L’initiative « Mon DPC » suscite la colère des médecins

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Une plateforme de gestion des professionnels volontaires

La Direction Générale de la Santé (DGS) a annoncé cet été le lancement d’une plateforme de gestion des professionnels de santé volontaires en cas de crise sanitaire. Baptisée Renfort-RH Crise, cette plateforme sera opérationnelle tout au long de l’année en cas de crise d’ampleur. Elle permet de mettre en relation des professionnels de santé volontaires, salariés ou libéraux, actifs ou retraités, et les demandes de renfort formulées par les structures sanitaires et médico-sociales dans tous les territoires.




Elections URPS : l’addition pour les libéraux

Un arrêté publié au Journal Officiel en août dernier précise les frais prélevés sur les contributions aux URPS versées en 2020 et en 2021 pour l’organisation des élections aux unions prévues au printemps, probablement dans la semaine du 31 mars au 7 avril 2021, et qui concerneront environ 375 000 électeurs et 1 745 sièges à pourvoir.

Le texte précise que les frais occasionnés par ces élections, « y compris ceux liés aux prestations techniques réalisées à cet effet par l’Etat pour leur compte », sont à la charge des URPS.

Pour les médecins, les frais prélevés sur la contribution aux URPS versée s’élèvent à 371 370 euros pour 2020 et à 199 611 euros pour 2021.

Pour rappel, les prochaines élections seront pour la première fois dématérialisées. Un autre arrêté est attendu courant octobre qui fixera la répartition des sièges entre les 2 collèges, celui des spécialistes à plateaux techniques lourds étant supprimé.




Nicolas Revel a quitté la CNAM…

Le directeur de la Caisse Nationale d’Assurance-maladie a quitté ses fonctions pour devenir le directeur de cabinet du Premier ministre Jean Castex. Fils de l’écrivain Jean-François Revel et de la journaliste Claude Sarraute, Nicolas Revel, diplômé de Science Po et ancien élève de l’ENA, a fait une partie de sa carrière à la Cour des comptes. Il a notamment été conseiller technique des cabinets de ministres de l’Agriculture Jean Glavany et François Patriat, directeur de cabinet de l’ex-maire de Paris, Bertrand Delanoë. En mai 2012, François Hollande l’avait nommé secrétaire  général adjoint de l’Elysée, fonction qu’il partageait avec un certain Emmanuel Macron… Nicolas Revel était à la tête de la CNAM et de l’Union des Caisses d’Assurance-maladie (UNCAM) depuis novembre 2014.




… Thomas Fatome entre à la CNAM

Jusqu’au remaniement ministériel de cet été, Thomas Fatome, 44 ans, était le directeur de cabinet adjoint du précédent  premier ministre, Edouard Philippe. Mais les affaires sociales, la santé et l’Assurance-maladie ne lui sont pas inconnues du tout, lui qui avait rejoint l’IGAS à sa sortie de l’ENA en 2000 et a été, entre autres, conseiller technique des ministres chargés de la Santé Jean-François Mattei et Philippe Douste-Blazy et directeur de cabinet du directeur Frédéric van Roekeghem. Il a en outre dirigé la Direction de la Sécurité sociale de janvier 2012 à juin 2017, avant de rejoindre le cabinet d’Edouard Philippe. Il a pris ses fonctions le 17 août dernier.




Nouvelles dispositions « anti-cadeaux »

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Industries de santé : le plan gouvernemental de relocalisation

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Le Covid suscite plaintes, signalements et saisines

Entre le 24 mars et le 9 juin, le parquet de Paris avait été destinataire de 62 plaintes ou signalements liés à l’épidémie de coronavirus et « établis le plus souvent contre des personnes non dénommées (plaintes contre X), émanant de particuliers ou de collectifs professionnels (syndicats ou associations) », selon le procureur de la République, Rémy Heitz. « Elles mettent en cause, pour la plupart, différentes instances, structures ou départements ministériels ainsi que des responsables administratifs, décideurs publics ». Ces plaintes concernent la « mise en danger de la vie d’autrui », la « non-assistance à personne en péril », l’ « abstention volontaire de combattre un sinistre dangereux » et des « homicides et blessures involontaires ». Pour sa part, entre le 16 mars et le 1er juin, le Défenseur des droits avait reçu au total 1 424 saisines en lien avec la crise sanitaire qui, avec l’état d’urgence qui en découle « ont révélé des inégalités, encore plus criant concernant des personnes déjà vulnérables », selon l’autorité indépendante.




