Risque professionnel : les plaintes s’élèvent

Le rapport annuel de la MACSF fait état d’une hausse de 8,7 % des déclarations de sinistres en 2016. Une hausse à considérer cependant en regard de la hausse de 3,2 % du nombre des sociétaires. L’année dernière, 470 742 professionnels de santé couverts en RCP ont adressé 4 662 déclarations de sinistres, contre 4 286 en 2015. Ces sinistres (réclamations et plaintes liées au traitement d’un patient) ont abouti à davantage de condamnations en 2016 qu’en 2015. Cela a été le cas pour 66 % des décisions de justice civile, contre 59 % l’année précédente. Et sur 17 décisions pénales, 7 ont condamné un praticien. Ce sont les généralistes qui ont déclaré le plus de sinistres (348) mais ils sont aussi les plus nombreux assurés à la MACSF. A noter que le rapport notre une hausse des plaintes concernant des interventions réalisées en ambulatoire : 29 % des sinistres concernant des accidents médicaux, contre 14 % en 2015.




Revenus 2016 : mauvaise année pour les cardiologues

Le bilan des revenus 2016 effectué par les AGA de l’UNAPL montre que  le bénéfice des médecins spécialistes a baissé l’année dernière. Parmi les plus touchés, les cardiologues, qui ont vu leur bénéfice diminuer de 4 %.

On appelle cela le régime de la douche froide ! Après une année 2015 plutôt favorable durant laquelle les médecins libéraux avaient enregistré une hausse de leur revenu moyen de 2,5 % après une progression moyenne de 0,3 % les quatre années précédentes (voir Le Cardiologue n° 404), l’année 2016 se révèle médiocre pour un grand nombre d’entre eux. Le bénéfice des quelque 13 000 médecins généralistes affiliés aux AGA de l’UNAPL s’élève à 88 700 euros, soit le même qu’en 2015. Ils n’ont pas encore engrangé l’augmentation de la consultation à 25 euros -qui n’est effective que depuis le 1er mai de cette année- mais une légère augmentation de leur volume d’activité conjuguée à la hausse de la Rémunération sur Objectifs de Santé Publique (ROSP) leur permet de maintenir leur bénéfice malgré l’augmentation de leurs charges (+ 2,6 % en moyenne), les charges sociales personnelles notamment (augmentation de la cotisation ASV). Année blanche, donc, pour les généralistes.

Pour la majorité des autres spécialistes, 2016 aura été une année médiocre : en l’absence de toute revalorisation tarifaire, ils ont subi une baisse de leur BNC plus ou moins marquée. Le bilan fiscal des Associations Régionales Agréées des Professions Libérales (ARAPL) montre que onze spécialités ont accusé l’année dernière une baisse de revenus. Pour la plupart d’entre eux, ils ont subi une hausse des charges (retraite, charges sociales personnelles) supérieure à l’augmentation du chiffre d’affaires. Pour certaines disciplines, la chute du bénéfice (toutes charges déduites mais avant impôts) est conséquente. C’est le cas des cardiologues. Après une hausse en 2015, leur bénéfice a enregistré l’année dernière une baisse de 4 %, soit une perte de 7 000 euros de recettes en moyenne.

Malgré cette baisse généralisée des bénéfices, le palmarès des revenus des médecins libéraux reste inchangé : les radiologues ne figurant plus dans les statistique des ARAPL, ce sont les anesthésistes-réanimateurs qui arrivent en tête (219 000 euros, -1 % en 2016), suivis des ophtalmologues (162 600 euros, – 0,9 %). Les cardiologues arrivent en huitième position avec un revenu moyen avant impôts de 127 600 euros (- 4 %).

Les revalorisations tarifaires issues de la convention de 2016 et dont l’entrée en vigueur a commencé (avis d’expert, consultations complexes et très complexes) auront sans doute quelques répercussions sur cette hiérarchie en 2017 et 2018.




… et la hache de la recertification déterrée.

