des ratios de professionnels de santé plus faibles qu’en France. C’est notamment le cas au Royaume-Uni où l’on compte environ 8 infirmiers et 3 médecins pour 1 000 habitants.

L’infographie fait le point sur le nombre de personnels soignants par habitant (infirmiers et médecins) dans une sélection de pays de l’OCDE. [En savoir plus]

Infographie: Personnels de santé : où se situe la France ? | Statista




Utiliser la réalité virtuelle dans le cadre de greffes pulmonaires

C2Care, une start-up toulonnaise, a signé un partenariat avec les hôpitaux de Marseille pour utiliser la réalité virtuelle dans le cadre d’une greffe pulmonaire.
Le but est d’éviter le rejet du greffon en réduisant le stress post-opératoire grâce à l’utilisation répétée d’un casque qui immerge le patient dans l’environnement d’une salle de réanimation.
Les essais cliniques sur 20 patients –  tirés au sort sur la liste de transplantation pulmonaire –  vont débuter début janvier 2020. [En savoir plus]

 




L’informatique et la donnée parmi les « innovations de rupture » du système de santé

Les dispositifs médicaux connectés et les outils informatiques représentent près de la moitié des 315 innovations qui vont impacter le système de santé « d’ici trois à cinq ans ».

Pour réaliser l’étude, le cabinet de conseil EY a analysé une base de données comportant 58 sources et relevé 142 molécules, 104 dispositifs médicaux (DM) et appareils connectés, 46 outils informatiques, 18 « procédés techniques » et cinq innovations organisationnelles présentés dans une base de données mise en ligne sur le site du LIR (Laboratoires internationaux de recherche) et ouverte aux contributions.

Les produits de diagnostic et de traitement concentrent 68 % des innovations (215), loin devant le « suivi des patients » (près de 15 %, avec 46 innovations), « l’accès aux soins et la prise en charge » (environ 8 %, avec 25 innovations). Viennent ensuite les innovations en R&D (13) et le « contrôle et la valorisation des données patients » (6).

Un classement par aire thérapeutique montre que l’oncologie est la discipline qui concentre le plus de produits innovants (28,5 %), devant les maladies cardiovasculaires (9,8 %) et l’endocrinologie (6 %). Les domaines les moins concernés sont la psychiatrie, l’urologie, la dermatologie, l’hépatologie, l’hématologie, qui rassemblent au total 11 innovations. [En savoir plus]




Former 1 % des citoyens de l’Union européenne aux bases de l’intelligence artificielle

La Finlande, qui a déjà formé 1% de ses citoyens à l’intelligence artificielle, compte en faire de même avec les citoyens de l’Union européenne (UE). Pour remplir cet objectif, l’Etat finlandais a annoncé mardi 10 décembre 2019, en marge de la réunion des ministres de l’emploi de l’UE qui s’est tenue à Bruxelles, mettre à la disposition des citoyens européens la formation en ligne « Elements of AI ». Celle-ci, déjà disponible en anglais, en finnois, en suédois et en estonien, sera progressivement disponible dans toutes les langues officielles de l’Union au cours des années 2020-2021 (soit un total de 24 langues comprenant les 4 langues déjà disponibles). [en savoir plus]




Digital Pharma Lab, l’accélérateur de développement des PharmaTech en Europe

Créé en juin 2019, le Digital Pharma Lab a été officiellement lancé le 9 décembre. Soutenu par la banque d’investissement Bpifrance, cet accélérateur a pour ambition de permettre aux laboratoires pharmaceutiques, entreprises de biotechnologies et fabricants de dispositifs médicaux participants d’accélérer, voire d’intégrer dans leurs modèles les innovations apportées par les start-up Pharmatech sélectionnées. Cet incubateur ne se restreint pas à la France et envisage ces projets au niveau européen.

