Déserts médicaux : enfin du concret ?

Edouard Philippe et Agnès Buzyn ont présenté leur plan dédié à la lutte contre les déserts médicaux. Il s’articule autour notamment de quatre chantiers : 

1. les aides à l’installation ;

2. l’exercice médical mixte ;

3. les maisons de santé pluriprofessionnelles ;

4. la télémédecine, 

autour de « mesures fortes d’application rapide ». 

En voici un (bon) échantillon : 50 000 euros sur 3 ans pour l’installation en zone sous-dense ; relève de 11 500 euros à 40 000 euros du plafond de revenu annuel en-deçà duquel les médecins peuvent demander à être dispensés de cotiser au régime PCV ; valorisation des contrats conventionnels dont le CSTM ; création de 300 postes de médecins partagés entre médecine ambulatoire et hospitalière ; généralisation du contrat de médecin adjoint ; favoriser les stages ambulatoires ; option d’affiliation au régime général pour les praticiens et auxiliaires médicaux exerçant en tant que remplaçant et pratiquant un exercice mixte ; permission aux professionnels de santé militaires d’exercer dans les structures coordonnées ou les établissements de santé ; création d’un guichet unique d’information et d’orientation par territoire pour libérer du temps médical…

Vous en voulez encore ? Mais on va s’arrêter là ! « Ces mesures reprennent très largement les propositions de la CSMF », la Confédération des Syndicats Médicaux Français déplore néanmoins qu’il ne soit pas prévu de « développer l’équipement en télémédecine dans les cabinets libéraux, mais uniquement dans tous les EHPAD, les établissements médicaux-sociaux, de santé, MSP et centres de santé en zones sous-denses ».

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