Lors du récent congrès de l’Ordre des médecins, Agnès Buzyn a annoncé la relance du chantier de la recertification. Elle s’adressait à un public tout acquis à un projet cher à l’Ordre, qui s’en verrait bien le « maître d’œuvre » (voir Le Cardiologue n° 400). Mais ce projet met immédiatement en alerte les médecins libéraux, le mot leur évoquant « de douloureux souvenirs, quand la CNAM voulait faire elle-même une « recertification»  comme porte d’entrée du conventionnement », ainsi que le rappelle la CSMF. La Confédération est toute vigilance : « Ce n’est pas le rôle de l’Etat, ni celui de la faculté, ni celui des assurances de mener une “mission sur la recertification des compétences” », affirme-t-elle. Il revient au Collège de médecine générale et aux conseils nationaux professionnels, avec les syndicats de spécialités, d’élaborer les critères et aux syndicats représentatifs de mener la négociation.




Exit l’accès partiel …

Le Centre National des Professions de Santé (CNPS), qui avait alerté les parlementaires sur « les dangers de cette disposition en matière de qualité et de sécurité des soins », salue la décision de la Commission des Affaires sociales du Sénat de supprimer l’accès partiel pour les professions de santé. « La transposition de la directive européenne Qualification par le précédent Gouvernement était une erreur », estime le CNPS qui demande aux députés de confirmer cette suppression.




Une ordonnance encadrera les centres de santé privés

Interpellée par un député France Insoumise sur l’ouverture de la gestion des centres de santé aux établissements privés à but lucratif, Agnès Buzyn a précisé les objectifs de l’ordonnance en cours de préparation pour « janvier prochain ». Le premier objectif est d’en renforcer le contrôle par les ARS. L’ordonnance permettra notamment « une meilleure définition de ce qu’on appelle les centres de santé, avec un renforcement des obligations relatives à l’hygiène, à la sécurité des soins,, une obligation pour un gestionnaire souhaitant créer un centre d’établir une déclaration de conformité aux règles, encadrant mieux les centres de santé pour obtenir une autorisation de délivrance de soins aux assurés ». La ministre a aussi évoqué la « détermination d’une procédure permettant la suspension de l’activité voire le retrait de l’autorisation de délivrance des soins et une obligation d’une gestion désintéressée de l’entité centre de santé ».




Les spécialistes dans le collimateur de la Cour des Comptes

Dans son dernier rapport annuel sur la situation de la Sécurité Sociale, la Cour des Comptes constate que « à périmètre constant, la croissance des dépenses de soins de ville s’est fortement accélérée en 2016 (+ 2,8 % contre + 2,3 % en 2015). Leur montant a excédé de 0,8 Md€ (soit 0,9 %) la prévision initiale » et pointe plus particulièrement les honoraires des médecins spécialistes libéraux qui ont augmenté de 3 % en 2016. Au point de lui consacrer un chapitre entier !  

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Les députés ont voté le transfert du RSI vers le régime général

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Pan sur le PNNS !

L’Inspection Générale des Affaires sociales (IGAS) a publié récemment une évaluation du 3e Plan National Nutrition Santé (PNNS 3_2011-2015) et du Plan obésité (3_2010-2013). Ses auteurs – Charles Batz, Félix Faucon et Dominique Voynet – se montrent plus que critiques. Certes, le PNNS a permis une prise de conscience du rôle essentiel de la nutrition et de la sédentarité dans l’apparition de certaines pathologies, mais « en privilégiant le consensus, il a laissé le champ libre aux stratégies de l’agroalimentaire et s’est privé d’outils d’une efficacité démontrée ». Les auteurs estiment aussi qu’il est « contesté sur son propre terrain par d’autres plans » et qu’il est « peu lisible, avec trop d’actions ayant un impact sanitaire marginal ». Quant à sa déclinaison en régions, elle semble inefficace faute des moyens adéquats. Ils se font moins critiques à l’égard du Plan obésité : il « a renforcé la prise en charge de l’obésité » mais réduit la prévention à la portion congrue. L’IGAS préconise une refonte complète du PNNS et recommande « un programme grand public de promotion de la santé » centré sur quelques messages clés en direction des populations vulnérables.