Les hackers profitent de l’épidémie

L’Association Pour la Sécurité des Systèmes d’Information de Santé (APSSIS) a publié un « panorama des arnaques et attaques » informatiques utilisant le Covid-19 « pour tenter de soutirer de l’argent ou des données aux victimes potentielles ». Parmi les techniques recensées, celle du phishing aurait augmenté de 600 % ! Et « plusieurs arnaques aux Fovi (faux ordres de virements bancaires internationaux) ont été observées dans les établissements de santé français », souligne l’APSSIS, qui met en garde, notamment, contre « les e-boutiques de vente de masques et gel hydro-alcoolique, plus ou moins légitimes » qui « fleurissent, avec souvent des tarifs exorbitants ».




StopCovid coûte cher et… rapporte peu !

Selon le secrétaire d’Etat chargé du Numérique, Cédric O, l’application de traçage des cas contacts StopCovid coûte au minimum 100 000 euros hors taxes par mois. Un coût qui « pourrait augmenter en cas de deuxième vague », a-t-il précisé. Mais pour l’instant, les Français ne se sont pas rués sur ce dispositif qui, au 23 juin, n’avait identifié que 14 cas contacts Covid + en 21 jours. Un piètre résultat que Cédric O explique par « la baisse rapide de la prévalence de l’épidémie dans la population », d’une part, et par « la faible diffusion de StopCovid », d’autre part. A cette même date, l’application avait été téléchargée 1,9 million de fois et activée 1,816 million de fois. A l’inverse, 460 000 désinstallations étaient à dénombrer.




Généralisez le 116-117 !

Dans un communiqué commun, la CSMF, la FMF, le SML, MG France et la Fédération Nationale des Sapeurs-Pompiers de France (FNSPF), réitèrent leur demande de généralisation du numéro d’appel 116-117 pour les soins non programmés relevant de la médecine de ville, à côté d’un numéro réservé à la prise en charge des secours urgents, contrairement à la préconisation d’un numéro unique faite dans le cadre de l’élaboration du futur Service d’Accès aux Soins (SAS), qui devait initialement être mis en place avant l’été.

Pour argumenter, ces organisations s’appuient sur l’expérience récente de la crise sanitaire qui a vu augmenter la sollicitation des Samu-Centres 15 et leurs délais d’accessibilité.

« Cette crise a démontré par les faits l’engorgement auquel  conduirait la mise en place du 113 comme numéro unique de santé préconisé » et « la nécessité d’un dispositif spécifique pour la régulation libérale et des demandes de soins confiés aux médecins de ville ». 




Conserver les données de traçage du Covid est « essentiel »

Le Conseil scientifique qui conseille l’exécutif sur l’épidémie de Covid-19 estime « essentiel » de conserver les données de traçage issues des dispositifs Sidep et Contact Covid, car elles « constituent une source d’information unique pour les modélisateurs afin de comprendre la dynamique du virus, et d’apprécier l’impact des différentes mesures de contrôle de la circulation du virus ». Et ce d’autant plus que les données actuelles « suggèrent qu’une intensification de la circulation du Sars-CoV-2 dans l’hémisphère Nord à une échéance plus ou moins lointaine (quelques mois, et notamment à l’approche de l’hiver) est extrêmement probable ». 




La prime Covid versée aux soignants du privé en juillet

Conformément aux engagements du ministre de la Santé, Olivier Véran, fin mai, les personnels des établissements privés toucheront une prime exceptionnelle de 500 ou 1 500 euros. Selon la FHP, pour financer cette prime, « les établissements  bénéficieront d’une première dotation de 70 % en juillet, puis de 30 % à la rentrée ». Mais la totalité de cette prime pourra être versée en juillet dans les établissements ayant décidé d’anticiper son versement ».




