Pourquoi les établissements de soins privés sont restés en deuxième ligne

Dans la crise sanitaire actuelle, la collaboration entre hôpitaux publics et privés n’a pas été tout de suite opérationnelle. Si le privé est de mieux en mieux intégré au dispositif, il reste surtout utilisé en renfort.

Le passage de la France en stade 3, à la mi-mars, et le déclenchement du plan blanc, une semaine plus tôt, ont fait entrer dans la lutte contre le coronavirus les 500 cliniques et 300 établissements de soins du privé. Le 16 mars, le ministre de la santé leur a demandé de déprogrammer leurs interventions afin d’augmenter significativement la capacité de soins critiques.

En ce début d’avril, pourtant, des transferts de patients dans des régions éloignées, quand bien même il existerait des structures privées dans leurs régions d’origine, continuent de susciter des incompréhensions auprès du grand public. [En savoir plus]

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