Sept partenaires industriels (Biogen, Ipsen, Servier, Otsuka, Sanofi, Takeda et Chugai) rejoignent le programme dès la première saison et collaboreront chacun avec une ou plusieurs start-up sélectionnées. [En savoir plus]




Les smartphones peuvent aider à estimer le rétablissement après une chirurgie oncologique

Les accéléromètres présents dans les smartphones peuvent aider à estimer le rétablissement des patients après une chirurgie oncologique, selon une étude publiée dans le JAMA Surgery.
Les chercheurs ont analysé les données collectées par les smartphones de 62 patients ayant été opérés pour différents types de cancers.
Le but premier de l’étude était de corréler l’activité physique des patients, telle que mesurée par leurs smartphones, avec des problèmes post-opératoires, définis comme toute complication péri-opératoire, la mortalité, les admissions aux urgences, les réadmissions, et toute ré-opération.
Au total, 17 patients (soit 27%) ont eu un problème post-opératoire.
Ces patients étaient moins actifs physiquement que les patients n’ayant pas eu de problème post-opératoire 1, 3, 5 et 6 semaines après l’opération. [En savoir plus]




Deeplink lève 5 millions d’euros pour le déploiement de ses plates-formes de télémédecine

Après Exelus et Qare, Deeplink, éditeur de logiciels pour les professionnels de santé, a annoncé le 2 décembre avoir levé cinq millions d’euros auprès d’un pool d’investisseurs composés de médecins, de ses fondateurs (à la hauteur de trois millions), de Bpifrance et de la BNP.

Créée en 2014, cette jeune pousse s’est spécialisée dans les plates-formes de télémédecine avec deux solutions phares :

  • ITIS, une application dédiée à la téléradiologie qui permet aux établissements de santé d’assurer une prestation de radiologie 24h/24 et 7j/7.
  • MIRO, une plate-forme web conçue par des cancérologues et des radiologues afin d’assurer le suivi et l’évaluation des tumeurs solides.

Selon une étude Xerfi publiée en 2019, on devrait atteindre 1,3 million d’actes de télémédecine en 2021.




Le CNRS a mis au point un vaccin contre le chinkungunya grâce au cloud d’Oracle

En s’appuyant sur les solutions cloud d’Oracle, le CNRS est parvenu à mettre au point un vaccin contre le chikungunya qui peut se conserver à température ambiante.
Le chikungunya est une maladie tropicale transmise par un virus via la piqûre de moustiques. Elle se caractérise par de fortes poussées de fièvre associées à de violentes douleurs.
Si ces recherches sont une victoire contre le chikungunya, elles sont aussi un succès pour le cloud appliqué à la recherche, et d’autres vaccins pourraient maintenant être mis au point grâce à ce nouveau modèle, comme le zika ou la dengue. [En savoir plus]




La cyberattaque du CHU de Rouen serait bien d’origine criminelle

D’après un rapport de l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information), l’attaque informatique du CHU de Rouen a été commise par le groupe cybercriminel TA505 grâce au rançongiciel « Clop ». Les autorités manquent encore d’informations, mais l’enquête ouverte par le parquet de Paris devrait pouvoir apporter des réponses. [En savoir plus]



L’assistant vocal d’Amazon gère la prise de médicaments

Aux Etats-Unis uniquement, Alexa, l’assistant vocal d’Amazon, se dote d’une nouvelle fonctionnalité. Depuis le 26 novembre, l’enceinte connectée peut alerter ses utilisateurs pour une prise de médicaments ou pour renouveler une ordonnance. Vouée à s’étendre sur le territoire américaine, cette compétence a très peu de chance d’arriver en France où l’industrie pharmaceutique est strictement réglementée.