Le grand boum de la téléconsultation

Pour le seul mois d’avril, la CNAM a enregistré 4,4 millions de téléconsultations, contre environ 25 000 en décembre dernier. Entre février et mars, le nombre des téléconsultations a été multiplié par 30, constate la CNAM qui a comptabilisé près de 5,8 millions de téléconsultations cumulées depuis septembre 2018, dont 5,5 millions effectuées entre les seuls mois de mars et avril 2020. Le nombre de médecins téléconsultants a atteint 36 000 en mars dernier, avant de passer à 56 000 en avril. 

C’est la région Ile-de-France qui concentre le plus grand nombre de téléconsultations (1,09 million dont 300 000 à Paris). Selon l’URPS d’Ile-de-France, la téléconsultation a concerné 80 % des médecins libéraux pendant le confinement, dont 86 % des généralistes et 71 % de spécialistes.




Un grand pas vers la 5e branche

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Ségur de la santé : des propositions mutualistes qui fâchent

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L’ire des libéraux contre la Mutualité

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Frédéric Collet reconduit à la présidence du Leem, Philippe Bouyoux nommé président du CEPS

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SIDEP, Contact Covid, Stop Covid : des traçages qui inquiètent

Dans un souci de traçage de l’épidémie de Covid-19,  des dispositifs sont mis en place qui sucitent bien des inquiétudes quand ce n’est pas une franche hostilité. C’est le cas en particulier de téléservice Contact Covid qui concerne les médecins. 

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SIDEP, Contact Covid, Stop Covid : des systèmes d’information sous surveillance

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Les préconisations du CNPCV pour effectuer les actes de cardiologie

Le Conseil National Professionnel Cardiovasculaire (CNPCV) a élaboré des préconisations très exhaustives pour la reprise de l’activité des cardiologues. Son président, Jean-Pierre Binon en explique la raison.

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Des indemnités compensatoires jugées insuffisantes

L’ensemble des syndicats médicaux juge très insuffisant le dispositif d’aide financière mis en place pour compenser la perte d’activité des médecins libéraux durant l’épidémie de Covid-19. 

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Un programme européen de santé de 9,4 milliards d’euros

La Commission européenne a annoncé fin mai sa proposition d’un « nouveau programme de santé » baptisé EU4Health, doté de 9,4 milliards d’euros pour la période 2021-2027, afin d’apporter « une réponse significative à la relance post-Covid-19 ». Le financement proviendra du budget européen pour 1,7 milliard d’euros, et pour 7,7 milliards d’euros du nouvel instrument de relance de l’UE présenté devant le Parlement par la présidente de la CE, Ursula Von der Leyen, plan qui prend la forme d’un emprunt de 450 milliards d’euros.

Le programme EU4Health permettra d’investir dans la création de stocks de produits médicaux en cas de crise, dans la mise en place d’une réserve de personnels de santé pouvant être mobilisée pour prévenir ou répondre aux crises sanitaires dans toute l’UE, à former des professionnels de santé en vue de leur déploiement sur tout le territoire, à intensifier la surveillance de menaces pour la santé et à améliorer la résilience de systèmes de santé pour assurer « de meilleurs résultats sanitaires pour tous ».

Ce programme sera mis en place par les Etats membres, par les organisations internationales et les ONG qui pourront demander un financement européen sous forme de bourses, de prix et de marchés publics. La Commission espère démarrer EU4Health au 1er janvier prochain, une fois sa proposition adoptée par les Etats membres et le Parlement européen.




Certificats de reprise de travail : l’Ordre précise

A l’occasion des premières consultations après le confinement, les médecins peuvent se voir demander un certificat d’aptitude à la reprise du travail  faisant suite à un arrêt de travail.

A cet effet, l’Ordre rappelle  que le médecin n’a pas à intervenir dans cette reprise, sauf pour les Accidents du Travail (AT) ou les Maladies Professionnelles (MP), et que ce sont les médecins du travail qui sont habilités à intervenir dans la reprise du travail.

