Remplaçants : les libéraux y tiennent

Alors que la mise en place de la réforme du 3e cycle des études médicales a débuté il y a maintenant deux ans, certains acteurs chargés de la formation des internes souhaitent que les licences de remplacement ne soient délivrées par l’Ordre qu’en fin de phase d’approfondissement, soit 18 mois après le délai actuel pour certaines spécialités.

Cette proposition a provoqué un tollé dans les organisations d’internes et chez les médecins libéraux.

La CSMF soutient cette opposition arguant que le remplacement est « un rouage essentiel à plusieurs titres », puisqu’ « il permet aux internes de découvrir l’exercice libéral qui reste encore trop souvent ignoré dans les études de médecine, en particulier pour les futurs médecins spécialistes » et qu’ « il est essentiel pour assurer une continuité de l’accès aux soins par la population », les médecins libéraux ayant « absolument besoin d’avoir recours à des remplaçants pour maintenir l’activité de leurs cabinets, en cas d’arrêt maladie ou de congrès ».

A l’heure où le contexte démographique rend problématique l’accès aux soins sur l’ensemble du territoire, la confédération « ne comprend pas cette modification des règles actuelles qui risque de rendre la situation encore plus difficile » et « demande le maintien du remplacement tel qu’il est possible actuellement ».

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