Les négociations conventionnelles semblent se poursuivre dans l’unique but d’obtenir la signature des généralistes. Dans ces conditions, le Syndicat National des Cardiologues rappelle les propositions des cardiologues libéraux.
Alors que le nombre de patients ne cesse de croître, celui des cardiologues diminue laissant les patients démunis. L’augmentation des actes de violences au cabinet contribue à la dégradation des conditions de travail des praticiens, déjà détériorées par la hausse incessante des charges. Dans ce contexte, le Syndicat National des Cardiologues fait les propositions suivantes :
1) Augmentation et élargissement d’accès à l’APC
- Passage à 65 euros
- Possibilité de la répéter 2 à 3 fois par an.
- Cotation possible en cas d’adressage par un autre spécialiste, d’absence de médecin traitant ou après une téléexpertise.
- Il n’est pas normal que quand un patient est adressé par un autre spécialiste, la cotation soit inférieur à celle du médecin traitant spécialiste en médecine général.
2) Elargissement du cadre temporel de la MCU
- Extension à 5 jours
- Association possible à la CCAM.
- Si l’accès aux soins non programmés et le désengorgement des urgences sont vraiment une priorité alors il faut des mesures attractives à destination des spécialistes et donc des cardiologues pour inciter à aménager les plannings overbookés en conséquence.
3) Suppression en établissement de la cotation 0,8 CS par CS et 0,8 C par C.
On ne soigne pas des 0,8 malades.
Nous aborderons dans un prochain CardioHebdo les autres propositions.
Nathalie Zenou
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