Le partage et l’exploitation des données de santé sont au cœur de la médecine 4.0, ultra connectée et personnalisée. Pourtant, le chemin est encore long pour arriver à ce modèle parfois fantasmé car ce sont des informations extrêmement protégées, et à juste titre. Les données de santé sont considérées comme « sensibles » par la loi. Selon le RGPD, il s’agit « des données relatives à la santé physique ou mentale passée, présente ou future, d’une personne physique« , parmi lesquelles on trouve le poids, un handicap, les antécédents médicaux, un traitement clinique…
Le projet de loi relatif à la bioéthique, actuellement en discussion devant le Parlement, prend très à cœur la problématique du traitement massif des données médicales. Cette médecine 4.0 repose également sur l’utilisation croissante d’algorithmes pour assister des opérations, suivre des patients à distance, personnaliser des traitements voire détecter des maladies plusieurs années avant qu’elles n’arrivent. Or, ces machines reposent justement sur un traitement massif des données indispensables à leur fonctionnement et leur perfectionnement. [En savoir plus]