Par Vincent Pradeau.
Président du Syndicat national des cardiologues –
La polysémie de transition recouvre finalement déjà les deux termes car, qu’y a-t-il de plus brutal par exemple, que la transition d’un liquide en gaz ?
Car, plus qu’une évolution progressive qui rassurerait chacun, c’est probablement à des contraintes majeures que notre exercice de la cardiologie peut se trouver confronté à court et moyen termes.
Au-delà des mesures du quotidien tel que le tri-sélectif ou la limitation de l’édition de documents papiers, c’est à des problèmes beaucoup plus systémiques que nous risquons d’être confrontés.
Dans l’accès à nos cabinets, quid des possibles restrictions de circulation en fonction du type de véhicule se mettent en place, ou des probables péages urbains institués pour limiter le trafic dans les métropoles où se concentrent l’essentiel des cabinets ?
Dans le fonctionnement de nos cabinets même, quid encore des possibles restrictions d’eau ou d’utilisation de la climatisation au-delà d’une certaine température, contraintes qui commencent à poindre dans certaines régions européennes ?
Dans le stockage de nos données de plus en plus dématérialisées, quel sera le surcoût lié à la consommation d’énergie nécessaire à refroidir les unités de stockages de données ?
Ce ne sont là que quelques exemples de l’impact que ne vas pas manquer de poser à notre exercice le changement climatique. C’est dans cette optique que nous avons conçu le dossier thématique que vous trouverez dans le numéro 459.
Bonne lecture.
Cardiologiquement Vôtre
Le Cardiologue n° 459 – novembre 2024