Pour ce projet, le géant de l’e-commerce s’est associé à Omnicell, une entreprise américaine spécialisée dans la vente de produits pour les pharmacies et les hôpitaux. Pour le moment, la possibilité de renouveler une ordonnance est limitée aux régions où Giant Eagle, une chaîne de pharmacies américaine, est présent (Pennsylvanie, l’Ohio, le Maryland, Virginie occidentale et l’Indiana). Mais Amazon compte rapidement étendre cette fonctionnalité à d’autres pharmacies. [En savoir plus]




Youtube devient un outil de formation en chirurgie

YouTube est de plus en plus utilisé par les chirurgiens comme outil complémentaire dans leur formation médicale, ce qui pose des problèmes quant à l’exactitude des techniques proposées dans ces contenus.
Ces vidéos montrant des opérations chirurgicales explosent sur YouTube. Dans une étude publiée en janvier dernier, des chercheurs ont recensé 20 000 vidéos liées à la prostate contre 500 seulement en 2009. Et le nombre de vues est parfois étonnant. Une vidéo qui montre une ablation de la cataracte (opacification partielle ou totale du cristallin) a été vue plus de 1,7 million de fois sur YouTube.
Interrogé par CNBC dans un article (en anglais) publié le 24 novembre 2019, le Dr Justin Barad, qui a terminé sa formation en chirurgie à l’UCLA en 2015, explique l’importance qu’a pris YouTube. Devant un problème qu’il n’avait jamais réussi à gérer ou lorsqu’on lui demandait d’utiliser un appareil sans trop de formation, il se tournait vers Youtube qui faisait partie intégrante de son éducation médicale.
Parfois, il ouvrait même une vidéo YouTube en salle d’opération lorsqu’il était confronté à une opération particulièrement difficile ou à une complication inattendue. [En savoir plus]



Un t-shirt connecté français pour mesurer six facteurs physiologiques en continu et prévenir les risques en matière cardiaque.

L’e-santé est au cœur de l’IoT. Alors que les GAFAM en ont fait une priorité stratégique à travers leurs wearables, les start-up entendent, elles aussi, tirer leur épingle du jeu. C’est le cas de Chronolife, une start-up parisienne fondée en 2015, qui a lancé le 26 novembre 2019 sa première offre, un t-shirt connecté à une application mobile. Grâce à un suivi continu, tout au long de la journée, la solution vise à prévenir les risques en matière cardiaque.
Un algorithme capable de prédire la survenue de certaines pathologies, telles que la décompensation cardiaque, viendra l’agrémenter fin 2020. [En savoir plus]



Comment le cloud va aider les médecins à réduire leurs tâches administratives

La multinationale américaine Nuance Communication lance une nouvelle version de son outil de reconnaissance vocale Dragon Medical. Ce dernier épargne de nombreuses tâches administratives aux médecins en transcrivant les informations d’une conversation avec un patient dans son dossier. Grâce au cloud, les professionnels pourront désormais exercer ailleurs qu’à l’hôpital ou à leur cabinet. En lien avec Microsoft sur le plan technologique, l’entreprise dessine la salle d’examen du futur. [En savoir plus]



Hygia digitalise le parcours de soin avec un carnet de santé numérique et un fauteuil connecté

La start-up toulousaine Hygia sera présente au prochain CES de Las Vegas, qui se tient du 7 au 10 janvier 2020, avec une double innovation : un carnet de santé numérique collaboratif pour patients et professionnels de santé et un fauteuil médical connecté pour fluidifier les parcours de soin.
  • Le carnet de santé en version numérique (Hygia Care) permet au patient de préparer lui-même sa consultation en amont, en décrivant ses symptômes via un questionnaire digital et d’expliquer les raisons de sa venue au cabinet médical. il est accessible sur toutes les plateformes (mobile, tablette, ordinateurs).
  • Le fauteuil médical connecté, baptisé Hygia Pulse est installé dans la salle d’attente du cabinet médical. Il permet aux patients de mesurer et d’enregistrer eux-mêmes leurs constantes (poids, température, tension, rythme cardiaque et oxymétrie de pouls). Fruit d’un partenariat avec l’école d’ingénieurs Isis (Informatique et Systèmes d’information pour la santé), à Castres et son living lab, le Connected Health Lab (CHL), le prototype a été présenté en juillet dernier à l’Université de la e-Santé.

Une pré-série d’une dizaine de fauteuils sera lancée d’ici fin 2019 et des tests seront réalisés en conditions réelles chez des médecins de la région toulousaine.