Négociations conventionnelles annoncées sur la télémédecine

Nicolas Revel, le directeur général de l’Assurance Maladie, a fait part de son souhait d’ouvrir, dès décembre prochain, des négociations conventionnelles avec les syndicats de médecins sur la télémédecine.

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Les feuilles de route de la rentrée… la SML 

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RSI, CSG… Les médecins en alerte

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ANDPC : première année d’existence, premier bilan

La première année d’existence de l’Agence Nationale du Développement Personnel Continu (DPC) a surtout été consacrée à la mise en place des nouvelles instances prévues par la réforme du dispositif et au contrôle qualité du DPC. Le conflit intervenu avec la CSI des médecins est en passe d’être résolu et cette commission devrait reprendre rapidement ses travaux.

C’est un « bilan contrasté » du Développement Personnel Continu (DPC) qu’a présenté début juillet la directrice générale de l’Agence Nationale du DPC (ANDPC), Michèle Lenoir-Salfati. Pour mémoire, rappelons que dans le cadre de la réforme du DPC apportée par la loi santé adoptée sous le dernier Gouvernement, l’ANDPC a remplacé l’ancien Organisme Gestionnaire de DPC (OGDPC) depuis juillet 2016, avec des missions élargies et de nouvelles instances. Michèle Lenoir-Salfati a insisté sur le fait que cette réforme du DPC est « une réforme lourde » et que par conséquent « il ne fallait pas attendre que les choses se mettent en place en six mois et que tout puisse parfaitement fonctionner rapidement ».

Qui dit bilan « contrasté » dit des aspects positifs et d’autres qui le sont moins. Du côté du positif, « beaucoup de choses ont été  mises en place » qui concernent « l’installation des instances des différents acteurs, la mise en œuvre des premières actions sur lesquelles nous étions attendus », c’est-à-dire « la qualité du DPC » et « la façon de penser ce qui est une obligation triennale dans la gestion des enveloppes des différentes professions ». La directrice générale reconnaît bien volontiers qu’ « il y a encore des choses à mettre en place ». Ainsi, le renforcement du contrôle de la qualité des actions de DPC constitue une priorité de l’ANDPC qui travaille à la mise en place d’un système de « signalement » : tout professionnel ayant participé à une formation et ayant remarqué un dysfonctionnement (durée non respectée, formateur médiocre, propos sectaires, etc.) pourra le signaler sur le site de l’agence. L’ANDPC l’analysera et organisera une « phase contradictoire » avec l’organisme en cause. Michèle Lenoir-Salfati se défend de toute encouragement à la « délation », soulignant que les signalements anonymes ne seront pas retenus. Le dispositif doit être examiné par le Haut Comité de DPC, présidé par Jean-François Thébaut, et pourrait être mis en œuvre courant octobre. Quant au Comité d’Ethique du DPC que préside Edouard Couty, il est en train d’élaborer une « charte d’éthique du DPC qui concerne à la fois les problématiques liées aux membres des instances de l’agence, le personnel de l’agence et les Organismes de DPC (ODPC) ». Cette charte pourrait être finalisée à la fin du mois d’octobre. Concernant le programme de contrôle des programmes de formation par l’ANDPC, Michèle Lenoir-Salfati souligne combien « le travail qualité réalisé est très lié à la question budgétaire » et indique  que « le retrait des actions non conformes par rapport aux sessions prévues aux inscriptions a permis de capitaliser 2 millions d’euros ».