L’Ordre souligne également que le certificat de reprise ne repose sur aucun texte, et qu’on ne peut empêcher un salarié de reprendre le travail à la fin de son arrêt pour non-production de ce certificat, et qu’il en va de même « pour des certificats de non-contagiosité » parfois réclamés « sans fondement légal ni justification médicale par des employeurs ».




Le lourd tribut des médecins libéraux

A la mi-mai, la CARMF avait enregistré le décès de 40 médecins libéraux du Covid-19. Parmi eux, 22 étaient en activité, dont 2 en cumul emploi-retraite, et 18 en retraite.

La CARMF souligne qu’il s’agit-là sans doute d’un nombre minimum, puisque fondé sur les décès dont le motif a été spontanément déclaré auprès de ses services, ce qui n’est pas obligatoire.

La caisse de retraite des médecins libéraux indique par ailleurs avoir enregistré près de 5 000 demandes d’indemnisations d’arrêts de travail de médecins en rapport avec le Covid-19.




Lise Alter, directrice de l’évaluation médicale et économique à la HAS

Depuis le 1er juin, elle succède à Chantal Belorgey, partie en retraite. Lise Alter, 38 ans, est médecin de santé publique et titulaire d’un master en économie et gestion des services de santé.

Elle a notamment intégré le programme national de surveillance des maladies professionnelles au sein de l’Institut de Veille Sanitaire (InVS, intégré depuis à Santé Publique France) et a participé au pilotage d’expérimentations de nouveaux modes de rémunération des professionnels de santé libéraux.

Elle a également été conseillère « sang, greffe, tissus, cellules » au sein de la DGS, puis médecin-conseil à la CNAM.




Les arrêts cardiaques ont doublé pendant le confinement

Ou plus exactement, le nombre d’arrêts cardiaques extrahospitaliers a doublé en région parisienne durant le confinement, et la survie associée a été réduite par rapport à la même période les années précédentes, un tiers des décès supplémentaires étant lié au Covid-19, selon une étude française parue dans le Lancet Public Health.

Entre le 16 mars et le 26 avril, 521 arrêts cardiaques hors hôpital ont été identifiés, soit 26,6 arrêts cardiaques par semaine pour un million d’habitants.

Un taux qui a doublé par rapport aux 9 années précédentes au cours desquelles ce taux est resté stable à cette même période de l’année à 13,4 arrêts cardiaques pour un million d’habitants. Ce taux anormalement élevé est revenu à un niveau similaire aux années précédentes ces dernières semaines.

Fort heureusement, car l’étude mentionne également  que « seuls 12,8 % des patients identifiés étaient vivants à l’admission à l’hôpital, contre 22,8 % à la même période les années précédentes ». 




L’attraction des MSP sur les jeunes généralistes

Une étude de l’IRDES montre que dans les territoires périurbains et les marges rurales médicalement sous-dotés, l’implantation de Maisons de Santé Pluridisciplinaires (MSP) attirent les jeunes médecins généralistes et infléchit ainsi positivement l’évolution de l’offre de soins.

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Outils numériques référencés par le ministère de la Santé

Après la publication d’une liste de solutions de téléconsultation et télésuivi dotée d’une note de sécurité (voir notre précédent article), le ministère de la Santé a publié sur son site une liste d’outils numériques référencés destinés aux professionnels de santé, aux usagers et aux éditeurs de logiciels de santé pour les accompagner dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Covid-19. Via trois pages internet dédiées, en cochant plusieurs filtres (région, fonctionnalités, facilité d’installation, sécurisation des données, etc.), les utilisateurs sont orientés vers les solutions les plus adéquates à leur profil. Les usagers peuvent accéder à des informations générales sur le coronavirus, les professionnels peuvent être accompagnés dans leur pratique et les éditeurs de logiciels peuvent être répertoriés.




Un autotest sur smartphone d’ici fin 2020

Sanofi a annoncé la signature d’un accord avec la start-up californienne Luminostics, spécialisée dans les tests de dépistage rapide sur smartphone, en vue d’une collaboration portant sur le développement d’un autotest de dépistage du Covid-19 sur smartphone, qui pourrait être mis sur la marché « en accès libre d’ici à la fin de 2020 ». Il s’agit de développer un test grand public « avec une sensibilité et une spécificité élevées à partir d’échantillons respiratoires », à l’aide d’un « adaptateur peu coûteux », associé à « un dispositif intelligent de détection de signal chimioluminescent ». La durée totale du test de devrait pas dépasser 30 minutes. Le projet est piloté par la division santé grand public de Sanofi. 




