Expérimentations organisationnelles : le nouveau cadre se précise

L’article 51 de la Loi de Financement de la Sécurité Sociale (LFSS) pour 2018 prévoit la possibilité d’expérimenter pour 5 ans maximum de nouveaux modes d’organisation des soins en dérogeant au cadre actuel. Un projet de décret soumis à concertation, et qui viendra en application de cet article, précise le cadre de ces futures expérimentations organisationnelles innovantes du système de santé.

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ANDPC : Le bilan 2017

L’année dernière, l’ANDPC a enregistré 2 012 organismes, contre environ 3 000 avant la réforme du dispositif de juillet 2016.

Succédant à cette occasion à l’Organisme Gestionnaire de DPC (OGDPC), la nouvelle agence a en effet renforcé le contrôle de la qualité des actions et des organismes de DPC. Près d’un tiers des organismes a ainsi été refusé l’année dernière. Si certains ont renoncé d’eux-mêmes, 506 organismes ont vu leur dossier rejeté pour des raisons tenant notamment au périmètre du DPC ou à un manque d’assise scientifique. Désormais, les organismes ont une nouvelle identité visuelle, avec un sigle ODPC accolé à leur numéro d’enregistrement permettant aux professionnels de les identifier facilement.

En 2017, l’agence a comptabilisé 15 282 actions de DPC, contre 28 971 en 2016. ces actions font désormais l’objet d’un double contrôle. Une vérification a priori juge de la pertinence, de la cohérence de la thématique, du résumé, de l’adéquation avec les orientations nationales, du public visé, etc.). Sur 10 190 actions analysées, 74 % ont été publiées, 20 % rejetées et 6 % retirées après publication. Un contrôle de deuxième niveau est effectué par les Commissions Scientifiques Indépendantes (CSI) pour chaque profession concernée. Les CSI n’ont pu analyser que 10 % des actions en 2017 et sur 1 773 évaluations notifiées, 47 % étaient favorables.

En mars, l’ANDPC va déployer une plate-forme qui permettra aux professionnels participant à une action de formation de signaler des dysfonctionnements, ce qui peut s’apparenter à un troisième contrôle.




Les 5 axes prioritaires de l’ANDPC

La directrice générale de l’Agence Nationale du Développement Professionnel Continu (ANDPC), Michèle Lenoir-Salfati, et son président, Éric Haushalter, ont présenté les objectifs de l’agence et les cinq axes prioritaires retenus pour 2018 pour améliorer la qualité de l’offre de DPC.

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Pour une transformation globale du système de santé

« Ce que je souhaite, c’est une réforme globale pour adapter notre système de santé. Je suis venu aujourd’hui enclencher, avec la ministre des Solidarités et de la Santé, le mouvement de transformation qui devra dessiner une vision de notre futur système de santé autour de cinq chantiers. » C’est ainsi que s’est exprimé le Premier ministre, Edouard Philippe, en présentant, avec Agnès Buzyn, la « Stratégie de transformation du système de santé ». 

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Une mission ministérielle sur les soins non programmés

Agnès Buzyn a chargé Thomas Mesnier (député LRM de Charente) d’une mission relative aux soins non programmés qui s’inscrit dans le prolongement du plan de lutte contre les déserts médicaux. Après un état des lieux de la « diversité d’organisations professionnelles » existantes, Thomas Mesnier devra recueillir « les attentes des usagers et des professionnels intéressés à cette prise en charge », en particulier les généralistes et les urgentistes, puis « identifier les freins à lever et les conditions de réussite  réunies pour organiser territorialement l’accès à ces consultations de soins non programmés, notamment portées par les organisations de soins primaires ». La ministre l’invite également à faire des recommandations concernant « l’articulation de l’offre de consultations non programmées avec le dispositif de PDSA ». Il devra aussi proposer des « éléments que pourrait intégrer un cahier des charges national » relatif aux centres de soins non programmés, « afin de déterminer les attendus minimaux de telles structures ainsi que leurs conditions de portage et de fonctionnement », en en précisant le modèle économique, distinguant notamment coût de lancement et coûts de fonctionnement courant. Les conclusions de Thomas Mesnier devront être assorties de « propositions concrètes permettant la mise en œuvre par les ARS ».