Des démarches ont par ailleurs été engagées pour une certification DM (Disposif Médical). [En savoir plus]




Health Data Hub : rendez-vous le 1er décembre

« Le groupement d’intérêt public (GIP) Health Data Hub sera officiellement créé le 1er décembre prochain », a annoncé le 18 novembre la ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, à l’occasion du colloque « Données de santé et intelligence collective » organisé au ministère.
Pour rappel, le Health Data Hub doit se substituer à l’INDS à la fin de l’année, avec l’ambition d’élargir le périmètre du système national des données de santé (SNDS) à des données cliniques. [En savoir plus]




Docaposte (La Poste) veut réconcilier le patient, le médecin et le médico-social

Docaposte, filiale du groupe La Poste et premier hébergeur des Dossiers pharmaceutiques(DP) – qui sont aujourd’hui au nombre de 45 millions –, dévoile une nouvelle étape stratégique : réconcilier le patient, le médecin et le médico-social. Une évolution qui n’est possible qu’avec un tiers de confiance numérique qu’elle compte bien incarner, au travers d’une plate-forme digitale de santé nommée SaaS. Ce projet réunit de nombreux acteurs, au rang desquels figurent l’Institut hospitalo-universitaire, l’université de Strasbourg, les Hôpitaux universitaires de Strasbourg, l’Agence régionale de santé (ARS) Grand Est, l’Union régionale des professionnels de santé Médecins libéraux, le pôle de compétitivité de la filière en santé France Biovalley, le Conseil départemental du Bas-Rhin, les Communautés de communes de l’Alsace Bossue, de Hanau la petite Pierre et de Saverne Marmoutier Sommerau et l’Agence d’innovation du Grand Est (Grand E-Nov).
Cet outil permet de recenser, pour chaque bénéficiaire de l’Assurance-maladie qui le souhaite, tous les médicaments délivrés au cours de quatre derniers mois.
Plus largement, Docaposte espère devenir le leader de l’e-santé en France. [En savoir plus]



Collaboration entre Le DMP et la start-up Medicus AI pour une simplification de l’accès aux données biologiques

Le dossier médical partagé (DMP) va collaborer avec la start-up Medicus AI, spécialiste de l’interprétation des comptes rendus d’analyse médicale. L’objectif est de simplifier la lecture des données biologiques en les structurant automatiquement grâce au « moteur d’interopérabilité » développé par cette jeune pousse. [En savoir plus]




46 % des Français utilise internet pour accéder à des informations relatives à leur santé

En 2018, près de la moitié des Français (46 %) a utilisé internet pour accéder à des informations relatives à sa santé – au cours des trois derniers mois précédant l’étude –, soit presque quatre fois plus qu’en 2006 (13 %) selon Eurostat. Ce développement est similaire à celui observable dans d’autres pays européens qui eux aussi font de plus en plus confiance au « docteur Google ».

Mais si près de trois quarts des Néerlandais et deux tiers des Danois se renseignent via internet pour des questions relatives à leur santé, cette pratique séduit en revanche beaucoup moins les Italiens (35 %) et les Bulgares (25 %).
Bien que des informations de qualité puissent être trouvées sur la Toile, la multiplication des ressources Web liées à la santé a entraîné le phénomène nouveau de « cybercondrie ».

Infographie: C'est grave docteur Google ? | Statista Vous trouverez plus d’infographie sur Statista




Les décideurs hospitaliers sont conscients de l’importance de l’IA en santé mais manquent de moyens

L’intelligence artificielle (IA) pénètre pleinement la santé avec un large champ d’application : recherche clinique, aide au diagnostic, amélioration de l’offre de soin, simplification du parcours du patient, optimisation des coûts…

D’après un baromètre du CHU de Nancy et du cabinet d’audit EY publié le 22 novembre, 81 % des décideurs hospitaliers estiment que l’IA est un sujet très important, mais ils se plaignent du manque de moyens financiers et techniques pour déployer pleinement ces innovations. [En savoir plus]




Prédire les crises d’épilepsie grâce à l’intelligence artificielle, le projet de la start-up Verteego

600 000 personnes sont épileptiques en France dont la moitié sont des enfants, d’après l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Malgré ces chiffres, un tiers des crises épileptiques ne répondent aujourd’hui encore à aucun traitement.

