Recommandations pour l’évaluation et la prise en charge cardiovasculaire des patients devant avoir une chirurgie non-cardiaque

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Agir sur les facteurs de risque cardiovasculaire

(franceinfo:) Martin Ducret, médecin et journaliste au Quotidien du Médecin, nous parle aujourd’hui d’une vaste étude mondiale qui a cherché à savoir comment éviter l’apparition des maladies cardiovasculaires et des décès en agissant sur 5 facteurs de risque cardiovasculaire modifiables… [Lire la suite]




Etudiants en médecine : un sur deux en difficulté financière, selon l’Anemf

(Medscape – Jacques Cofard) Dans la droite ligne de sa précédente enquête sur le coût de la rentrée scolaire, l’association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf) vient de rendre publics les résultats d’une nouvelle étude sur la précarité financière des étudiants en 2023, dont les conclusions recoupent en partie celles de l’étude publiée en septembre… [Lire la suite]




Endométriose: l’arrivée du test salivaire devrait contribuer au recul de la chirurgie

(Medscape – Vincent Richeux) Avec un diagnostic désormais non chirurgical et un traitement hormonal recommandé en première intention, les actes invasifs sont devenus moins systématiques dans la prise en charge de l’endométriose… [Lire la suite]




L’intelligence artificielle – Une réalité utopique ?

Comme nous l’avons vu dans précédent numéro (Le Cardiologue 453), la sortie de chatGPT a considérablement impacté le développement de l’intelligence artificielle dans le monde et dans tous les secteurs. La santé est particulièrement mise en avant avec l’IA : développement, recherche, diagnostic… et toutes ses implications sur les patients et les professionnels de la santé.

Pascal Wolff – Le Cardiologue n° 454 – septembre-octobre 2023

LE DIAGNOSTIC MÉDICAL

S’il est un domaine où les enjeux sont colossaux, c’est bien celui du diagnostic. Les taux de faux positifs et de faux négatifs pourraient s’en trouver diminués avec une amélioration de la rapidité et de la précision des décisions sur des traitements plus appropriés et une suppression des examens inutiles.

L’intelligence artificielle apporte son lot d’amélioration dans le domaine du diagnostic. 

 

Une détection précoce des maladies

L’IA analyse des quantités très importantes de données médicales (imagerie, résultats de tests de laboratoire, données génétiques…) dans la détection des signes précoces de maladies, ce qui permettra de diagnostiquer ou d’identifier des anomalies ou des signes de maladies, améliorant ainsi les chances de réussite des traitements.

 

Un diagnostic plus précis

Le nombre d’erreurs de diagnostic pourra être diminué grâce aux analyses de données complexes et aux recommandations basées sur des preuves. Il y aurait également une garantie de traitements plus appropriés.

 

une personnalisation des traitements

L’IA peut analyser les données médicales des patients et proposer des plans de traitement personnalisés. En tenant compte des caractéristiques génétiques, des antécédents médicaux et des réponses antérieures aux traitements, les thérapies seront mieux adaptées aux besoins spécifiques de chaque individu.

 

L’aide à la décision clinique

L’intelligence artificielle peut fournir  des informations pertinentes et des suggestions de traitement en temps réel en se basant sur les meilleures pratiques médicales et les dernières recherches. Cela peut être particulièrement utile lors de décisions complexes.

 

La télémédecine améliorée

L’intégration de l’IA dans des applications de télémédecine sera une aide précieuse pour l’évaluation à distance des patients. Cela est d’autant plus actuel et particulièrement utile dans les régions éloignées ou mal desservies (déserts médicaux).

 

La gestion des données de santé

L’organisation et l’analyse des données de santé massives sont le fer de lance de l’IA, ce qui sera extrêmement bénéfique pour les études épidémiologiques, la recherche médicale et la gestion des dossiers médicaux électroniques (voir plus loin le développement des médicaments).

 

La réduction des coûts de soins de santé

Certains des points cités ci-dessus contribueront à réduire les coûts de soins à long terme grâce à l’amélioration du diagnostic, des erreurs médicales, de l’optimisation des traitements. L’efficacité opérationnelle des établissements de santé, notamment la planification des ressources, l’optimisation des flux de patients et la gestion des stocks de médicaments s’en trouveront améliorés.

L’ÉTHIQUE ET L’HUMAIN AVANT TOUT

 L’Organisation mondiale de la santé a publié en juin dernier un premier rapport sur les défis liés à l’intelligence artificielle et notamment le « grand espoir qu’elle suscite (…), mais à condition de placer l’éthique et les droits humains » en son cœur.

Les questions liées à la confidentialité des données, à la réglementation et à la responsabilité médicale doivent être garanties pour une utilisation appropriée et sécurisée.

Encore faut-il que tous les pays se mettent d’accor sur ces principes de précaution évidents…

LA PRÉVISION DES ÉVÉNEMENTS CARDIOVASCULAIRES

La capacité à prédire les événements cardiovasculaires dans le futur dépendra bien sûr des progrès technologiques, mais également des données disponibles et des méthodes de modélisation utilisées. L’IA a déjà montré son potentiel pour aider à prédire les événements cardiovasculaires en utilisant des modèles d’apprentissage automatique (machine learning [1] et deep learning [2]) qui analysent de grandes quantités de données médicales, notamment des informations sur les patients, les antécédents médicaux, les facteurs de risque et les données de surveillance en temps réel.

 

Voici quelques points pour la prédiction des événements cardiovasculaires :

Les modèles de prédiction du risque. Les IA peuvent être formées pour développer des modèles de prédiction du risque qui estiment la probabilité qu’un individu subisse un événement cardiovasculaire, comme une crise cardiaque ou un AVC, dans un avenir proche. Ces modèles prennent en compte de nombreux facteurs de risque, tels que l’âge, le sexe, les habitudes de vie, les données génétiques, les niveaux de cholestérol, la pression artérielle, etc.