Au passif du bilan, la directrice a cité les désaccords à propos des conflits d’intérêts qui ont provoqué l’arrêt de l’activité d’évaluation des programmes de DPC de la Commission Scientifique Indépendante (CSI) des médecins depuis mars dernier (voir Le Cardiologue n° 403). Le ministère de la Santé saisi du problème a demandé à l’Agence de proposer des solutions pour sortir de cette crise. Des réunions de « conciliation » ont eu lieu et selon le président de la CSI des médecins, si « officiellement rien ne transpire, officieusement, les choses sont en bonne voie ». «  On devrait s’acheminer vers une position moins ferme concernant les liens d’intérêt, explique Jean-Michel Klein. Il faut souligner en effet que ces liens d’intérêt ont vu leur nombre doubler dans les textes après l’élection des membres actuels des CSI. Je pense donc que les actuels élus vont achever leur mandat et que dans trois ans, les élections des nouveaux membres se feront sur de nouvelles bases. Pour des raisons de timing, la prochaine réunion du CSI des médecins du 19 septembre n’a pas eu lieu, mais la suivante se tiendra. » Autrement dit, le travail va reprendre.




Embellie du revenu libéral en 2015

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Le Leem souhaite un « contrat de mandature » avec le Gouvernement

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L’UNOCAM pourrait signer la convention

On se souvient que faute d’un accord sur les modalités de copaiement du forfait patientèle médecin traitant par les complémentaires santé, l’Union Nationale  des Organismes Complémentaires d’Assurance Maladie (UNOCAM) avait refusé de signer la dernière convention médicale. L’UNCAM et les complémentaires se sont parlé et sont aujourd’hui en passe de trouver un accord de principe,  « ce qui ouvrirait la voie à une signature de la convention par l’UNOCAM avant la fin de l’année », précise Albert Lautman, directeur général d la Mutualité française. Des solutions techniques ont été trouvées qui permettent de rendre visible la quote-part de la participation des complémentaires dans la prise en charge du forfait patientèle. Si le projet aboutit, les médecins traitants se verraient verser leur forfait par deux circuits. Cet accord de principe devra être formalisé rapidement pour pouvoir être intégré dans le PLFSS 2018.




L’OCDE pointe le coût du système de santé français

Selon une étude de l’OCDE portant sur l’activité économique française, la qualité des soins en France est une des meilleures des pays de l’Union européenne (75 décès évitable pour 100 000 habitants en 2014 contre 125 en moyenne sur l’ensemble de l’UE) mais notre système de santé coûte trop cher. La prescription de l’OCDE ? Augmenter l’usage des génériques trop faible en France et favoriser la prévention (2 % de nos dépenses contre 3 % dans l’ensemble des pays membres), notamment en augmentant la rémunération des professionnels de santé impliqués, ainsi que de ceux liés au traitement des maladies chroniques. Cela permettrait de « réduire le nombre de soins, des ordonnances et la vente de médicaments », estime l’OCDE.




Le cabinet « santé » de la ministre

YANN BUBIEN (45 ans), directeur adjoint de cabinet,santé. Diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Bordeaux et ancien élève de l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique (EHESP), il était, jusqu’à sa nomination, directeur général du CHU d’Angers. Il a été précédemment directeur adjoint de cabinet de deux ministres de la Santé, Roseline Bachelot et Xavier Bertrand.

JACQUES-OLIVIER DAUBERTON (37 ans), conseiller chargé de la sécurité sanitaire et, en principe, des relations avec les médecins libéraux. Médecin généraliste, il a été président du Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants (REAGJIR) « pour défendre la médecine générale et l’exercice pluriprofessionnel ».




Agnès Buzyn, nouvelle ministre de la Santé : les libéraux dans l’expectative

Sans préjuger de l’avenir, les médecins libéraux sont quelque peu inquiets quant au sort que la nouvelle ministre de la Santé réservera à la médecine libérale.