Les 6 chantiers structurants

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Accès aux soins : le point sur six chantiers « structurants »

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Accord franco-chinois sur la santé numérique

Lors de la visite d’Etat d’Emmanuel Macron en Chine, Agnès Buzyn a rencontré les principaux acteurs locaux de la santé et son homologue chinois, Li Bin.

Un accord a été signé qui « encourage » la promotion de l’innovation, de la santé numérique, de la recherche clinique et de l’intelligence artificielle (IA) en santé. Lors d’une déclaration conjointe à la presse organisée au Forum IA de Pékin le 9 janvier, Emmanuel Macron avait déjà posé les jalons d’une coopération franco-chinoise en matière de recherche scientifique, notamment pour mettre l’IA au service des « personnes dépendantes ».




Autorisation pour l’implantation de valves aortiques percutanées

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CardioDom : pour la télésurveillance des insuffisants cardiaques

Il y a quelques semaines, le groupe d’hospitalisation privée Elsan a annoncé par voie de communiqué l’ouverture du service CardioDom afin d’assurer la télésurveillance des personnes atteintes d’insuffisance cardiaque chronique. 

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Nouveau directeur général de la Santé

Le Pr Jérôme Salomon (49 ans), spécialiste des maladies infectieuses et de santé publique à l’hôpital Raymond-Poincaré (AP-HP) de Garches (Hauts-de-Seine), a été nommé Directeur Général de la Santé (DGS) à compter du 8 janvier.

Celui qui a participé au groupe de travail sur la santé d’Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle succède à Benoît Vallet (58 ans), lequel a été nommé à la même date conseiller maître à la Cour des Comptes. Benoît Vallet a effectué l’essentiel de sa carrière médicale au CHU de Lille où il a notamment été chef du pôle d’anesthésie-réanimation et président de la CME.

D’avril 2013 à mai 2015, il a été conseiller chargé de la sécurité sanitaire au cabinet de Marisol Touraine.




La Stratégie Nationale de Santé pour les 5 ans

La toute fin de l’année 2017 a vu la parution au Journal Officiel d’un décret ministériel fixant la Stratégie Nationale de santé pour la période 2018-2022. Une vingtaine d’indicateurs permettront d’en évaluer les résultats.

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Hausse du forfait hospitalier

Chaque début d’année nouvelle est généralement marqué par une série d’augmentations… Le monde de la santé n’échappe pas à la règle. Ainsi, depuis le 1er janvier, le forfait hospitalier passe à 20 euros (+ 2 euros). Cette hausse (la première depuis 2010) s’inscrit dans l’ensemble de mesures d’économies à réaliser en 2018 sur les dépenses d’Assurance Maladie annoncées en septembre dernier. Elle doit permettre une augmentation des recettes de 200 millions d’euros pour la Sécurité Sociale.




Numerus clausus à 8 205 en 2018

Un arrêté paru au Journal Officiel le 29 décembre dernier fixe à 8 205 le nombre d’étudiants qui seront admis en deuxième année des études de médecine cette année. Avec 81 places supplémentaires, le numerus clausus enregistre donc une hausse de 1 % par rapport à 2017. Cette hausse ne concernent que certaines facultés de médecine : Aix-en-Provence (+ 10 places), Antilles (+ 10), Besançon (+ 5), Brest (+ 5), Corse (+ 3), Grenoble Alpes (+ 5), Guyane (+ 5), Limoges (+ 4), Lyon (+ 15), Montpellier (+ 8), Reims (+ 6) et Saint-Etienne (+ 5).