 

La surveillance continue. Grâce aux dispositifs médicaux connectés et des capteurs de surveillance, les données des patients peuvent collecter en temps réel, ce qui permet aux IA un suivi des signes vitaux et un déclenchement des alertes en cas de risque accru d’événements cardiovasculaires.

 

Le diagnostic précoce. L’IA peut être formée pour détecter de manière précoce des anomalies dans les données médicales, telles que des signes de maladies cardiovasculaires, en analysant des images médicales, des électrocardiogrammes, ou d’autres données diagnostiques.

 

La personnalisation des traitements. Les médecins peuvent concevoir des plans de traitement personnalisés grâce à l’IA en fonction des caractéristiques individuelles des patients, ce qui peut contribuer à réduire le risque d’événements cardiovasculaires.

Cependant, il est important de noter que la prédiction des événements cardiovasculaires est un domaine complexe et qu’aucun modèle ou algorithme n’est parfait. 

 

L’efficacité dans la prédiction des événements cardiovasculaires continuera de s’améliorer à mesure que la technologie évoluera et que de nouvelles données seront disponibles. Néanmoins, il est probable que l’IA sera utilisée en complément des compétences cliniques des professionnels de la santé pour améliorer la prévention et le traitement des maladies cardiovasculaires dans le futur.

 

LE RÔLE ESSENTIEL DE L’IA DANS LA RECHERCHE MÉDICALE

 

L’analyse massive des données

L’IA analyse rapidement de vastes ensembles de données médicales, y compris des images médicales, des dossiers électroniques de patients, des données génomiques, etc. Elle repère les tendances, les corrélations et les informations importantes dont les chercheurs pourraient manquer.

 

Le diagnostic assisté

En fournissant des suggestions basées sur l’analyse des données cliniques, l’intelligence artificielle peut aider les médecins dans le processus de diagnostic et contribuer éventuellement à réduire les erreurs de diagnostic et à améliorer la précision (et, pour certains, la décision).

 

Le développement de médicaments

Le développement et la découverte de médicaments sont l’un des points forts de l’IA. En analysant de grandes bases de données de composés chimiques, en prédisant leur efficacité et en identifiant de nouvelles cibles thérapeutiques. Les laboratoires internationaux (Bayer, BioNTech, Roche, Merck KGaA…) ont d’ailleurs acquis ou investi dans des start-up.

 

Recherche en biologie et en génomique

L’IA peut accélérer la recherche fondamentale en biologie en modélisant des processus biologiques complexes et en permettant aux chercheurs de comprendre plus rapidement les mécanismes sous-jacents de nombreuses maladies.

 

Prédiction des épidémies et surveillance de la santé publique

Une surveillance en temps réel est réalisée par l’intelligence artificielle grâce aux données de santé publique permettra de détecter les épidémies potentielles et de réagir rapidement.

 

Découverte de biomarqueurs

L’IA peut aider à identifier de nouveaux biomarqueurs pour diagnostiquer précocement les maladies ou évaluer la progression de la maladie.

 

Recherche en sciences sociales et éthiques

L’IA peut également aider à comprendre les aspects sociaux et éthiques de la recherche médicale, notamment en analysant les opinions publiques et en identifiant les questions éthiques potentielles liées à la médecine de précision et à l’utilisation des données médicales.

Cependant, il est important de noter que l’IA ne remplacera pas complètement les chercheurs médicaux, mais elle les assistera dans leurs travaux. De plus, des questions liées à la confidentialité des données, à la sécurité et à l’interprétation des résultats devront être prises en compte pour garantir que l’IA est utilisée de manière éthique et efficace dans la recherche médicale.

(1) Le machine learning est un sous-ensemble de l’intelligence artificielle qui permet à une machine ou à un système d’apprendre et de s’améliorer automatiquement.
(2) Deep learning est l’apprentissage profond ou apprentissage en profondeur est un sous-domaine de l’intelligence artificielle qui utilise des réseaux neuronaux pour résoudre des tâches complexes grâce à des architectures articulées de différentes transformations non linéaires.

Source : apmNews, openai, OMS, tic pharma

© Yingyaipumi – stock.adobe.com

Vérifiez vos adresses mails !

Il n’y a pas que votre ordinateur qui peut être piraté. Vos adresses mails on pu être subtilisées dans d’autres bases de données (Santé, Gafam, réseaux sociaux…). Pour le savoir et éviter une usurpation de votre identité, de l’hameçonnage ou autre méfait, vérifiez auprès du site  haveibeenpwned s’il y a eu violation de vos adresses. Si tel est le cas, le site vous indique sur quels sites vos données ont été volées… et changez vos mots de passe.

la CNIL et vos données

Le médecin libéral doit donc protéger ses données personnelles et médicales. Pour ce faire, il doit passer par des protocoles précis : hébergement certifié données de Santé avec demande préalable auprès de la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL). 

 

La CNIL a récemment sanctionné deux médecins libéraux pour ne pas avoir suffisamment protégé les données de leurs patients, des milliers d’images médicales hébergées sur des serveurs étaient en accès libre. Toutes ces données pouvaient donc être consultées et téléchargées, et étaient, selon les délibérations de la CNIL, « suivies notamment des nom, prénoms, date de naissance et date de consultation des patients ». Le problème venait simplement d’un mauvais paramétrage de leur box internet et du logiciel d’imagerie qui laissait en libre accès les images non chiffrées.

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L’ESPRIT DERRIÈRE LE DR. GUPTA

 

Si l’on ne connaissait pas le personnage Martin Shkreli, on pourrait presque croire que Dr. Gupta aurait été créé pour remplacer les visites chez le médecin et de réduire ainsi les frais médicaux. « Une grande quantité de demandes d’informations sur les soins de santé et de décisions peuvent être prises par l’IA » selon son concepteur. Mais l’empathie médicale et humaine est loin de faire partie de la personnalité de Martin Shkreli qui table pour sa part sur une véritable ruée vers l’or de l’IA. 

