Nutrition
Sur le site de l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé, « inpes.sante.fr », vous trouverez l’ensemble de la campagne grand public actuelle (lancée le 11 septembre dernier) sur « manger moins des produits gras et sucrés : c’est protéger notre santé », campagne nationale inscrite dans le cadre du Programme National Nutrition Santé (PNNS) dont l’objectif est de faire la promotion de la consommation de glucides complexes (type féculents) et d’inciter à limiter la consommation de glucides simples. Téléchargez les films pour adultes et enfants et pour votre salle d’attente les annonces ou encarts presse destinées aux femmes. Toujours dans le cadre de la campagne actuelle du PNNS, allez dans le nouveau site « mangerbouger.fr » et téléchargez dans « repères pour votre pratique » un document très pratique de deux pages (format pdf) sur « produits sucrés, féculents et santé : que conseiller ? ».
HTA
Sur le site de la Haute Autorité de Santé (« has-sante.fr », ex ANAES), vous téléchargerez l’actualisation 2005 des recommandations pour la pratique clinique sur la « Prise en charge des patients adultes atteints d’HTA essentielle ». Vous avez accès à trois documents : deux fiches de synthèse (format pdf) résumant les recommandations (à imprimer au format A3 et à mettre sur votre bureau), les recommandations en format pdf en 29 pages et l’ensemble du rapport en format pdf en 117 pages.
Prévention primaire versus secondaire
Le site Internet du BMJ (bmj.bmjjournals.com)permet de télécharger gratuitement des publications. Je vous encourage à lire, dans le BMJ du 17 septembre, un article qui a comparé l’impact de la prévention primaire et de la prévention secondaire sur le déclin de la mortalité coronaire entre 1981 et 2000 en Angleterre et au Pays de Galle. En vingt ans, la mortalité cardiovasculaire a chuté de plus de la moitié, soit 68000 vies « épargnées » en 2000 comparativement à 1981, la réduction des trois facteurs de risque majeurs (tabac, dyslipidémie et HTA) étant pour sa part à l’origine de plus de la moitié des vies épargnées. La prévention primaire a un impact quatre fois plus important sur la mortalité cardiovasculaire que la prévention secondaire : le contrôle des trois facteurs de risque sus cités est responsable de 81% des vies gagnées chez les non-coronariens et seulement 19% chez les coronariens, avec un impact global plus important sur les hommes (73% des vies sauvées) que sur les femmes (26%). Comme la prévention primaire est plus efficace que prévu, dans ces deux pays (qui sont plus à risque que la France) les politiques de prévention cardiovasculaire devraient donner à l’avenir la priorité à la lutte anti-tabac et à l’éducation nutritionnelle. Il serait très intéressant d’avoir des données de ce type dans notre pays !
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