Verteego, la start-up française spécialisée dans le machine learning, a lancé un programme de recherche sur cinq ans baptisé « Predilepsy », qui est un dispositif portable capable de prédire la survenance d’une crise d’épilepsie.

Ce programme, financé à hauteur de plus de 400 000 euros, associe acteurs privés et publics dont l’Inserm, le centre hospitalier universitaire (CHU) de Rennes et l’hôpital Necker. Le volet recherche est complété par le démarrage d’un projet open source ayant pour vocation de « réunir une communauté de data scientists qui travaillent ensemble sur la création d’algorithmes libres d’usage ». [En savoir plus]




La HAS soumet à concertation sa grille d’analyse des dispositifs médicaux embarquant de l’IA

La commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé (Cnedimts) de la Haute autorité de santé (HAS) a soumis à consultation publique son projet de grille d’analyse des algorithmes contenus dans les dispositifs médicaux (DM) faisant appel à l’intelligence artificielle (IA), afin de « fluidifier les relations avec les industriels », a-t-elle annoncé lors d’une conférence de presse le 20 novembre. [En savoir plus]




La mortalité infantile a baissé de moitié en 30 ans

Le monde a été témoin d’une réduction spectaculaire de la mortalité infantile depuis la fin des années 1980. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En 1989, 95 enfants sur 1 000 mourraient avant leur cinquième anniversaire, principalement de causes évitables. En 2018, ce taux était tombé à un peu moins de 40 pour 1 000, soit une réduction de près de 60 %. Mais de grosses disparités régionales subsistent. L’Afrique Centrale et de l’Ouest reste ainsi la région du monde la plus touchée par la mortalité infantile avec un taux de 97 décès pour 1 000, alors que son taux le plus faible est observé en Europe de l’Ouest où elle ne concerne que 4 enfants sur 1 000. [En savoir plus]




IoT, 5G, robotique… L’hôpital de Stanford (Etats-Unis) mise sur l’ultraconnectivité pour aider son personnel à mieux soigner

L’hôpital de Stanford, en Californie, a pris le parti de placer les nouvelles technologies au cœur de sa stratégie visant à mettre le patient au centre du dispositif et à soulager un personnel soignant surmené. Objets connectés et robots investiront l’établissement, qui a été pensé pour s’adapter au jour le jour aux innovations. [En savoir plus]




Ethique de l’intelligence artificielle en santé, un faux débat ?

Nombreux sont les discours et les rapports officiels qui débattent sur le cadre éthique qu’il conviendrait d’imposer à l’IA dans le domaine de la santé. Ethique et droit sont alors très souvent confondus. Pourtant, derrière ces considérations étymologiques se cache une véritable problématique, abordée lors d’un colloque consacré aux données de santé : la violation d’un principe éthique n’équivaut pas à celle d’un principe juridiquement obligatoire. [En savoir plus]




Les Français consomment toujours trop d’antibiotiques

Malgré de timides progrès, la consommation d’antibiotiques reste encore trop élevée en France comme le révèle le dernier rapport (en anglais) du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies. Avec une dose quotidienne définie (DDD) de 25,3 pour 1 000 habitants en 2018, l’Hexagone fait toujours figure des mauvais élèves européens.
Les Français sont en effet les quatrièmes plus gros consommateurs d’antibiotiques de l’Espace économique européen, derrière les Grecs (34,0), les Chypriotes (28,9) et les Espagnols (26,0).
Comme le montre notre infographie, ce niveau de consommation est bien supérieur à la moyenne européenne (20,1) et trois fois plus élevé qu’aux Pays-Bas où la dose quotidienne définie s’établit à 9,7 pour 1 000 habitants.
La surutilisation des antibiotiques est la principale cause de l’augmentation de l’antibiorésistance. D’après une étude publiée l’année dernière, les « superbactéries » ont causé la mort de plus de 33 000 Européens en 2015, dont environ 5 500 en France, ce qui en fait le deuxième pays de l’Espace économique européen où la mortalité due aux bactéries résistantes est la plus élevée.