L’essentiel de la SNS

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Création de l’Institut des Entreprises des Professions Libérales

En 2005, l’Union Nationale des Professions Libérales (UNAPL) et les syndicats représentatifs de salariés avaient créé l’Observatoire prospectif des Métiers et des qualifications dans les Professions Libérales (OMPL), organisme paritaire qui s’attache à l’étude des salariés des professions libérales à travers notamment leurs qualifications, l’évolution de l’emploi, leurs conditions de travail. En complément, et pour se donner les moyens de cerner plus précisément leurs évolutions et notamment celles de leurs dirigeants, l’UNAPL met en œuvre l’Institut des Entreprises des Professions Libérales, l’IEPL. Cet institut est chargé de mener des études prospectives, des enquêtes, mais aussi de produire des lettres de conjoncture et divers rapports. L’IEPL travaillera en partenariat avec l’OMPL et d’autres structures comme l’Institut Supérieur des Métiers (ISM). Grâce aux travaux produits par l’IEPL, l’UNAPL « disposera de mesures et de chiffres fiables, lesquels sont indispensables dans le dialogue mené avec les pouvoirs publics ».




Nouveau président de MG France

A la fin de l’année, l’assemblée générale du syndicat généraliste a élu à sa tête Jacques Battistoni, 60 ans, qui exerce en secteur 1 dans un pôle de santé à Ifs (Calvados). Précédemment vice-président de MG France, il succède à Claude Leicher qui, après 8 ans de présidence, ne se représentait pas. Dès son élection, le nouveau président a tracé « la feuille de route du syndicat pour les années à venir : proximité, services aux médecins et innovation pour faire face à la crise démographique majeure qui traverse le système de soins français ».




RSI : Philippe Renard gérera la caisse provisoire des indépendants

La Loi de Financement de la Sécurité Sociale (LFSS) pour 2018 a entériné la suppression progressive du Régime Social des Indépendants (RSI) et son intégration au régime général. Un décret publié au Journal Officiel du 31 décembre dernier a nommé Philippe Renard (66 ans) à la tête de la caisse provisoire déléguée à la gestion de la Sécurité Sociale des indépendants. Ce diplômé en sciences économiques dirigeait depuis 2012 l’URSSAF de Paris.




Le groupe Elsan en quelques chiffres

Groupe leader de l’hospitalisation privée en France, Elsan, fondé par Jérôme Nouzarède et le Dr Michel Bodkier, est issu du rapprochement en 2015 entre les groupes Vidici et Vitalia et du rapprochement avec MediPôle Partenaires en juin 2017.

  • 123 établissements, dont 100 MCO ;
  • 35 maternités, 50 000 naissances par an ;
  • 28 services d’urgences, 530 000 passages aux urgences par an ;
  • 23 000 collaborateurs ;
  • Plus de 6 500 médecins libéraux exerçant dans ses établissements ;
  • 880 salles de bloc, 61 scanners, 47 IRM, 3 Petscan, 11 robots chirurgicaux, 10 systèmes robotisés de radiothérapie ;
  • 20 % de l’activité de l’hospitalisation privée en France ;
  • 2 milliards de chiffre d’affaires.



Evaluation des DM connectés en 2018

La Haute Autorité de Santé (HAS) a annoncé qu’elle ouvrira l’année prochaine un « grand chantier » sur les méthodes d’évaluation des Dispositifs Médicaux (DM) connectés qui devra aboutir à des conclusions « dans l’année ». Selon la présidente de la Commission Nationale d’Evaluation des Dispositifs Médicaux et des technologies de Santé (CNEDIMTS), Isabelle Adenot, « la question est de savoir si les méthodes d’évaluation changent lorsqu’on a affaire à un dispositif médical connecté », soulignant que les évolutions du secteur des DM « suivent de plus en plus celles des technologies numériques ».  La HAS aura notamment à évaluer les DM connectés utilisés dans le cadre du financement des expérimentations de télésurveillance, reconduits pour 4 ans par le PLFSS 2018. Etant donné « une forte dimension d’impact sur l’organisation des soins à évaluer » en ce qui concerne la télésurveillance, la CNEDIMTS, la Commission d’Evaluation Economique et de Santé Publique (CEESP) et la direction de l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins auront à travailler ensemble.