Les 6 règles du déconfinement selon l’OMS

Le directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, estime que, l’épidémie de coronavirus progressant très vite et décélérant très lentement, le déconfinement ne peut se faire en une fois, mais suivant une levée progressive des mesures de confinement. Selon lui, la levée du confinement n’est envisageable que selon six critères de déconfinement identifiés par l’OMS :

  • que la propagation soit « contrôlée » ;
  • que les systèmes sanitaires soient prêts à détecter, tester, isoler et traiter tous les cas de Covid-19 et tracer chaque contact ;
  • que le risque de foyer épidémique soit réduit au plus bas niveau dans les établissements de santé et les maisons de retraite ;
  • que des mesures de prévention soient mises en place dans les lieux de travail, les établissements scolaires et tous les lieux essentiels ;
  • que le risque d’importation de l’épidémie soit géré ;
  • que la population soit éduquée et engagée dans le respect des nouvelles normes.



La certification des LAP pourrait être prolongée

Un projet de décret d’application de la LFSS 2020 prévoit de prolonger la validité des certifications délivrées par la Haute Autorité de Santé (HAS) aux Logiciels d’Aide à la Prescription (LAP) « jusqu’à la publication de nouveaux référentiels et au plus tard jusqu’au 1er juillet 2021 ».  Dans l’intervalle, « les décisions de certification de LAP délivrées sur la base de la procédure et des référentiels de la HAS avant le 12 juillet 2018 restent applicables ». En attendant la finalisation et la publication au JO de la nouvelle procédure, « les décisions de certification des LAP sont rendues sur la base d’une procédure provisoire de certification établie et rendue publique par la HAS » et consultable sur le site de l’institution. Cette certification est délivrée pour la période couvrant uniquement la période de transition, donc au plus tard jusqu’au 1er juillet 2021.




Partage d’information sur les pénuries de médicaments liées au Covid-19

De même que le coronavirus dynamise de façon spectaculaire la télémédecine, il en sera peut-être de même concernant le partage d’information au niveau européen concernant les pénuries de médicaments… En effet, le « groupe de pilotage exécutif de l’UE sur les pénuries de médicaments causées par des événements majeurs » a mis en place un nouveau système intitulé i-SPOC (pour Industry Single Point Of Contact) visant à permettre à chaque groupe pharmaceutique de rendre compte directement à l’Agence européenne du médicament (EMA) des pénuries prévues ou actuelles, tant sur les produits disposant d’une AMM centralisée que pour ceux autorisés au niveau national. Ce qui ne dédouane pas les laboratoires du signalement de ces pénuries aux autorités nationales compétentes.




Pour une intégration des médecins à diplôme hors UE

Un groupe de médecins, parmi lesquels le cardiologue Patrick Aeberhard, Michel Cymes, le généticien Axel Kahn, ou encore l’ancien ministre Bernard Kouchner, ont adressé une lettre ouverte au Premier ministre pour demander l’intégration « pleine et entière » au système de santé des médecins « à diplôme étranger », largement engagés dans la lutte contre le coronavirus avec abnégation dans les postes les plus exposés aux urgences et dans les services de réanimation. Les signataires estiment qu’ils méritent « la reconnaissance de la République pour leur engagement en première ligne alors que leur salaire est souvent dérisoire par rapport à ceux de leurs collègues, et qu’ils risquent de retourner à la précarité et à l’incertitude sur leur avenir en France une fois la crise surmontée ». Ils demandent donc « par souci de justice d’engager immédiatement l’intégration pleine et entière dans le système de santé de tous ces praticiens afin que leur dévouement ne soit pas occulté ».




