Travailler avec une IPA : un choix gagnant

Le Dr Madeleine Rubini exerce à Nîmes. Elle travaille depuis quelques années avec une Infirmière en Pratique Avancée et revient ici sur leur collaboration au quotidien.
En pratique, l’IPA exerce en libéral

Elle cote ses actes et bénéficie d’un forfait de l’Assurance-maladie pour le suivi du patient.

Les clés de la réussite

Trouver le bon binôme car la confiance est indispensable, mais aussi bien cibler les missions confiées à l’IPA.

Le Dr Rubini a longtemps exercé à l’hôpital au CHU Caremeau. Elle est installée en libéral depuis 2013 au sein d’une SCM rassemblant 5 associés. Outre les consultations, les praticiens réalisent des échographies (stress à l’effort, transoesophagienne au bloc), des épreuves VO2 max et des scintigraphies.

C’est dans le cadre d’une maîtrise de stage que le Dr Rubini a découvert la fonction d’IPA (Infirmière en pratique avancée). Lors du stage, la qualification de l’IPA en gériatrie a permis d’améliorer la prise en charge des patients âgés : plans d’APA, aide à domicile. Après son stage, elle a rejoint le cabinet et a pu poursuivre la prise en charge entamée. Lors de son stage, l’IPA a assisté aux consultations pour mieux comprendre le fonctionnement du cabinet et la consultation cardiologique.

Cette collaboration a permis de mettre en place les modalités actuelles de la collaboration : bilans de fragilité, patients insuffisants cardiaques avec titration des traitements et prise en charge des patients coronariens avec éducation thérapeutique et optimisation des facteurs de risque cardiovasculaire.

L’IPA, le maillon indispensable de l’équipe

Le travail s’effectue en complète collaboration, les décisions sont prises à deux. L’IPA ne peut introduire un traitement mais elle peut en modifier la dose pour l’optimisation.  

Après plusieurs années de collaboration, le bilan est très positif et l’IPA est devenu un maillon indispensable de l’équipe, constituant un réel soutien aussi bien pour les médecins que pour les patients. Côté médecins, ils notent la diminution de leur charge mentale et l’aide réelle apportée par l’IPA pour l’optimisation et le suivi des traitements. Cela permet d’avoir plus de temps consacré à chaque patient.

Quant aux patients, ils apprécient la vision complémentaire de l’IPA et surtout, d’avoir grâce à elle un meilleur accès aux soins avec des consultations plus longues (30 à 60 minutes), et plus adaptées à la pathologie chronique et à la polypathologie, par exemple des patients âgés.

Nathalie Zenou

© BiancoBlue – Depositphotos

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