Les nouveaux visages de votre syndicat : Marius Popescu

A la rencontre des nouveaux membres du Conseil d’administration du syndicat : le Dr Marius Popescu (CPTS Montreuil – ESSC IDF)

Le Dr Popescu a 40 ans. Il exerce depuis 2016 en cabinet de ville à Montreuil (région parisienne) et promeut l’exercice coordonné.

1) Quelle cardiologie pratiquez-vous ?

J’exerce la cardiologie non-invasive, la majorité de mon activité représente la consultation et j’ai une activité de tests d’ischémie (écho d’effort, écho de stress) en établissement.

2) Quel est votre mission au sein du SNC ?

Ayant une expérience dans le domaine des CPTS (Communautés professionnelles territoriales de santé), j’ai été missionné pour la partager avec les cardiologues libéraux. Je suis membre fondateur de la CPTS de Montreuil et je fais partir de l’ESSC (équipe de soins spécialisée en cardiologie coordonnées par le Dr Patrick Assyag).

La CPTS et l’ESS sont des dispositifs qui permettent au cardiologue de ville d’améliorer le parcours de soins notamment dans l’insuffisance cardiaque et aussi de réaliser des actions de prévention cardiovasculaire et de dépistage rapide.

Pourquoi un engagement syndical ? et pourquoi un engagement syndical au sein du SNC ?

Être syndiqué c’est avant tout trouver du soutien lorsque l’on en a besoin. C’est aussi l’opportunité de faire des rencontres, de participer à des échanges aussi constructifs qu’intéressants. Le monde est en constante évolution et l’évolution est de plus en plus rapide. Le syndicat accompagne ces mutations.

Je voudrais partager avec mes confrères cardiologues, surtout les plus jeunes, l’intérêt de garder dans l’avenir un syndicat fort et moderne.

Comment voyez-vous votre action à venir ? Quels sont vos projets ?

Le principal enjeu actuel est l’accès aux soins de nos patients. Sans un bon ratio professionnels de santé / patients, on ne pourra pas résoudre les difficultés mais on peut l’améliorer en favorisant une médecine du bon sens, notamment en nous coordonnant mieux. 

En étroite collaboration avec la CPTS de Montreuil et l’ESSC Ile de France, je vais entamer plusieurs actions sur mon territoire dans le domaine du parcours de soins de l’insuffisance cardiaque, le développement de la téléexpertise et une meilleure intégration des outils numériques.

Quel serait l’avenir idéal de la cardiologie selon vous ?

Après six années de pratique en ville, j’ai appris que les patients ont besoin d’échanger davantage avec le médecin pour mieux comprendre leur maladie. Les patients qui comprennent leur maladie l’acceptent mieux adhèrent mieux à leur traitement.

Le développement des outils de diagnostic rapide, l’utilisation de l’intelligence artificielle et l’éducation des patients à l’utilisation des appareils médicaux connectés seront certainement l’avenir de la cardiologie.

Si j’avais une baguette magique, le patient entrerait dans mon cabinet en ayant lui-même réalisé toutes ses explorations et mon rôle d’expert serait d’établir le diagnostic et de définir la « feuille de route » humaine.

Nathalie Zenou

© Fanny Douna

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