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42 % des Français prêts à consulter sur Internet

Selon une étude BVA réalisée pour le site de téléconsultations Zava, 51 % des Français ont déjà eu recours à une service en ligne d’accès aux soins, principalement pour prendre un rendez-vous médical (32 %), acheter un médicament ne nécessitant pas d’ordonnance (24 %) ou poser une question à un professionnel de santé (11 %). Seuls 3 % des personnes interrogées ont déjà effectué une consultation médicale en ligne, même si la population semble loin d’être réfractaire à la téléconsultation, puisque l’étude révèle que 42 % des Français se disent prêts à avoir une consultation avec un médecin sur Internet, pour le renouvellement d’une ordonnance (61 %), la demande d’un conseil médical (59 %), pour des problèmes de santé « a priori simples » , comme une angine (47 %), pour le recours à un deuxième avis médical sur un diagnostic ou un traitement (45 %) et pour des questions concernant des sujet intimes de santé (23 %).




Cécile Courrèges à la tête de la DGOS

L’actuelle directrice de l’ARS Pays-de-la-Loire a été nommée en conseil des ministres Directrice Générale de l’Offre de Soins (DGOS), en remplacement d’Anne-Marie Armanteras de Saxcé, nommée au collège de la HAS en avril dernier. Diplômée de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, ancienne élève de l’Ecole Nationale de Santé Publique (ENSP, aujourd’hui Ecole des Hautes Etudes de Santé publique, EHESP) Cécile Courrèges (40 ans)  fait partie de l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS depuis sa sortie de l’ENA en 2002. Elle a alterné les postes en cabinet ministériel et en région. Elle a préfiguré l’ARS de Bourgogne qu’elle a dirigé quelques mois avant de diriger une année l’INCA. En mai 2012 elle  a été nommée conseillère technique santé et autonomie auprès du premier ministre Jean-Marc Ayrault et a conservée cette fonction à Matignon auprès de Manuel Valls jusqu’en avril 2014. C’est cette année-là qu’elle a été disignée directrice générale de l’ARS Pays-de-la-Loire, fonction qu’elle occupe jusqu’à ce jour. Pour info « people », sa sœur, Anne Courrèges, est actuellement directrice générale de l’Agence de la BioMédecine (ABM).




A l’horizon 2040, encore plus de médecins femmes, moins de libéraux

Rapportée à la demande, l’offre de soins  libérale pourrait diminuer de près de 30 % d’ici à 2027 et demeurer inférieure de 18 % à son niveau de 2015 d’ici à 2040. C’est ce qui ressort des projections de la Direction de la recherche, de l’Evaluation, des Etudes et des Statistiques (DREES) publiées dans une de ses dernières études (*).

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Les préconisations du déontologue de la HAS

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DPC – Conflit sur les conflits d’intérêts

Des désaccords à propos des conflits d’intérêts ont provoqué l’arrêt de l’activité d’évaluation des programmes de DPC de la Commission Scientifique Indépendante (CSI) des médecins. Le ministère de la Santé a été saisi du problème et des négociations sont pour une sortie de crise et une reprise des travaux.

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Les spécialistes de la FHP mettent les PRADO sur la sellette

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L’ONDAM 2017 devrait être dans les clous

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Nouvelle convention, morne bilan

A part quelques augmentations de tarifs qui ont pris effet ou prendront effet en fin d’année ou… l’année prochaine, le bilan de la convention signée l’année dernière ne soulève pas l’enthousiasme.

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Désert médical : un concept difficile à cerner

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Rétablir la confiance avec les libéraux, une priorité pour Agnès Buzyn

Sortie de Marisol Touraine, entrée d’Agnès Buzyn, nommée ministre des Solidarités et de la Santé le mercredi 17 mai. Celle qui tenait encore, le matin-même de sa nomination, une conférence de presse en tant que présidente de la Haute Autorité de Santé (HAS) va avoir la lourde tâche de recoudre la déchirure qui a été en s’accentuant entre l’ex-ministre de la Santé et les médecins libéraux. 

Selon un sondage réalisé par le Journal International de la Médecine, 86 % des professionnels de santé juge mauvais le bilan de Marisol Touraine et ils sont même 61 %  à le qualifier de « très mauvais ». C’est sans doute parmi ces derniers que doit se trouver la plus grande proportion de libéraux ! Dès le début de son mandat, les rapports se détériorent avec eux lorsque Marisol Touraine, conformément aux promesses du candidat François Hollande, s’attaque aux dépassements d’honoraires. Le Contrat d’Accès aux Soins (CAS) mis en place après d’âpres négociations est vécu par les intéressés comme une stigmatisation. Et ce ne sont pas les nouveaux contrats responsables plafonnant la prise en charge des dépassements instaurés plus tard qui amélioreront les choses, les libéraux les percevant comme une attaque contre le secteur 2.