Si certains médecins (voir Le Cardiologue 450) se sont déjà associés à cette technologie dans leur pratique médicale, ce sont surtout les patients qui jettent leur dévolu sur ces sites « médicaux » en se passant d’un véritable avis médical (songez à la vieille dame qui pourrait penser qu’elle parle à un vrai médecin… certains se persuadant qu’une intelligence artificielle générative est humaine et c’est là tout le risque de notre comportement). Un jeune chercheur dans le domaine de la santé s’est récemment donné la mort après avoir discuté six semaines avec Eliza, son chatbot, qui était devenue sa confidente, son obsession, et qui ne se permettait jamais de le contredire mais au contraire appuyait ses plaintes et encourageait ses angoisses.

 

NEUTRALISER L’IA DANS L’AVENIR ?

 

Respect des droits d’auteur, protection des données personnelles, engagement de la responsabilité civile… L’utilisation de l’IA générative pose des questions de législation inédites. L’Union européenne s’y est penchée avec la loi sur l’intelligence artificielle (Artificial Intelligence Act) qui présente une approche pour le respect des droits fondamentaux des citoyens et les valeurs de l’UE. 

Cette loi divisera les applications en trois catégories de risques et devrait voir le jour en 2025.

La Cnil lance également un plan d’action sur l’IA générative avec des règles claires et protectrices des données personnelles des citoyens européens (trois plaintes ont été déposées auprès de la Cnil sur Chat-GPT à propos de la collecte des données et les nombreuses erreurs factuelles incluses dans ses réponses).

Au niveau européen, une task force sur Chat-GPT a été lancée afin de « favoriser la coopération et l’échange d’informations sur de possibles actions ».

La bataille ne fait que commencer !

De l’impression 3D à la bio-impression


Retour vers le futur – les prédictions médicale dans les années 1950

LES NFT, C’EST QUOI EXACTEMENT ?

Les jetons non fongibles (NFT) sont des certificats de propriété stockés sur une blockchain. Ces jetons numériques permettent de certifier l’authenticité d’un objet qui lui est associé en achetant un code (ou un certificat)

Contrairement à la monnaie telle qu’on la connaît (ou aux cryptomonnaies), chaque NFT est unique ou non fongible, c’est-à-dire qu’il ne peut être échangé contre quelque chose de valeur égale. 

Le marché de l’art est en pleine révolution grâce aux NFT. Mike Winkelmann (Beeple) a vendu une photo numérique pour plus de 69 millions de dollars chez Christie’s. Et pourtant, cette photo est consultable et téléchargeable sur internet, contrairement à un tableau « réel ». Alors, pourquoi acheter une telle œuvre de cette manière ? Et bien tout simplement parce que celle-ci a été vendue avec son NFT qui la rend unique et traçable. Ce certificat signe bien sûr l’œuvre de l’artiste et indique qui l’a vendue, qui l’a achetée et pour quelle somme et à quelle date. Cette œuvre « numérique » peut donc être cédée en enchère… et si la valeur de la cryptomonnaie qui a permis d’acquérir le certificat NFT augmente, la valeur de cette œuvre augmentera  pour le possesseur du NFT.




Savoir analyser la littérature médicale [12]

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MG France

Syndicat monocatégoriel créé en 1986 à la suite d’une scission de généralistes de la CSMF.
Résultats aux élections URPS 2021 : collège généralistes - 36,58 % des suffrages (n°1, + 5,3 points vs 2015).

ORGANISATION DE MG FRANCE

  • Le bureau national : douze membres dont un membre de droit (président de l’organisme de formation MG Form).
  • Le comité directeur : quinze délégués régionaux élus par les régions, trente Conseillers nationaux élus par l’Assemblée générale et dix membres associés (organisme de formation, syndicat de généralistes intervenant en établissement, fédération des CPTS…).
  • Des chargés de mission travaillent sur des thèmes d’intérêt pour la profession (accessibilité, femmes, formation initiale et recherche, inégalités sociales de santé…).

NÉGOCIATIONS CONVENTIONNELLES ET RÈGLEMENT ARBITRAL

En amont du début des négociations conventionnelles, MG France avait indiqué les points incontournables des échanges :

  • Une mise à niveau du tarif de la consultation tenant compte de l’inflation : 29 € en novembre 2023, 30 € en août 2024 et non conditionnée par des contraintes supplémentaires pour les généralistes.
  • La valorisation de l’acte complexe pour la prise en charge des patients atteints de maladies chroniques, à niveau égal au cabinet médical et au domicile du patient.
  • La reconnaissance et la valorisation des missions du médecin traitant (valorisation du forfait médecin traitant).
  • Une aide pérenne à l’embauche d’un assistant médical.

Fin février, le comité directeur du syndicat a rejeté la convention à l’unanimité, la condamnant de fait (en effet pour être adoptée, elle devait être signée par un ou des syndicats ayant recueilli au moins 30 % des voix aux élections URPS de 2021).

Les éléments à l’origine de ce rejet : 

  • Le contrat d’engagement territorial (CET), refusé par l’ensemble des syndicats.
  • La revalorisation du C à 26,50 alors que le syndicat en demandait 30 euros pour tous les médecins sans conditions (ces 30€ étaient proposés pour les médecins qui auraient été signataires du CET).