Infographie: Les Français consomment toujours trop d'antibiotiques | Statista

Source : Statista 




L’Assistance publique-hôpitaux de Paris et Owkin lancent trois projets de recherche autour de l’intelligence artificielle

Les trois projets présentés par Owkin et l’AP-HP doivent être lancés « dans les prochaines semaines » et visent à mieux comprendre l’hétérogénéité des maladies, prédire leur évolution ainsi que la réponse aux traitements.

Le premier projet de recherche portera sur les images de pathologie digitale (lames anatomopathologiques numérisées) et les caractéristiques cliniques de patients atteints de cancer du foie.

Le deuxième projet de recherche concernera les images de radiologie classique, les images de pathologie digitale (qui utilise des échantillons de pathologie traditionnels et les transforme en images numériques à très haute définition) et les caractéristiques cliniques de patients atteints de cancer du foie.

Le troisième projet portera sur les images de pathologie digitale et les caractéristiques cliniques de patients atteints de néphrite lupique de classe III et IV.

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Le CHU de Rouen victime d’un ransomware

Le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Rouen, qui compte 2500 lits, a été victime d’une attaque informatique de type ransomware le vendredi 15 novembre.

L’attaque a débuté à 20h00 pour s’achever vers 00h30. Le directeur de la communication de l’hôpital, Rémi Heym, explique que « Dès que nous avons vu que nous étions attaqués, nous avons décidé d’arrêter à 20 heures notre système d’information pour éviter que l’attaque ne se propage ».

Environ 200 applications de son système informatique qui ont été touchées. [En savoir plus]




La télémédecine ne convainc qu’à moitié les patients diabétiques

Seuls 54% des patients diabétiques de type 1 et 2, traités par insuline ou non, sont favorables au développement de la téléconsultation, montre une étude Harris Interactive pour Roche Diabetes Care France (filiale du groupe Roche) menée à l’occasion de la journée mondiale du diabète du 14 novembre.. Cette étude a été réalisée du 20 septembre au 1er octobre auprès de 2 581 personnes, dont 556 patients diabétiques de type 1 et 2 avec et sans insulino-dépendance. [En savoir plus]




Pour soutenir la recherche clinique, l’hôpital Foch ouvrira son propre entrepôt de données de santé en janvier

Dès le 1er janvier 2020, l’Hôpital Foch de Suresnes (92) va se doter de son propre entrepôt de données de santé (EDS). Cette base de données intégrera les informations administratives et médicales de plus de 500 000 patients hospitalisés ou venus au sein de l’établissement pour consulter depuis 2003 (date du premier dossier médical numérisé). Ainsi, il devrait compter cinq millions de documents, parmi lesquels des comptes rendus de consultation et d’hospitalisation, des données de biologie ou des documents d’imagerie médicale. [En savoir plus]




Sans l’avis des patients ou des médecins, Google collecte les données médicales de millions d’américains

Le géant travaille avec le deuxième réseau de santé américain pour collecter et analyser les données, sans l’avis des patients ou des médecins. Google espère ainsi améliorer l’efficacité des soins, mais aussi augmenter sa présence en milieu médical. D’après lui, il respecte toutes les lois fédérales. [En savoir plus]




La mise en œuvre de la base de données Eudamed reportée à mai 2022

La Commission européenne a annoncé le 30 octobre un report de deux ans, à mai 2022, du lancement de la nouvelle version de la base de données Eudamed qui centralisera des informations sur l’enregistrement, la vigilance et la surveillance des dispositifs médicaux (DM).

Cette nouvelle version, décrite à l’article 33 du règlement relatif aux DM, devra intégrer différents modules comme la base de données IUD, le système d’enregistrement des dispositifs et des fabricants, le système électronique relatif aux organismes notifiés, aux certificats et aux investigations cliniques, ainsi que les systèmes de vigilance, de surveillance après commercialisation et de surveillance du marché détaillés dans le règlement. [En savoir plus]