C’est l’une des grandes questions qui ont accompagné l’évolution de la pandémie de Covid-19 : le virus pouvait-il être sensible à la chaleur, au point de disparaître avec l’arrivée des beaux jours, telle la grippe saisonnière ?
Les nombreuses études lancées dans le monde entier pour tenter d’y répondre sont toutes arrivées peu ou prou à la même conclusion. Si la hausse des températures ralentit la vitesse de reproduction du Sars-CoV-2, et donc sa contagiosité, elle ne suffit pas pour le faire disparaître totalement.
Une baisse importante de la diffusion du virus
Dans un communiqué publié lundi, l’Académie nationale de médecine a apporté une nouvelle pierre à l’édifice, en présentant les résultats d’une enquête en cours d’évaluation, et qui doit être publiée ultérieurement. Réalisée à partir d’un réseau de soignants et de pharmaciens exerçant « en zone tempérée, en zone africaine intertropicale et dans les DOM/TOM », celle-ci tend à confirmer le rôle joué par la température. [En savoir plus]