Concernant le règlement arbitral entré en vigueur au mois de mai, MG France a notamment dénoncé deux points :

  • L’aggravation du différentiel de rémunération entre spécialités médicales : la consultation de base en médecine générale est cotée à 26,50 € alors que celle des autres spécialités est portée à 31,50 €. Ce tarif est obtenu en additionnant le tarif du Cs à une majoration forfaitaire transitoire de 3,50 € et à une majoration de coordination spécialiste de 5 € alors que la convention prévoit une application conditionnée de ces majorations.
  • La téléconsultation : établie à 25 € pour toutes les spécialités avant le règlement arbitral, elle est restée au même tarif pour les généralistes mais a été portée à 30 € pour les autres spécialités.

MG France estime qu’il s’agit d’un mauvais signal envoyé aux jeunes médecins qui souhaiteraient s’engager en médecine générale, alors même que 10 % des Français de plus de 16 ans n’ont pas de médecin traitant. Le traitement égal des spécialités est pour le syndicat un préalable à la reprise des négociations.

ZOOM : RAPPEL : LES PROPOSITIONS DE MG FRANCE LORS DES ÉLECTIONS URPS DE 2021

  • Une rémunération à la hauteur des missions.
  • Un exercice quotidien simplifié et sécurisé.
  • Des moyens pour une meilleure qualité de vie au travail.
  • Remplacement   : Promouvoir les statuts de médecin adjoint/assistant/collaborateur.
  • Installation : Un forfait de primo installation pour tous les médecins généralistes pour compenser l’absence de rémunération forfaitaire.
  • Maternité/paternité : Moduler les indemnités journalières maternité/paternité en fonction des revenus, harmoniser la durée des congés des futurs parents sur le modèle du droit commun.
  • Maladie : Indemnités journalières maladie proportionnelles aux revenus sans délai de carence. Améliorer la prise en charge de l’invalidité.
  • Retraite : Chaque euro cotisé doit ouvrir les mêmes droits.

PLUS D’INFOS SUR…

MG FRANCE. mgfrance.org




Produits de santé : comment les financer et réguler le marché ?

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Du crayon au chatbot

Par Vincent Pradeau.
Président du Syndicat national des cardiologues. 

Elles sont la plupart du temps le premier contact des patients avec nos cabinets, que ce soit lors de la prise de rendez-vous téléphonique ou que ce soit lors de l’arrivée dans nos locaux.

Elles en constituent un maillon indispensable, véritable cheville ouvrière sans laquelle il serait bien difficile de fonctionner tout en participant à notre image de marque.

Croisant ces derniers jours le Dr Pierre Guern à qui j’ai succédé il y a 20 ans, c’est l’occasion pour moi de faire un flash-back sur le travail des secrétaires à mon arrivée dans notre structure.

Les rendez-vous se prenaient alors sur un agenda au crayon à papier pour pouvoir effacer, sans toujours avoir les coordonnées pour rappeler le patient, l’informatisation se limitait à un traitement de texte dont les fonctions étaient plus ou moins optimisées, la quête journalière était celle des dictaphones disponibles pour pouvoir dicter les courriers à l’écoute desquelles il fallait souvent qu’elles aient beaucoup d’imagination pour reconstituer le texte, le retard de courrier était la variable d’ajustement pouvant aller jusqu’à un mois, sans compter le temps d’affranchissement fait à la main. Un temps important de la journée était occupé à sortir les dossiers papiers des archives ou allez les y remettre avec les manipulations acrobatiques qui allaient avec, les comptes-rendus hospitaliers étaient classés à part pour ne pas à avoir à remanipuler les dossiers.

Aujourd’hui, la dictée vocale a supprimé la frappe, les messageries sécurisées, l’affranchissement et une bonne partie des besoins de numérisation de documents, les dossiers papiers, ont été remplacés par un logiciel métier.

La prise de rendez-vous et la gestion des plannings restent une charge importante, même en cas d’utilisation d’une plateforme numérique. Dans un contexte de diminution de l’offre de soins, d’explosion des appels téléphoniques qui souvent n’aboutissent pas malgré la multiplication des lignes, la culture du tout de suite et de son corollaire, la montée de l’agressivité, nombreux sont les secrétariats en tension. 

Au-delà des progrès des algorithmes et des chatbots intelligents pour automatiser complètement ce poste à l’instar de ce qui se fait pour les transports ou les réservations hôtelières et dont il paraît indispensable de s’impliquer dans la co-construction, il va être également plus que nécessaire d’envisager des formations de gestion du stress et des conflits pour nos collaborateur(e)s.

Si le corps du métier va rester l’accueil au cabinet et la coordination des prises de rendez-vous derrière, le degré de délégations de tâches (pose de holter, ECG, récupération d’éléments du dossier) doit maintenant se discuter à l’aune de la création du métier d’assistante médicale. 

Avons-nous besoin de secrétaires, avons-nous besoin plutôt d’assistantes médicales avec une valence administrative et une valence médico techniques ? Tels sont plus que jamais les enjeux de ces prochaines années

Le dossier de ce numéro a pour but de vous aider dans ces réflexions.

Cardiologiquement Vôtre

Le Cardiologue n° 454 – Septembre-octobre 2023




Le logiciel d’IA CorEx couplé au coroscanner permet de repérer aux urgences des sténoses sévères avec de bonnes performances

(TICpharma – Rédaction) – Le logiciel CorEx, un outil basé sur l’intelligence artificielle (IA) qui permet de classer les lésions coronariennes obtenues par coroscanner, permet d’identifier des sténoses sévères qui seraient autrement passées inaperçues et auraient pu conduire à un infarctus du myocarde, selon une étude menée dans un service d’urgence suisse et parue dans l’European Heart Journal Open[Lire la suite]




Le gouvernement sélectionne quatre projets dédiés à l’imagerie médicale augmentée

(L’Usine Digitale) Le gouvernement vient d’annoncer les 4 projets lauréats de l’appel à projets « imagerie médicale » dans le cadre de la stratégie d’accélération « Santé numérique » du plan d’investissement national France 2030. Les consortiums public-privé ont reçu une enveloppe globale de 16,1 millions d’euros, dont près de 10 millions d’euros d’aides publiques… [Lire la suite]




