Le « niet » des libéraux au numéro unique

Pour la CSMF, « l’idée d’un numéro unique en santé risque d’aggraver les dysfonctionnements actuels ». La confédération appelle donc à « mettre en place rapidement le numéro unique 116 117 pour recourir à la médecine de première ligne », à soutenir une régulation libérale au niveau organisationnel et financier, à valoriser les tarifs de garde ainsi que les tarifs de soins non programmés effectués en cabinet médical « tout particulièrement s’ils sont issus d’un système de régulation », et à « soutenir les initiatives territoriales qui émergent, via notamment de nouvelles plateformes numériques ».
MG France estime aussi que « différencier les urgences graves qui relèvent de l’appel au 15 des demandes de soins non programmés est nécessaire ». « Le 116 117, numéro d’appel de la régulation libérale hors urgences vitales, n’attend que le feu vert du gouvernement », indique le syndicat généraliste. Quant au SML, il rappelle que « lorsqu’un numéro de PDSA distinct du 15 existe, comme c’est le cas dans plusieurs départements, seuls 2 à 3 % des appels sont transférés aux urgentistes, car potentiellement urgents. Ce qui démontre que les patients s’approprient aisément le dispositif ».

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