Ce n’était qu’un préambule : 2015 avec l’entrée en scène de la loi de santé sera l’année définitive de la rupture. Ce texte de 227 articles dit de « modernisation de notre système de santé » et qui devait permettre d’amorcer le fameux « virage ambulatoire », leitmotiv du quinquennat, a concentré toute la colère des médecins libéraux. Ils y ont vu une bureaucratisation tous azimuts là alors qu’ils attendaient à de la simplification et de l’autonomie pour élaborer des projets de terrains. Mais surtout, le tiers-payant généralisé obligatoire aura été le point de crispation majeur.

Quant aux conditions de participation au service public hospitalier imposées à l’hospitalisation privée, elles ont été jugées discriminatoires et, de fait, elles le sont : interdire la pratique des dépassements d’honoraires aux établissements privés désireux de participer au service public quand on continue de les autoriser à l’hôpital public où de surcroît ils sont souvent les plus élevés – ce n’est pas traiter équitablement les acteurs du système de santé.

Commissions de conciliation, réécriture de certain articles n’y ont rien fait : les libéraux sont descendus dans la rue et ont fait grève. En vain. Le « dogmatisme » de Marisol Touraine qu’ont dénoncé les syndicats médicaux l’a emporté et la loi a été adoptée.

L’hospitalocentrisme de l’ex-ministre n’a pas pour autant satisfait les hospitaliers. Marisol Touraine quitte d’ailleurs l’avenue de Ségur accompagnée depuis la mi-avril d’une grève des internes qui refusent une réforme du 3e cycle des études médicales passée en force et qui demandent le report de son entrée en vigueur prévue pour la rentrée prochaine.

Les praticiens hospitaliers ont été souvent échaudés par la lenteur de l’adoption des décisions, qu’il s’agisse de la réhabilitation du pouvoir médical à l’hôpital, de leur statut, des mesures en faveur de l’attractivité de l’exercice hospitalier ou encore des alternatives à la T2A. Et s’ils ont plutôt favorablement accueilli la réforme des Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT), ils n’ont pas apprécié sa mise en place à marche forcée.

Comme un bilan n’est jamais absolument négatif, on peut mettre au crédit de Marisol Touraine d’avoir tenu bon face aux partisans de la manière coercitive pour régler le problème des déserts médicaux. Affirmant que le conventionnement sélectif était contre-productif, la ministre a poursuivi dans la voie de l’incitation en créant de nouveaux dispositifs comme les Praticiens Territoriaux de Médecine Générale (PTMG), en accélérant le déploiement des Maisons de Santé Pluriprofessionnelles (MSP), passées de 150 à 1 000 pendant le quinquennat et dont l’augmentation était au programme de tous les candidats à l’élection présidentielle, celui d’Emmanuel Macron y compris. Elle a aussi favorisé la mise en place d’une prime de 50 000 euros pour les jeunes praticiens s’installant dans les zones sous-dotées. L’avenir dira si ces mesures seront efficaces.

Au chapitre de la santé publique, le compte n’y est pas non plus. Certes, Marisol Touraine a agi pour améliorer l’accès à l’IVG et à la contraception, autorisé l’expérimentation d’une salle d’injection à moindre risque.

Mais elle quitte le ministère sans avoir tranché sur l’épineuses question des obligations vaccinales et si elle a imposé le paquet de cigarettes neutre, dont l’efficacité est jugée limitée par beaucoup, elle n’a pas fait preuve du même autoritarisme qu’avec les libéraux pour imposer une baisse significative du tabac.