Coût économique des maladies cardiovasculaires dans l’UE : 282 milliards d’euros en 2021

(Medscape – David Desmet) Le coût économique des maladies cardiovasculaires dans l’Union européenne représentait 282 milliards d’euros en 2021 [1]. C’est du moins ce qui ressort d’une étude menée par d’éminents économistes de la santé de plusieurs pays européens. Un montant astronomique, dont 46 % sont consacrés aux coûts de santé, 28 % aux soins informels, 9 % aux soins sociaux et, enfin, 17 % à la perte de productivité. « Il est temps de se concentrer davantage sur la prévention et la recherche », a déclaré l’un des chercheurs… [Lire la suite]




Médecine libérale à l’arrêt à compter du 13 octobre

(Medscape – Jacques Cofard) La médecine libérale à l’arrêt total. C’est ce que promettent les douze organisations syndicales qui appellent à la grève ce 13 octobre. Le 10 octobre, elles étaient réunies pour expliquer les modalités de ce mouvement social inédit… [Lire la suite]




Glyphosate : le témoignage de Théo va-t-il peser dans son interdiction ?

(Medscape – Jacques Cofard) Alors que les États membres de l’Union européenne s’apprêtent à renouveler, ou non, le glyphosate pour dix ans, un nouveau témoignage vient jeter l’opprobre sur ce pesticide. Il s’agit de celui d’un jeune adolescent, Théo, atteint de graves malformations du larynx, de l’œsophage et du système respiratoire. Ce témoignage peut faire basculer le sens de l’histoire, car en mars 2022, le fonds d’indemnisation des victimes des pesticides (FIVP)a établi un lien entre sa pathologie et son exposition prénatale au glyphosate… [Lire la suite]




Résultats impressionnants du triple agoniste des récepteurs GLP-1/GIP/glucagon rétatrutide

(Medscape – Nathalie Raffier) Le triple agoniste des récepteurs GLP-1/GIP/glucagon rétatrutide a été à l’honneur cette année au 59e congrès annuel de l’Association européenne pour l’étude du diabète (EASD)… [Lire la suite]




Check-list pour ce vendredi de grève…

Pour une réelle efficacité de cette journée du 13 octobre et créer ainsi le plus de turbulences possibles, prenez connaissance de cette check-list.


Retour à la newsletter

  • Déprogrammer les rendez-vous.
  • Mettre des affiches sur vos plaques, porte d’entrée et salle d’attente.
  • Fermer les prises de rendez-vous dans les prochains jours.
  • Mettre un message sur votre répondeur indiquant que le cabinet est fermé pour cause de grève.
  • Ne pas oublier le message de renvoi sur le 15 en cas d’urgence.
  • Informer la direction de votre établissement de santé.
  • Se déclarer à l’ARS : contact de la délégation départemental dont vous dépendez à récupérer sur le site internet de votre ARS (obligatoirement si vous êtes sur une liste de garde de PDSA ou PDSE, facultativement sinon).
  • Faites de l’écho sur vos réseaux sociaux.
  • En instagramant vos cabinets fermés.
  • En relayant les articles de presses dans le lien ci-dessous.


Relayez les articles de presse

Téléchargez l’affichette à mettre dans votre cabinet


Affichette en grève

© BiancoBlue / Depositphotos




Les médecins libéraux unis dans l’action

C’est l’union des hommes pour défendre l’unité des valeurs communes : vendredi 13 octobre, les 82I000 médecins libéraux sont appelés à cesser le travail pour se faire entendre.


Retour à la newsletter

Pas de manifestation mais des cabinets fermés… Vendredi 13 octobre, les consultations et les actes techniques seront déprogrammés. Les gardes seront arrêtées et les urgences transférées vers l’hôpital public, sauf les urgences vitales qui seront prises en charge. Les syndicats entendent ainsi envoyer un signal fort aux pouvoirs publics, avant la publication de la lettre de cadrage qui donnera le ton de la prochaine négociation conventionnelle. Elle est attendue dans les prochains jours. 

Les syndicats unis

C’est la première fois que les syndicats de médecins libéraux parviennent à une telle unité. Ils estiment que la mobilisation sera supérieure au nombre de leurs adhérents. L’objectif est de donner in fine à la médecine libérale les moyens nécessaires pour jouer son rôle dans le parcours de soins des patients. Cela passe par redonner de l’attractivité au statut de médecin libéral : alors que la démographie médicale est en baisse, l’effectif des médecins exclusivement libéraux a baissé de 11,8 % depuis 2010. Sur la même période, l’effectif des médecins salariés a augmenté de 13,4 %. Actuellement, 48,2 % des médecins sont salariés, contre 41,5 % de libéraux exclusifs. Les principales revendications

Rappelons que le mouvement porte deux revendications principales :

  • la modification de la loi Valletoux sur l’accès aux soins, avec un refus net de toute forme d’engagement lié à l’offre de soins sur un territoire (conditionnement de la rémunération à la permanence des soins notamment),
  • une réouverture rapide des négociations avec notamment une revalorisation des tarifs suffisante pour attirer les jeunes médecins et répondre aux difficultés rencontrés par les médecins déjà installés dont les charges ont explosé ces dernières années.

L’intersyndicale rassemble l’ensemble des syndicats représentatifs : Avenir Spé-Le Bloc, CSMF, MG France, FMF, SML, et UFML-S, ainsi que des syndicats de jeunes et futurs médecins et le collectif « Médecins pour demain ».