Les généralistes fument de moins en moins

En 2003, 29 % des médecins généralistes déclaraient fumer au moins occasionnellement. En 2015, ils n’étaient plus que 16 % à déclarer fumer au moins occasionnellement, dont 14 % quotidiennement. Ces résultats sont issus du panel d’observation des pratiques et des conditions d’exercice en médecine générale mis en place par la Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques (DREES) et les URPSML de Pays-de-Loire, de Poitou-Charentes et de PACA. L’Agence Nationale de Santé Publique (ANSP), qui estime que l’objectif de réduire de moitié le tabagisme en 10 ans est atteignable, s’est félicitée de ce que « les médecins montrent l’exemple ».




Les Français prêts à partager leurs données

Selon un sondage réalisé par Odoxa pour Healthcare Date Institute, près de trois quarts de Français (72 %) estiment que les données de santé sont susceptibles de faire avancer la recherche médicale et améliorer la santé de la population. Donc, en toute logique, 83 % d’entre eux se déclarent prêts à communiquer leurs données, à conditions que ce partage réponde à ces objectifs, qu’elles soient anonymisées et qu’ils soient informés de leur utilisation et des destinataires de ces données.
Voir ici le dossier complet




Journée(s) du Cœur 2018 et l’insuffisance cardiaque

Pour sa 5e édition, la Journée du Cœur, organisée par l’Alliance du Cœur, aura pour fil rouge l’insuffisance cardiaque. Lancement national le 2 février à Paris !

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Lutte contre les violences faites aux femmes

A la suite du rapport de l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) sur la prise en charge à l’hôpital des femmes victimes de violence, recommandant de donner aux structures hospitalières les moyens de l’organiser, la CSMF déplore « cette vision partielle et “hospitalo-centrée” du système de santé ». Elle rappelle que les médecins libéraux, particulièrement les médecins généralistes et les gynécologues, « en proximité directe et fréquente avec les patients » sont sans doute ceux « qui peuvent le mieux et au plus tôt détecter » ces violences. « Les cabinets libéraux sont aussi, rappelle la CSMF,  des “lieux clefs” pour prendre en charge les femmes victimes de violences, en lien avec l’ensemble des professionnels de santé de ville. »




Le PLFSS 2018 définitivement adopté

L’Assemblée Nationale a adopté définitivement le 4 décembre dernier le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) pour 2018. Le texte initial comprenait 57 articles, il en comporte 78 dans sa version finale. 

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Télémédecine : les orientations ministérielles

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Télésurveillance des prothèses cardiaques

La parution d’un arrêté fixant un cahier des charges et une rémunération pour les professionnels permet le démarrage de l’expérimentation de la télésurveillance des porteurs d’un défibrillateur ou d’un pacemaker. 

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Alliance pour l’entraide aux médecins en difficulté

Le Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM), le Centre National de Gestion des praticiens hospitaliers et des personnels de direction de la fonction publique (CNG) et la Caisse Autonome de Retraite des Médecins  de France (CARMF) ont signé récemment une convention de partenariat pour renforcer l’entraide aux médecins en difficultés.

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UNPS et tiers-payant généralisé

L’Union Nationale des Professions de Santé (UNPS) se dit prête à ménager une alternative au tiers-payant généralisé dans le cadre de l’Accord-Cadre InterProfessionnel (ACIP). La négociation pourrait fixer les principes d’identification des bénéficiaires, les normes d’obtention des droits à tiers-payant, les principes et les flux de facturation, les garanties et délais de paiement, les indemnités financières de gestion et les garanties de confidentialité.




Une mission sur la recertification

Les ministres de la Santé et de l’Enseignement supérieur ont confié au Pr Serge Uzan, doyen honoraire de la faculté de médecine Pierre et Marie Curie, la mission d’analyser les modèles étrangers de recertification des médecins dont pourrait s’inspirer la France. Il devra proposer « l’architecture du dispositif cible, avec une méthodologie et un calendrier de travail et de concertation pour la mise en œuvre de ce processus ». Les préconisations de la mission pourront aussi servir de base à une extension du dispositif aux autres professions de santé. © brivemag