Qu’importe les quelques mesures positives, Marisol Touraine part avec une cote de popularité chez les médecins libéraux du même ordre que celle du Président de la République qui l’aura maintenue, contre vents et marées, cinq années entières dans ses fonctions.

On peut souhaiter bonne chance et bon courage à Agnès Buzyn : elle va devoir renouer le dialogue pour avancer sur des dossiers dont certains restent « urticants » pour les libéraux, comme celui du tiers-payant qui deviendrait généralisable et non plus obligatoire.

Emmanuel Macron avait dit vouloir un médecin comme ministre de la Santé. Il a tenu parole. C’est habile mais ne signifie pas pour autant une adhésion acquise des médecins libéraux qui ont appris a être très, très prudents. Et puis, Agnès Buzyn est une hospitalière, ce qui n’est pas forcément de très bonne augure pour la médecine de ville.




Agnès Buzyn, la nouvelle ministre de la santé

Le Pr Agnès Buzyn, 54 ans, présidente du collège de la Haute Autorité de Santé (HAS) depuis mars 2016 – et jusqu’au jour de sa nomination comme ministre de la Santé – après avoir assuré la présidence de l’Institut National du CAncer (INCA) de 2011 à début 2016, n’est pas une inconnue pour les médecins.

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« Dis doc, t’as ton doc ? »

Une campagne nationale au long cours incite les quelque 80 % de médecins qui s’en remettent à l’autodiagnostic et à l’automédication à avoir un médecin traitant personnel.

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ECN 2016 : la cardiologie parmi les spécialités privilégiées par les étudiants

En 2016, les étudiants affectés à l’issue des Epreuves Classantes Nationales avaient 25 ans en moyenne et étaient majoritairement des femmes. La cardiologie figure parmi les spécialités choisies prioritairement par les hommes.

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PDSA : la baisse du volontariat continue

L’enquête annuelle de l’Ordre confirme la baisse constante de la participation des médecins libéraux à la Permanence Des Soins Ambulatoires (PDSA). Pour l’Ordre, le vieillissement des médecins assurant les gardes, le peu d’appétence des jeunes diplômés pour l’exercice libéral et l’insuffisance des rémunérations des astreintes en sont la cause.

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Les études médicales rêvées des étudiants

Sortir de la logique compétitive des ECN, développer les outils pédagogiques numériques, privilégier l’interprofessionnalité, repenser la place de l’humain en médecine, introduire certification et recertification, telles sont quelques-unes des propositions que l’Association Nationale des Etudiants en Médecine de France (ANEMF) a fait connaître à tous les candidats à l’élection présidentielle. On verra ce qu’en fera le nouveau Gouvernement.

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ROSP 2016 : 2 475 euros en moyenne pour les cardiologues

Depuis la création de la Rémunération sur Objectifs de Santé Publique en 2012, la rémunération moyenne des cardiologues ne cesse d’augmenter. Sur sept indicateurs cliniques les concernant, seuls deux sont à la baisse l’année dernière.

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Le stationnement gratuit des médecins remis en cause

Dans de nombreuses villes, le caducée ne dispense plus les médecins en visite chez leurs patients de payer leur stationnement, et la proposition d’un abonnement annuel de 240 euros (120 euros pour 120 visites ou plus effectuées dans l’année) ne fait pas l’unanimité.

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Menace d’étatisation sur la retraite des médecins

Quelques semaine avant la fin du quinquennat, le Gouvernement Hollande a élaboré un projet de décret visant notamment à placer sous tutelle de l’Etat la gestion des fonds de réserve des retraites complémentaires des professions libérales, dont celle des médecins, administrées par la CARMF. Le SML s’en est ému et a sonné l’alerte. Le Syndicat des Médecins Libéraux « tient à préserver le peu d’autonomie qui reste » à ce régime complémentaire et « à protéger les réserves des médecins des mains de l’Etat ». « Celui-ci pourrait aisément succomber à la tentation de les capter pour combler les déficits d’autres régimes moins bien organisés », commente le SML, qui avait aussitôt écrit à Marisol Touraine pour lui demander de revoir sa copie.