Nathalie Zenou

© BiancoBlue




Comment la Finlande encourage l’activité physique des enfants et des adolescents

(The Conversation – Sarah Pochon) Tandis qu’en France les opérations en milieu scolaire comme l’opération 30 minutes d’activité physique) se succèdent pour lutter contre la sédentarité dès l’école primaire, « restaurer le capital santé » des enfants et « faciliter l’apprentissage », d’autres pays ont vu une augmentation constante des niveaux d’activité physique chez les jeunes de 11 à 15 ans… [Lire la suite]




Un vendredi noir en prévision le 13 octobre

(Medscape – Jacques Cofard) La médecine libérale à l’arrêt total. C’est ce que promettent les douze organisations syndicales qui appellent à la grève ce 13 octobre[Lire la suite]




Pleins feux sur le double agoniste des récepteurs GLP-1/GIP tirzépatide dans le DT2

(Medscape – Nathalie Raffier) Une séance plénière lors du 59e congrès annuel de l’Association européenne pour l’étude du diabète (EASD)[1] a été dédiée aux programme de développement SURPASS du tirzépatide, la molécule la plus avancée parmi les doubles agonistes des récepteurs du polypeptide insulinotrope (GIP)/glucagon-like peptide-1 (GLP-1)… [Lire la suite]




Un surrisque de syndrome de Guillain Barré avec les vaccins Covid Janssen et AstraZeneca

(Medscape – Aude Lecrubier) Les vaccins à vecteur adénoviraux Vaxzevria (AstraZeneca) et Jcovden (Janssen) seraient associés à un risque accru de syndrome de Guillain-Barré dans les 6 semaines suivant leur administration, selon une étude pharmaco-épidémiologique du groupe EPI-PHARE (groupement d’intérêt scientifique en épidémiologie des produits de santé ANSM-Cnam) dont les résultats ont été publiés dans la revue Neurology… [Lire la suite]




Comment la Cnam a détecté et stoppé près de 150 millions d’euros de fraudes en six mois

(Medscape – Christophe Gattuso) L’Assurance-maladie a annoncé renforcer ses effectifs pour combattre la fraude et affiche l’objectif de stopper 500 millions d’euros de fraudes en 2024. La Cnam a d’ores et déjà détecté et mis fin à 146,6 millions d’euros de dépenses indues au premier semestre 2023, soit 30 % de plus que l’an dernier à la même époque, selon un premier bilan présenté le 5 octobre… [Lire la suite]




ChatGPT : 7 façons pour un médecin de l’utiliser au mieux pour un diagnostic

(Medscape – Julie Stewart) Devant un patient qui présente des symptômes déconcertants, vous pouvez toujours vous plonger dans la littérature ou demander à un collègue de vous donner des idées. Mais aujourd’hui, vous avez une autre option : demander de l’aide à ChatGPT… [Lire la suite]




Recrudescence des infections invasives à streptocoque du groupe A

(Medscape – Serge Cannasse) Les mesures barrières de l’épidémie de Covid-19 avaient fait reculer le nombre d’infections invasives à streptocoque du groupe A (IISGA), mais une recrudescence a été observée depuis la fin d’année 2022, essentiellement chez des enfants. Ainsi, le Groupe de pathologie infectieuse pédiatrique a relevé 215 cas chez des patients de moins de 18 ans entre septembre 2022 et le début juin 2023, d’âge médian de 4,1 ans. Un tiers d’entre eux ont été hospitalisés… [Lire la suite]




La fibrillation auriculaire est un effet secondaire des esters éthyliques d’oméga-3, alerte l’EMA

(Medscape – Aude Lecrubier) L’agence européenne du médicament (EMA) considère désormais la fibrillation auriculaire comme un effet secondaire des esters éthyliques d’oméga-3… [Lire la suite]




Pas de baisse des décès par infarctus chez les personnes atteintes de diabète de type 1

(Medscape – Miriam E. Tucker) Les personnes atteintes de diabète de type 1 n’ont pas bénéficié, au cours des 15 dernières années, de la même amélioration de la survie après un infarctus du myocarde que les personnes atteintes de diabète de type 2 et les personnes non diabétiques, selon une nouvelle étude présentée lors de la réunion annuelle de l’Association européenne pour l’étude du diabète (EASD) 2023[Lire la suite]




Report du projet de loi sur la fin de vie : les avis divergent

(Medscape – Christophe Gattuso) Le projet de loi sur la fin de vie promis par Emmanuel Macron à la fin de l’été devrait finalement être débattu devant le Parlement l’année prochaine. Partisans et opposants de cette réforme s’interrogent sur les raisons de ce report et sur l’arbitrage que rendra le Président de la République qui ne semble pas disposé à reprendre en l’état les préconisations de la Convention citoyenne… [Lire la suite]




Le logiciel d’IA CorEx couplé au coroscanner permet de repérer aux urgences des sténoses sévères avec de bonnes performances

(TICpharma – Charlène Catalifaud) Le logiciel CorEx, un outil basé sur l’intelligence artificielle (IA) qui permet de classer les lésions coronariennes obtenues par coroscanner, permet d’identifier des sténoses sévères qui seraient autrement passées inaperçues et auraient pu conduire à un infarctus du myocarde, selon une étude menée dans un service d’urgence suisse et parue dans l’European Heart Journal Open[Lire la suite]




Peut-on éradiquer les hépatites B et C en France?

