Six propositions pour répondre aux difficultés des établissements hospitaliers

Lamine Gharbi a dénoncé ce qu’il dénonce depuis un bon moment. « Depuis cinq ans, il y a eu 7 % de baisse des tarifs »,
a-t-il rappelé, en soulignant que, d’une part, cette baisse tarifaire n’était plus compensée par les volumes d’activité, et que d’autre part, elle se trouvait aggravée par une hausse de l’inflation de plus de 2 % en 2018. « Au regard de la baisse d’activité, il faut au minima une hausse de 1 % des tarifs pour assurer le maintien de nos budgets », estime-t-il. 

Et ce n’est pas les mesures inscrites dans le PLFSS 2019 qui sont de nature à rassurer les fédérations hospitalières, qui ont donc décidé de s’unir pour adresser au Président de la République et au Premier ministre six propositions pour répondre à leurs difficultés :

  • Le dégel complet de la réserve prudentielle de 415 millions d’euros.
  • La définition d’une régulation financière de la médecine de ville.
  • La création d’une mission sur l’ONDAM pour le rendre plus lisible, avec une régulation sur 3 ans.
  • Une augmentation des tarifs d’au moins 1 %.
  • Une révision de la réforme des transports sanitaires.
  • Une participation à la définition de la pertinence des soins et aux groupes de travail sur les tarifs. 
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