6 laboratoires espèrent développer un MDS contre le coronavirus

Le Laboratoire français du Fractionnement et des Biotechnologies (LFB), le britannique Bio Products Laboratory (BPL), l’allemand Biotest, l’américano-australien CSL-Behring, le suisse Octapharma et le japonais Takeda ont constitué un consortium dans l’espoir de développer un Médicament Dérivé du Sang (MDS) contre le Covid-19. Il s’agit de développer une immunoglobuline hyper-immune, ce qui va nécessiter des dons de plasma d’un grand nombre de personnes complètement guéries du Covid-19 et dont le sang contient des anticorps qui peuvent combattre le nouveau coronavirus. L’Etablissement Français du Sang (EFS) et l’AP-HP ont annoncé leur intention de lancer une étude randomisée visant à évaluer l’efficacité de l’injection de plasma de patients Covid-19 guéris pour enrayer l’aggravation de la maladie chez ceux à risque de développer une forme sévère.




L’UE mobilise 2,7 milliards d’euros pour la santé

Le 2 avril dernier, la Commission européenne a proposé d’activer l’instrument d’aide d’urgence de l’UE pour soutenir directement des systèmes de santé des pays membres dans leur lutte contre la pandémie de coronavirus. Le Conseil européen a donné son accord et acté la mobilisation de 2,7 milliards € pour « immédiatement commencer à fournir un soutien direct où cela est nécessaire ». Dans un premier temps seront financés les besoins urgents en matériel médical (masques, respirateurs), le transport transfrontalier d’équipements médicaux et de patients, le recrutement de personnel de santé déployable dans l’UE et la construction d’hôpitaux mobiles. Cet instrument d’aide d’urgence permet à la Commission de se procurer directement ce matériel au nom des Etats membres et de cibler l’aide où elle est le plus nécessaire, ce qui sera décidé « en étroite coordination avec les Etas membres ».




Le traçage numérique de l’épidémie et ses risques

Tandis que le gouvernement travaille à un outil de suivi numérique des personnes de façon à pouvoir limiter la diffusion du coronavirus, le Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE) met en garde sur les risques de mesures prises dans l’urgence de la crise sanitaire.

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L’Académie de médecine préconise un déconfinement par régions

Pour la sortie du confinement, l’Académie nationale de médecine a dressé une dizaine de recommandations. Alors que le Premier ministre avait indiqué le 1er avril dernier que le déconfinement pourrait s’opérer par classes d’âge, elle préconise plutôt de procéder par régions. Elle appelle également à une sortie du confinement dans les seules régions dans lesquelles est observée « une décroissance nette » du nombre de patients infectés par le Covid-19 devant être hospitalisé et « un retour des besoins en réanimation à l’état pré-épidémique ». Pour mémoire, une modélisation réalisée par un cabinet de conseil suggère qu’un déconfinement en 2 étapes, d’abord les moins de 65 ans puis les plus âgés, permettrait  de diviser par 10 la mortalité par Covid-19.




Décès de l’économiste Claude Le Pen

Personnalité bien connue dans le monde de la santé et au-delà, l’économiste Claude Le Pen est décédé le lundi 6 avril, à 72 ans, « des suites d’une longue maladie ». Quelques jours avant, il avait encore publié une tribune dans Le Monde intitulée « Coronavirus : en 2007, la France avait su mettre au point un dispositif de protection très ambitieux contre les pandémies ». C’était l’année de la grippe H1-N1… 

Diplômé de HEC, titulaire d’un doctorat d’histoire et d’épistémiologie de la pensée économique et d’un doctorat de sciences économiques, il était également agrégé des facultés de sciences économiques. D’abord Maître de conférence à Paris-IX Dauphine, puis professeur à l’université de Rennes, il était revenu à Dauphine en 1988 comme professeur puis directeur du master économie et gestion de la santé. Président du Collège des économistes de la santé de 2004 à 2012, il a aussi été, entre autres, membre du conseil de surveillance de la CNAM et du Conseil National du Sida (CNS), et expert auprès de l’Institut National des Données de Santé (INDS devenu le Health data hub). 