(Medscape – Fanny Le Brun) Alors que l’Organisation mondiale de la santé a fixé comme objectif d’éliminer les virus de l’hépatite B (VHB) et de l’hépatite C (VHC) d’ici à 2030, où en est-on en France ? Santé publique France vient de publier des données actualisées de surveillance des hépatites… [Lire la suite]




Empoisonnement et arrêt cardiaque : les nouvelles recommandations de l’AHA

(Medscape – Marilynn Larkin) L’American Heart Association (AHA) a publié une mise à jour des recommandations sur la prise en charge des patients souffrant d’un arrêt cardiaque ou d’une toxicité mortelle due à un empoisonnement… [Lire la suite]




Covid : les experts appellent à vacciner sans attendre les personnes à risque de formes graves(

Aude Lecrubier – Medscape) La campagne de vaccination contre le Covid-19 a débuté le 2 octobre, avec 15 jours d’avance, en raison d’un petit pic épidémique observé depuis plusieurs semaines et de l’apparition de variants échappant au système immunitaire… [Lire la suite]




Une IA d’analyse d’images radiographiques prometteuse pour le diagnostic en urgence de pneumopathie infectieuse

(TICpharma – Luu Ly Do Quang ) Un système d’intelligence artificielle (IA) appliqué à des images radiographiques permet d’identifier très rapidement les cas de pneumopathie infectieuse, avec une bonne concordance avec les radiologues, ce qui pourrait améliorer la prise en charge des patients aux urgences, selon une étude américaine présentée au congrès de l’European Respiratory Society (ERS), qui s’est tenu mi-septembre à Milan… [Lire la suite]




La Sécurité sociale intensifie sa lutte contre l’escroquerie à la prothèse auditive

L’Assurance-maladie intensifie sa lutte contre la fraude à la prothèse auditive, remboursée entièrement par la Sécurité sociale depuis 2021. Les escrocs facturent la Sécurité sociale au nom des patients, sans que ces derniers ne s’en rendent compte… [Lire la suite]




Vosges : l’activité chirurgicale d’un hôpital suspendue après un décès jugé suspect

(franceinfo:) L’activité chirurgicale de l’hôpital de Remiremont a été suspendue après la mort jugée suspecte d’un patient mardi 4 octobre… [Lire la suite]




Mettre fin au harcèlement scolaire : le médecin de ville a aussi son rôle à jouer

(Medscape – Marine Cygler) Après le suicide de Lindsay, 13 ans, en mai dernier, c’est peut-être celui de Nicolas, 15 ans, en septembre, et dont les parents ont révélé les échanges avec le rectorat de Versailles – lequel n’a, semble-t-il, eu de cesse de chercher à minimiser le problème – qui a précipité l’annonce d’un grand plan de lutte contre le harcèlement scolaire… [Lire la suite]




La radiologie se prépare à l’aventure spatiale

(Medscape – Stéphanie Lavaud) Après le challenge MITBO qui a consisté à élaborer une trousse de secours de radiologie pour l’espace, les radiologues continuent à explorer et à innover. Ils envisagent désormais une intervention en apesanteur – via un vol parabolique – afin de se préparer au projet de station spatiale lunaire Gateway prévu pour 2024/26. Cette thématique fera l’objet d’une session lors des prochaines Journées françaises de radiologie (JFR 2023) [Lire la suite]




Les menstruations seraient-elles responsables d’un sous-diagnostic du DT2 chez les femmes ?

(Medscape – Becky McCall) Utiliser le taux d’hémoglobine glyquée A1C (A1C) pour diagnostiquer le diabète de type 2 chez les femmes de moins de 50 ans pourrait conduire à sous-diagnostiquer la maladie, en raison des effets de la perte de sang menstruelle sur les mesures d’A1c, selon la première étude de ce type… [Lire la suite]




Etudes de médecine, statut des PUPH… ce que la conférence des doyens prévoit de réformer

(Medscape – Jacques Cofard) Lors de sa conférence de rentrée, le président de la conférence des doyens des facultés de médecine le Pr Benoit Veber a appelé à de profondes réformes du statut d’hospitalo-universitaire mais veut aussi réformer le premier cycle des études de médecine… [Lire la suite]




ARN : un Nobel pour l’avenir… en thérapeutique cardiovasculaire

Le prix Nobel de médecine et de physiologie a été décerné le lundi 2 octobre 2023 à Katalin Kariko et Drew Weissman, deux des chercheurs à l’origine de la technologie ayant pour principe d’utiliser l’ARN messager (ARNm) comme vecteur thérapeutique.


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Pour comprendre les recherches de ces deux lauréats

prix Nobel de médecine et de physiologie

L’utilité de ce concept a été validé par le développement des vaccins anti-SARS-CoV2, ou anti-Covid qui ont pu être produits rapidement et efficacement, permettant ainsi d’abréger la durée de la pandémie.

Le symbole et le succès rapide du vaccin anti-Covid ne doivent cependant pas faire oublier que la voie de l’ARN messager est maintenant une technologie servant de support à de multiples interventions thérapeutiques utilisant des modificateurs de l’action des ARN messager, tels les oligonucléotides antisens et surtout les petits interférents de l’ARN (siRAN). Les données concernant ces derniers indiquent qu’ils sont efficaces dans une utilisation pouvant justifier une injection sous-cutanée tous les mois, voire pour certains, tous les six mois.

Ces outils thérapeutiques vont progressivement arriver dans la pratique cardiologique, dans un domaine restreint, la prise en charge de l’amylose à transthyrétine, mais surtout dans le vaste domaine des dyslipidémies (notamment avec l’inclisiran), voire potentiellement demain, dans celui de l’hypertension artérielle, de l’insuffisance cardiaque, de la maladie coronaire.

Mais également à court terme, dans celui de la maladie d’Alzheimer.

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Le mouvement du 13 octobre n’est pas une exception culturelle française

Les syndicats de médecins français appellent à une mobilisation générale à compter du 13 octobre. Ils rejoignent ainsi les nombreux mouvements de médecins européens qui manifestent depuis plusieurs mois pour protester contre la dégradation de leurs conditions de travail.


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En Espagne, 1 médecin sur 7 se dit en « dépression clinique » et plus d’1 sur 2, en « état d’épuisement professionnel ». Ce chiffre monte à plus de 9 sur 10 à Madrid où l’activité des hôpitaux et des centres de santé est perturbée depuis 2022 par des grèves à répétition.