4 syndicats appellent à une fédération des CPTS

La CSMF, le SML, MG France et Le Bloc ont élaboré les statuts du regroupement des Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS) dans une fédération dont l’objet est « de réunir l’ensemble des acteurs qui souhaitent s’impliquer dans ce nouveau mode d’organisation des soins de ville ». Les signataires estiment que les CPTS en cours de constitution ou qui fonctionnent déjà peuvent se réunir « pour échanger et partager entre elles sur les difficultés rencontrées et les solutions mises en place ; échanger des outils qui pourraient être communs à plusieurs CPTS ; avoir une représentation pour intervenir auprès des pouvoirs publics d’un point de vue technique sur les problèmes spécifiques des CPTS ». Ils appellent les CPTS existantes ou en projet « à participer à cette fédération » où elles seront « acteurs décideurs ». Ces quatre syndicats se disent prêts « à apporter leur concours et leur aide à ce regroupement national » et proposent de s’y associer « sous forme d’une commission interne à vocation consultative et plurisyndicale, sans pouvoir décisionnel dans cette fédération ».




L’Agence européenne du médicament bientôt à Amsterdam

Au grand dam de l’ancien ministre de la Santé et président de la Région Les Hauts-de-France, Xavier Bertrand, ce n’est pas la métropole de Lille qui accueillera l’Agence européenne du médicament qui, Brexit oblige, doit quitter Londres. C’est la ville d’Amsterdam qui sera le prochain siège de l’agence.




Le 2e cycle selon l’ANEMF

Après une vaste concertation auprès des étudiants, l’Association Nationale des Étudiants en Médecine de France (ANEMF) détaille ses propositions de réforme pour le 2e cycle. Elle suggère notamment un programme élagué, des stages hors CHU et un statut de l’étudiant hospitalier revalorisé.

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Pertinence des soins : Agnès Buzyn mobilise les professionnels et les patients

La pertinence et la qualité des soins sont inscrites dans la Stratégie Nationale de Santé (SNS) et le PLFSS pour 2018 introduit un intéressement des établissements de santé à la pertinence et à l’efficience des prescriptions. Pour la ministre de la Santé, le sujet doit impliquer les professionnels mais aussi les patients.

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Les risques environnementaux sur la santé au menu du G7

Au début du mois de novembre, les ministres de la Santé du G7 (1) se sont réunis à Milan. Leur déclaration finale témoigne de leur entente pour reconnaître l’impact des changements environnementaux sur la santé humaine et pour agir en commun en vue de les limiter. 

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Le retour de l’accès partiel

La parution d’un décret entérinant l’accès partiel trouve une forte opposition des professionnels libéraux qui dénonce un danger pour la qualité et la sécurité des soins.

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Harcèlement sexuel : les instances professionnelles se mobilisent

Le harcèlement sexuel ne s’arrête pas à la porte de l’hôpital, loin de là et le directeur de l’AP-HP, Martin Hirsch a récemment dénoncé l’ampleur du problème. Dans un communiqué commun, les organisations représentantes des directeurs et des médecins des hôpitaux et établissements médico-sociaux « font part de leur détermination à prévenir et à sanctionner ces pratiques qui au regard des témoignages ont existé et semblent persister au sein de la communauté hospitalière et médico-sociale ». Ils assurent « qu’ils accompagneront les victimes dans leurs démarches de signalement et leur apporteront le soutien institutionnel qu’elles sont en droit d’attendre ».

De son côté, l’Ordre des médecins « invite toutes les victimes à saisir sans attendre l’institution ordinale dès lors qu’un médecin est mis en cause », « afin que ces abus soient dévoilés et sanctionnés ».




Claude Mafioli nous a quittés à 76 ans ce lundi 30 octobre 2017

C’est un Président emblématique de la CSMF de 1992 à 2002, qui est parti.

Nous avions fait sa connaissance en 1987 sur les bancs de ce qui s’appelait alors l’Union des Médecins Spécialistes Confédéraux. Un concours de circonstances le menait alors à la présidence de cette union, qui allait devenir l’UMESPE, jusqu’en 1992 où le 11 novembre, il était élu Président de la CSMF, jusqu’en 2002.

Claude a défendu d’abord à l’UMESPE la médecine spécialisée, notamment les cardiologues soumis alors à des multiples attaques en nomenclature par l’Assurance Maladie, avec finalement sous sa présidence de la CSMF la création de la CsC.