Le syndicat national l’a bien connu puisqu’il a réalisé pour lui deux livres blancs :  le premier, publié en 2000 qui lui a été confié par Christian Aviérinos alors président du syndicat, a permis aux cardiologues de découvrir toute l’étendue de son talent ; c’est Claude Le Pen qui a, notamment, su persuader les instances syndicales de proposer bien avant que ce ne soit dans l’air du temps une délégation de tâches, en voulant créer un métier de technicien en cardiologie ; le suivant en 2008 lui a été demandé par Jean-François Thébaut, devenu président, qui se souvient avec émotion « J’avais pour lui une immense admiration pour sa vivacité d’esprit, sa pertinence d’analyse et sa grande connaissance des rouages des systèmes de santé. Sa réflexion a beaucoup contribué à moderniser la cardiologie libérale à travers ces deux Livres Blancs qu’il a coréalisés avec le journaliste Jean-Pol Durand – et avec Alain Coulomb pour le deuxième. A titre personnel, je lui dois beaucoup pour avoir ouvert mon esprit à des domaines qui m’étaient jusqu’alors inconnus. Il a toujours été disponible pour la cardiologie libérale. »




Des imprimantes 3D fournissent à l’AP-HP le matériel manquant

Dans l’enceinte du cloître parisien de Port-Royal, propriété de l’AP-HP, le groupe hospitalier a installé une plateforme « 3D-Covid » comportant 60 imprimantes industrielles 3D qui vont permettre de fabriquer des visières de protection contre le coronavirus, des pompes à seringue électriques, de l’équipement d’intubation ou encore des valves respiratoires, soit tout ce qui manque actuellement cruellement aux services de l’AP-HP. Ce projet 3D-Covid a été initié par le Dr Romain Khonsari, chirurgien maxillo-facial à l’hôpital Necker-Enfants Malades, qui travaillait déjà avec la start-up parisienne Bone 3D, qui coordonne l’impression des équipements manquants et fabrique depuis deux ans des pièces sur-mesure pour les patients du Dr Khonsari. Et c’est l’entreprise CAD Vision qui a mis à disposition les 60 imprimantes 3D et qui supervise la production.




A épidémie exceptionnelle, mesures exceptionnelles

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Etude de l’épidémie à partir des données téléphoniques

L’INSERM et l’opérateur téléphonique Orange s’associent pour « étudier la diffusion du coronavirus et l’impact du confinement en exploitant des données agrégées issues des téléphones portables ». L’étude s’appuiera sur des métadonnées de géolocalisation fournies par Orange, qui « pourraient constituer un outil efficace dans la lutte contre la propagation du coronavirus ».

L’étude est menée par Vittoria Colizza, spécialiste de la modélisation des épidémies et directrice de recherche à l’Institut Pierre-Louis d’épidémiologie et de santé publique (INSERM/Sorbonne-Université), qui collabore depuis plusieurs années avec Orange pour étudier les liens entre la mobilité des populations et la diffusion de plusieurs maladies, notamment en Afrique. 




Covid-19 : appel à « l’ouverture complète » des données de la recherche française

« Afin de créer les meilleures conditions possibles à l’effort intense mené par les forces de recherche françaises, la circulation de toutes les informations scientifiques doit être facilitée pour permettre des avancées décisives, notamment concernant l’amélioration de la prise en charge des patients », expliquent les ministres de la Santé et de la Recherche, Olivier Véran et Frédérique Vidal. Ils demandent donc « l’accès libre et public aux publications mais aussi aux données issues de la recherche en lien avec le Covid-19 en France ».

Pour l’ensemble des projets mis en oeuvre cela consiste à diffuser précocémment des résultats via des plateformes de prépublication ouvertes, à déposer sans délai des publications acceptées en texte intégral sur une archive ouverte, à partager les protocoles et les données provisoires, puis finales dans le respect des règles établies (RGPD) et à mettre en place un « plan de gestion des données » avec mise à jour et transmission au financeur.




Les libéraux en quête de recommandations

Le Centre National des Professions de Santé (CNPS) et la Fédération Française des Praticiens de Santé (FFPS) demandent « de toute urgence » des recommandations pour les « centre ambulatoires dédiés à la prise en charge des patients Covid-19 », considérant que les évolutions très rapides de la situation sanitaire « nécessitent une organisation des prises en charge des patients en ville », pour soulager les centres 15 et les hôpitaux pour les patients Covid-19 ou suspectés de l’être, pour assurer la continuité des soins aux patients fragiles et répondre aux demandes de soins urgents habituellement prises en charge en ville.