Au Portugal, en mars puis en juillet, les médecins du secteur public se sont mis en grève plusieurs jours pour réclamer des augmentations de salaires.

En Angleterre, junior doctors et consultants plus expérimentés ont fait grève séparément ces derniers mois avec comme conséquence l’allongement des délais – déjà importants – de prise en charge des patients et l’annulation de plusieurs dizaines de milliers de rendez-vous et d’opérations. Ils font désormais cause commune et prévoient d’autres actions conjointes alors que les établissements hospitaliers fonctionnent en service réduit. Les grévistes demandent à être payés 20 livres de l’heure (23,1 euros). Mi-juillet, le Premier ministre anglais avait proposé 6 % d’augmentation pour les consultants, alors que l’inflation s’est établie à 6,7 % sur un an en août, en baisse ces derniers mois par rapport aux mois précédents.

Enfin, en Allemagne, ce sont les médecins libéraux qui étaient en grève le 2 octobre dernier. Ils dénoncent des rémunérations plafonnées pour les consultations à domicile, des charges financières trop lourdes, une charge administrative trop importante et une démographie médicale insuffisante pour répondre aux besoins des patients. Autant de dysfonctionnements que leurs confrères français connaissent bien. Ces derniers seront-ils pour autant au rendez-vous le 13 octobre, la grève semblant le seul instrument permettant de faire évoluer la situation dans un contexte où les négociations n’avancent pas ou trop peu ?

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Le plan de l’Agence nationale du médicament pour éviter les pénuries cet hiver

(franceinfo:) Le plan lancé mardi 3 octobre vise quatre sortes de médicaments, considérés comme plus importants : des antibiotiques, le paracétamol, les anti-asthmatiques et certains corticoïdes… [Lire la suite]




Plus de 40% des étudiants hospitaliers ont déjà pensé à arrêter leurs études pour des raisons financières, selon une étude

(franceinfo:) L’Association nationale des étudiants en médecine de France a réalisé une étude sur la situation financière de ces étudiants, dévoilée en début de semaine. Il en ressort que plus de la moitié de ces jeunes ne mangent pas à leur faim à cause de difficultés financières… [Lire la suite]




La sinistralité des médecins a stagné en 2022 mais les juges ont été plus sévères, observe la MACSF

(Medscape – Christophe Gattuso) Dans son bilan annuel sur la responsabilité médicale, l’assureur MACSF relève que les déclarations de sinistres ayant concerné des praticiens ont stagné en 2022 mais les tribunaux se sont en revanche montrés beaucoup plus sévères, au civil comme au pénal, dans les affaires d’accidents médicaux… [Lire la suite]




Appendicite : une coloscopie devrait-elle être recommandée chez les patients de plus de 40 ans ?

(Medscape – Miriam Davis) L’appendicite est associée à un fort surrisque de cancer du côlon chez les personnes de plus de 40 ans. La pratique courante veut donc que les patients souffrant d’appendicite bénéficient d’une imagerie préopératoire et d’examens peropératoires pour vérifier la présence éventuelle d’un cancer du côlon… [Lire la suite]




Auto-injecteurs d’adrénaline : rappel des lots Emerade et point sur l’approvisionnement

(Medscape – Stéphanie Lavaud) Alors que le fabricant continue à rappeler les lots de stylos injecteurs d’adrénaline Emerade, l’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) indique que des stocks supplémentaires d’auto-injecteurs d’autres marques sont disponibles afin de limiter le risque de pénurie qui s’était profilé au printemps 2023[Lire la suite]




Médecins britanniques, allemands et portugais en situation de crise

Quatre médecins hospitaliers britanniques sur cinq sont en grève pour trois jours. Une mobilisation inédite dans le pays. Juniors et seniors exigent depuis des mois des hausses de salaire de l’ordre de 35%, afin de rattraper l’inflation. En Allemagne, les cabinets médicaux sont eux aussi en colère. Ils déplorent devoir gérer plus de malades en moins de temps… [Lire la suite]




Cœurs artificiels : la société CARMAT en difficulté financière

(Medscape – Stéphanie Lavaud) La société française CARMAT qui produit des cœurs artificiels est en mauvaise posture financière, selon un communiqué publié lundi dernier. Son chiffre d’affaires de 0,6 M€ au 1er semestre 2023, a été défavorablement impacté par des perturbations d’approvisionnement. Tout en reconnaissant des difficultés, la medtech se montre confiante quant à l’avenir et à l’intérêt de son cœur artificiel unique au monde… [Lire la suite]




Le nombre d’IVG pratiquées en 2022 à son plus haut niveau depuis 1990

(Medscape – Marine Cygler) En 2022, les interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont fortement augmenté, avec des disparités régionales importantes, et près de 80 % ont été réalisées par la méthode médicamenteuse, d’après le rapport annuel de la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) qui fait un état des lieux des IVG en France… [Lire la suite]




Le prix Nobel de médecine récompense deux spécialistes de l’ARNm

(Medscape – Aude Lecrubier) La chercheuse d’origine hongroise Katalin Karikó et le médecin- chercheur américain Drew Weissman se sont vu décerner le prix Nobel de physiologie ou de médecine 2023 pour leurs découvertes qui ont permis le développement de vaccins ARNm contre le Covid-19… [Lire la suite]




Une IA d’analyse d’images radiographiques prometteuse pour le diagnostic en urgence de pneumopathie infectieuse

(TICpharma – Luu Ly Do Quang) Un système d’intelligence artificielle (IA) appliqué à des images radiographiques permet d’identifier très rapidement les cas de pneumopathie infectieuse, avec une bonne concordance avec les radiologues, ce qui pourrait améliorer la prise en charge des patients aux urgences, selon une étude américaine présentée au congrès de l’European Respiratory Society (ERS), qui s’est tenu mi-septembre à Milan… [Lire la suite]