Il a su créer l’université d’été de Ramatuelle, un laboratoire d’idées qui réunissait chaque année, les principaux acteurs de la santé pour échanger, débattre et construire.

Il a combattu avec acharnement la maîtrise comptable en développant le concept de maîtrise médicalisée, toujours d’actualité, associé à la formation et l’évaluation en médecine libérale. Il a été un des rares à s’opposer avec vigueur et finalement succès au plan Juppé d’enveloppe comptable des dépenses médicales en 1995.

Son parcours de Président n’a pas été un fleuve tranquille et malgré les nombreuses pressions politiques des années 1995 à 2002, il a su résister, quasiment seul, et tracer le chemin d’une nouvelle convention, avec le symbolique C à 20 € en 2002, suivi d’une valorisation des consultations spécialisées, puis des actes techniques.

Il a su défendre, tracer les lignes rouges et proposer des alternatives pour l’avenir de la médecine libérale.

Il a maintenu ses objectifs, lors de sa présidence de l’UNAPL de 2004 à 2007, au Conseil économique, social et environnemental de 2002 à 2009, puis ensuite, premier médecin libéral, à la HAS de 2004 à 2009, date à laquelle la maladie l’a rattrapée.

Claude, c’est une énergie avec une capacité extraordinaire de résistance et de travail, une fermeté sur le fondamental, une vision au-delà du demain, un bâtisseur sans failles. C’est aussi un charisme et une pédagogie infatigable.

Au-delà du Président, ce sont des qualités humaines dans l’écoute, une chaleur dans les relations, et une amitié indéfectible.

A Béatrice, son épouse, à sa famille, nous exprimons toute notre peine.

Dr Yves Decalf

ancien président du Syndicat National des Spécialistes des Maladies du Cœur et des Vaisseaux,

ancien président de l’UMESPE




Mission santé : 1,5 milliard d’euros en 2018

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L’Avantage Supplémentaire Maternité est entré en vigueur

L’avenant conventionnel signé en avril dernier instaurant un Avantage Supplémentaire Maternité (ASM) pour les femmes médecins – que prévoyait le PLFSS 2017 – s’applique depuis le 29 octobre dernier. Sous condition d’interruption totale d’exercice médical, une aide financière de 3 100 euros brut sera versée durant trois mois aux praticiennes du secteur 1 ou ayant souscrit à l’OPTAM (ex CAS). Cette somme se réduit à 2 066 euros brut pour les praticiennes de secteur 2 à temps plein. Pour un mi-temps (8 demi-journées hebdomadaires) en secteur 1, la prestation mensuelle est de 1 550 euros brut et de 1 033 euros brut en secteur 2.

En cas de congé paternité, l’aide sera égale à 36 % de l’aide maternité, soit 1 116 euros brut pour un praticien temps plein en secteur 1 ou ayant souscrit à l’OPTAM et 744 euros brut pour un praticien temps plein en secteur 2. A mi-temps, cette allocation mensuelle s’élèvera respectivement à 558 euros brut et à 372 euros brut. Versée en plus des droits acquis en matière de maternité (ou d’adoption), cette aide financière sera versée à compter du mois suivant l’arrêt de travail et pour une durée de trois mois.




Les usagers font leur entrée à l’ANAP

Pour la première fois, le conseil d’administration de l’Agence Nationale d’Appui à la Performance des établissements de santé et médico-sociaux (ANAP) accueille en son sein quatre représentants des usagers du système de santé : Claude Rambaud, vice-présidente du Lien (association de victimes d’accidents médicaux et d’infections nosocomiales), ex coprésidente du CISS (devenu France assos santé) et représentante des usagers auprès de la HAS, Gérard Raymond, président de la Fédération Française des Diabétiques (son suppléant), Isabel Da Costa, administratrice des Associations des Paralysés de France (APF), Claude Finkelstein, présidente de la Fédération Nationale des Associations d’usagers en Psychiatrie (FNAPSY), sa suppléante. « Ces nominations concrétisent un mouvement engagé depuis plusieurs années par l’ANAP pour travailler plus étroitement avec les usagers du système de santé, notamment lors de ses universités d’été », commente l’ANAP.