Les deux organisations constatent que les initiatives se multiplient afin d’organiser des centres ambulatoires dédiés à la prise en charge des patients Covid-19 mais selon des modalités d’organisation, des moyens et des fonctionnements « très disparates selon les territoires ».

Le CNPS et la FFPS réclament la mise en œuvre de toute urgence des recommandations de la DGOS diffusées le 26 mars pour la mise en place de ces centres et « demandent au ministre de la Santé de saisir en urgence le conseil scientifique pour arrêter les recommandations indispensables à la sécurité sanitaire des centres ambulatoires ».




Les médecins spécialistes inquiets pour leurs entreprises

Les Spécialistes CSMF attirent l’attention du gouvernement sur l’impact économique de la catastrophe sanitaire actuelle pour les entreprises médicales libérales de médecins spécialistes.

Mobilisés pour assurer les urgences et une permanence des soins dans leur spécialité, les spécialistes libéraux accusent une très nette diminution de leur activité, et les mesures de soutien de l’Etat et de la CARMF ne seront pas suffisantes pour préserver leurs cabinets, analyse le syndicat.

Il en appelle donc au gouvernement « pour prendre les mesures nécessaires et proportionnées visant à aider les médecins spécialistes mobilisés dans la lutte contre la pandémie du coronavirus ».




Extension des garanties des contrats de responsabilité civile

Le groupe Sham a annoncé avoir pris « les dispositions nécessaires pour assurer et sécuriser » les activités des établissements et professionnels de santé en fonction des différents cas inhérents aux situations rencontrées dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de coronavirus.

Les garanties des contrats de responsabilité civile souscrits auprès de Sham sont donc exceptionnellement étendus « en cas de mise en cause » de la responsabilité des établissements dans un certain nombre de cas. 

Concernant les professionnels de santé, les garanties des contrats en responsabilité civile souscrits auprès de l’assureur « sont exceptionnellement étendues en cas de mise en cause de leur responsabilité dans le cadre de la réalisation d’actes ne relevant pas de leur cadre d’exercice habituel intervenant en renfort des équipes d’un établissement de santé ».  




Alerte aux cyber-attaques liées au coronavirus

La cellule d’Accompagnement Cybersécurité des Structures de Santé (ACSS) de l’Agence du Numérique en Santé (ANS) a publié une alerte signalant que « le coronavirus est utilisé pour réaliser des cyber-attaques ».

Des messages d’information sur le Covid-19 ont été signalés qui sont en réalité « de faux e-mails des autorités de santé, de fausses notes internes en entreprise ou encore de fausses alertes de retard de livraison ». L’ANS recommande de ne pas cliquer sans vérification préalable sur les liens de messages et les pièces jointes.

« Les utilisateurs ne doivent pas ouvrir de messages électroniques de provenance inconnue, d’apparence inhabituelle ou frauduleuse », insiste l’agence, qui signale également que l’OMS a mis en garde contre des fraudeurs qui se font passer pour elle et recommande de ne pas cliquer sur les liens présents dans ces e-mails mais d’aller directement sur son site web.




Jacques Lucas : « Si l’ANS ne fait rien, rien n’avance »

Le président de l’Agence du Numérique en Santé (ANS) explique le rôle joué par cette instance

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Le Conseil du Numérique en Santé au travail

La deuxième réunion du Conseil du Numérique en Santé  (CNS) s’est tenue il y a quelques semaines. Elle a été l’occasion pour Dominique Pon et Laura Létourneau, qui sont à la tête de la Délégation ministérielle du Numérique en Santé (DNS) de faire le point sur l’avancement de la feuille de route du numérique présentée par l’ancienne ministre de la Santé, Agnès Buzyn, fin avril 2019. 

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La télémédecine boostée par l’épidémie

Partout en France, des solutions de téléconsultation se mettent en place et se développent tandis que plusieurs mesures gouvernementales visent à en favoriser l’utilisation. La CNAM enregistre une « croissance exponentielle » des téléconsultations.

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