Une clôture, une ouverture, des interrogations

Par Vincent Pradeau
Président du Syndicat national des cardiologues

La clôture, c’est celle des négociations conventionnelles avec la publication au Journal officiel de l’arrêté portant approbation du texte le 20 juin.

Vous trouverez dans ce numéro sous la plume experte de Fréderic Fossati, l’essentiel de ce qui concerne le cardiologue ainsi que le calendrier d’application.

L’ouverture, c’est l’arrivée à terme de l’article 51 structure libérale légère portée par Dany Marcadet et soutenues par le SNC qui occupe notre dossier central de ce numéro du Cardiologue. Cette expérimentation menée sur trois sites (Paris, Reims et Strasbourg) avait pour but de démontrer la faisabilité d’une prise en charge en cabinet de ville de la réadaptation cardiaque.

Elle arrive en phase finale d’évaluation avec des signaux positifs pour sa transposition dans le droit commun. Au-delà de l’indépendance qu’elle assure par rapport aux structures d’hospitalisations, je suis persuadé que c’est une des modalités possibles mais bien sûr pas unique de ce que pourrait être l’évolution d’un cabinet de cardiologie libérale.

Des interrogations, elles sont nombreuses quant à la percussion du calendrier politique avec l’activité syndicale.

Nous avons déjà dû affronter la profusion de décrets et d’arrêtés publiés à la hâte avant la fin de la mandature en application de la loi Rist concernant pour nombre d’entre-eux la délégation de tâches débridés.

La seconde source d’inquiétudes est l’amplitude du jeu des chaises musicales dans l’administration de la santé.

La troisième qui lui est liée est l’impact que cela aura sur les dossiers en cours : autorisation TAVI, groupe de travail sur les coefficients de charges, sur les équipes de soins spécialisées, Vague 2 du Ségur numérique, etc.

Cardiologiquement Vôtre

Le Cardiologue n° 458 – mai-juin 2024

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