Un guichet unique pour la convergence informatique des GHT

L’Agence des Systèmes d’Information partagées de santé (ASIP Santé) et l’Agence Nationale d’Appui à la Performance des établissements de santé (ANAP) ont annoncé l’ouverture d’un « guichet unique »

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HAS : les usagers entrent, les libéraux sont sortis !

La recomposition du collège de la Haute Autorité de Santé (HAS) avait vu le départ du seul médecin libéral, en la personne de Jean-François Thébaut, ce qu’avaient vigoureusement dénoncé la CSMF et le SML (voir Le Cardiologue n° 401).

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Numéro  unique 116 117 : bien, mais…

Une fois n’est pas coutume, une des dernière annonces de Marisol Touraine a été saluée favorablement par les médecins libéraux : le lancement du 116 117, numéro national pour joindre un médecin de garde la nuit ou le week-end.

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ALD : nouvelle étape dans la simplification des procédures

Un premier décret d’octobre 2016 avait allégé les modalités d’élaboration du protocole de soins en la confiant au seul médecin traitant avant transmission au service du contrôle médical de l’Assurance Maladie dont l’absence de réponse sous deux semaines vaut avis favorable.

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Succès de la Journée du Cœur 2017

Encore plus de visiteurs qu’en 2016 ! La Journée du Cœur 2017 a été plébiscitée pour son approche au quotidien du cœur, à travers ateliers et conférences qui ont permis aux participants

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La CSMF prône une fédération des CPTS

L’assemblée générale de la CSMF a arrêté ses priorités pour l’année 2017.

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François Godineau nommé « expert de haut niveau »

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Le SML craint le report des revalorisations

Le rythme des dépenses du régime général poursuit une croissance soutenue puisque pour le seul mois de janvier, elles ont progressé de 3,8 % par rapport à janvier 2016.

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Jean-Luc Baron, réélu président de la Conférence Nationale des CME de l’hospitalisation privée

Le Dr Jean-Luc Baron, président de la Conférence Médicale d’Etablissement (CME) de la clinique Clémentville à Montpellier, vient d’être réélu à la présidence de la Conférence Nationale des Présidents de CME de l’Hospitalisation Privée (CNPCMEHP). Elu pour la première fois à la présidence en 2010, il entame son troisième mandat, d’une durée de trois ans. 

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Ni libéraux, ni usagers au collège de la HAS !

Le nouveau collège de la Haute Autorité de Santé (HAS), présidé par l’onco-hématologue Agnès Buzyn, comprend Anne-Marie Armanteras de Saxcé, actuelle DGOS, Christian Thuillez, ancien président de la conférence des doyens,

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Insécurité : pour les syndicats, il est urgent d’agir

En février dernier, après le drame de Nogent-le-Rotrou, la CSMF a écrit à la ministre de la Santé et au ministre de l’Intérieur pour leur rappeler que « l’heure n’est plus à des réflexions et à des réunions, elle est à l’action ! ».

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L’insécurité des médecins est en augmentation

En 2016, l’Observatoire de la sécurité de l’Ordre a enregistré 968 déclarations d’incidents. C’est le nombre de déclarations le plus important depuis 2003, année de la création de cet Observatoire

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Les bénéfices de la prise de rendez-vous en ligne

Moins de rendez-vous non honorés, gain de temps et d’efficience sont les principaux avantages mis en avant par les médecins dans une étude menée par l’URPS d’Ile-de-France.

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Présidentielle : la dernière ligne droite

Sans être exhaustif, il n’est pas inutile de rappeler les positions et propositions des deux candidats à quelques jours du dernier tour de scrutin sur quelques questions clés qui intéressent particulièrement les médecins libéraux.

 

Les propositions des candidats du deuxième tour :

Emmanuel Macron

Marine Le Pen
Les propositions des candidats du premier tour :

François Fillon

Jean-Luc Mélanchon

Benoît Hamon

Nicolas Dupont-Aignan