Téléexpertise et téléconsultation : deux nouveaux actes à la nomenclature

Une décision de l’Union Nationale des Caisses d’Assurance Maladie (UNCAM) publiée au JO le 27 octobre dernier inscrit dans la nomenclature la téléexpertise et la téléconsultation en Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD). Cette décision fait suite à l’avenant conventionnel n° 2 signé en mars dernier par l’UNCAM, MG France, la FMF et Le Bloc. Elle ajoute deux articles à la Nomenclature Générale des Actes Professionnels (NGAP) et crée deux nouveaux actes, TDT et TTE.

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Une cardiologue devrait présider la HAS

Candidate du Président de la République, le Pr Dominique Le Guludec (64 ans) devrait prochainement devenir la présidente de la Haute Autorité de Santé (HAS). Cette cardiologue, chef du service de médecine nucléaire et biophysique à l’hôpital Bichat (AP-HP) et présidente de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), succédera ainsi à Agnès Buzyn qui a quitté en mai dernier la présidence de la HAS pour le ministère de la Santé.




Halte à la pléthore de commissions consultatives

En juillet dernier, devant le Parlement réuni en congrès, Emmanuel Macron avait fait part de son intention de mettre un terme à la multiplication des commissions de consultations en faisant du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) l’instance consultative de référence. Dans une circulaire du 24 octobre dernier, Edouard Philippe invite son Gouvernement à réduire le nombre de commissions consultatives et à moderniser les procédures de consultation préalable. « Il est encore trop souvent proposé de créer de nouvelles instances sans réévaluation de la pertinence de conserver d’autres commissions préexistantes », écrit le Premier ministre, qualifiant cette profusion de « contreproductive dès lors qu’elle conduit à mener des consultations sur des périmètres trop étroits ». Désormais, l’organisation des consultations et concertations préalables devront « faire l’objet d’une stratégie élaborée au niveau ministériel afin d’être décloisonnée et de ne pas suivre des logiques de direction ou de service », privilégiant les consultations ouvertes par voie électronique.




Les trois délégués à l’accès aux soins ont commencé leur mission

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Grand plan d’investissement : 5 milliards pour la santé, surtout pour le numérique

Un plan d’investissement de 50 milliards d’euros destiné à augmenter le potentiel d’emploi et de production, faire des économies et réduire l’empreinte énergétique était l’axe majeur du programme du candidat Emmanuel Macron. Il sera finalement de 57 milliards d’euros. Son volet santé de 4,9 milliards d’ici à 2022, récemment dévoilé par le Premier ministre, Edouard Philippe, est essentiellement tourné vers le financement de la transformation numérique.

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Démographie : le salariat ne cesse d’augmenter

La dernière édition de l’Atlas de la démographie médicale de l’Ordre montre la poursuite de l’abandon de l’exercice libéral au profit du salariat. 

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… mort du tiers-payant généralisé…

La ministre de la Santé a confirmé l’engagement du Président de la République de rendre le tiers-payant « généralisable » et non généralisé. Les syndicats médicaux s’en réjouissent et saluent « le retour du bons sens » (SML) et « un premier acte pour retrouver la confiance des médecins libéraux » (CSMF).




Décès de Claude Maffioli

L’ancien président de la CSMF est décédé le 30 octobre dernier à 73 ans des suites d’une longue maladie. Gastro-entérologue exerçant en cabinet libéral à Reims de 1978 à 2001, il a été très engagé dans l’action syndicale au sein de la CSMF où il a présidé l’Union des MEdecins SPEcialistes confédérés (UMESPE) pendant trois ans (1989-92) avant de devenir le président de la Confédération en 1992. « Pendant dix ans, il a été le grand artisan de l’opposition contre la maîtrise comptable qu’ont voulu instaurer les Gouvernements successifs, des ordonnances Juppé à la réforme Guigou », souligne la CSMF.

Président du CNPS (1995-99), de l’UNAPL (2004-07), il a aussi été le premier médecin libéral à devenir membre du Collège de la HAS, dont il a notamment présidé la commission d’évaluation des actes professionnels.




Les six recommandations de la Cour des Comptes

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