La récente étude d’IMS Health/CRIP sur l’impact économique de l’observance dans le cadre des maladies chroniques offre à la CSMF l’occasion de rappeler que « la question de l’observance ne doit pas reposer sur une culpabilisation des patients qui aurait un effet contraire à celui recherché, mais par une amélioration de leur accompagnement ».
Regrettant « l’épisode calamiteux des négociations pluriprofessionnelles où le Gouvernement a refusé aux professionnels les moyens indispensables pour améliorer sérieusement et efficacement » cet accompagnement, la centrale présidée par Jean-Paul Ortiz « constate que ces nouveaux éléments versés au débat démontrent que, en investissant sur la coordination entre professionnels de santé et la CCAM clinique, le Gouvernement améliorerait considérablement les dépenses de santé en réduisant les coûts induits et les dangers liés à l’inobservance ». La CSMF lui demande donc « de rouvrir ces chantiers de toute urgence en tant que moyens incontournables d’une politique de santé efficace et plus productive qu’une désorganisation comme celle tracée dans la future loi de santé ».
Si réouverture il y a, ce pourrait ne pas être au sein de l’UNPS. En effet, cette instance se trouve à ce jour dans une situation financière d’impasse, ayant dépensé le montant maximal de 800 000 euros conventionnels qui lui est attribué, malgré « un suivi attentif de son budget et des coupes budgétaires ». Dans une lettre à Marisol Touraine, l’UNPS l’informe donc que, faute d’une dotation supplémentaire de 150 000 euros pour pouvoir poursuivre son travail de représentation des professionnels de santé libéraux, son assemblée plénière a décidé « une suspension de toutes ses activités de représentation ».